Dan Simmons - La chute d'Hypérion

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L'Hégémonie gouverne plus de trois cents mondes. Quant aux Extros, ils ont pris le large après l'Hégire. Reviendront-ils ?
Un de leurs essaims, depuis trois cents ans, se rapproche d'Hypérion. Les habitants de cette planète ont fini par devenir nerveux, ils réclament l'évacuation. Pour l'Hégémonie, le jeu n'en vaut pas la chandelle.
Mais, sur la même planète, on annonce l'ouverture prochaine des Tombeaux du Temps. Le Techno-Centre n'arrive pas à produire des prévisions fiables à ce sujet. Alors, l'Hégémonie agit : elle envoie sept pèlerins sur Hypérion.
Drôles de pèlerins ! Celui-ci n'arrive pas à se débarrasser d'un parasite de résurrection ; celui-là écrit un poème qui, selon lui, infléchira le cours des événements. Deux d'entre eux veulent tuer le gritche ; un autre hésite à lui sacrifier sa propre fille, qui naîtra dans trois jours.
Et le dernier semble trahir tout le monde, ce qui étrangement ne trouble personne. Bref, l'Hégémonie en fait le minimum ; qu'est-ce qui se cache là-dessous ?

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La Présidente me toucha légèrement le poignet, me tourna le dos et s’avança à travers la porte distrans.

Je demeurai quelques minutes de plus dans ses appartements, appréciant la pénombre, le silence et le décor artistique. Il y avait bien un Van Gogh accroché au mur. Il devait valoir plus que ce que la plupart des planètes du Retz auraient pu payer. C’était une peinture de la chambre de l’artiste en Arles. La folie n’est pas une invention récente.

Au bout d’un moment, je sortis à mon tour, laissant la mémoire de mon persoc me guider à travers le labyrinthe de la Maison du Gouvernement jusqu’au terminex distrans central. Je m’apprêtai alors à partir découvrir la fin du monde.

Il y avait dans le Retz deux itinéraires distrans à accès total : celui du Quartier Marchand et celui du fleuve Téthys. Je me distransportai dans le Quartier Marchand, où l’esplanade de cinq cents mètres de Tsingtao-Hsishuang Panna était reliée à la Nouvelle-Terre et au court front de mer de Nevermore. Tsingtao-Hsishuang Panna se trouvait dans la zone de la première vague d’invasion, à trente-quatre heures des Extros. La Nouvelle-Terre faisait partie de la deuxième liste, encore en cours d’élaboration, et disposait d’un peu plus d’une semaine standard avant l’invasion. Nevermore était loin dans les profondeurs du Retz, à des années de distance de toute attaque.

Je ne voyais aucun signe de panique. Les gens se tournaient vers l’infosphère et la Pangermie plutôt que de descendre dans les rues. Parcourant les étroites allées de Tsingtao, j’entendis la voix de Gladstone, diffusée par des milliers de récepteurs et de persocs, étrange fond sonore aux cris des marchands ambulants et aux crissements des pneus sur les pavés mouillés tandis que les pousse-pousse électriques bourdonnaient au-dessus, dans les niveaux de transport.

— … comme l’a dit un autre dirigeant à son peuple la veille d’un combat, il y a plus de huit siècles : « Je n’ai rien à offrir que du sang, du labeur, des larmes et de la sueur. » Vous me demandez quelle sera notre politique ? Je vous réponds : faire la guerre dans l’espace, sur terre, sur mer, faire la guerre de toutes nos forces et avec toute l’énergie que pourront nous donner la justice et le bon droit. Voilà quelle sera notre politique…

Il y avait des troupes de la Force stationnées près de la zone de translation entre Tsingtao et Nevermore, mais le flot des piétons semblait tout à fait normal. Je me demandai à quel moment les militaires allaient réquisitionner la voie pour piétons du Quartier Marchand pour leurs véhicules, et si ces derniers prendraient la direction du front ou la direction opposée.

Je passai sur Nevermore. Ici, les rues étaient sèches, à l’exception de quelques embruns qui montaient de l’océan, situé à trente mètres au-dessous des remparts de pierre du Quartier Marchand. Le ciel avait sa coloration habituelle à l’aspect menaçant, ocre et gris, et le crépuscule en plein jour créait une impression sinistre. De petites boutiques de pierre regorgeant de marchandises étaient faiblement éclairées de l’intérieur. Les rues étaient beaucoup moins fréquentées que d’habitude. Les gens étaient par groupes dans les magasins, ou assis sur des bancs de pierre ou des murets à l’extérieur, la tête baissée, écoutant le discours d’un air hagard.

— … Vous demandez quel est notre objectif ? Je vous réponds en un seul mot. La victoire. La victoire à n’importe quel prix, la victoire malgré toute la terreur, malgré la longueur et les difficultés de la route. Car, sans victoire, il n’est point de survie…

Les lignes, au terminex principal d’Edgartown, étaient peu nombreuses. Je programmai Mare Infinitus comme point de destination et franchis la porte.

Le ciel sans nuages avait sa couleur verte habituelle. Sous la cité flottante, l’océan était d’un vert plus foncé. Les exploitations de varech flottaient à l’horizon. La foule, ici non plus, n’était pas nombreuse, malgré la distance par rapport au Quartier Marchand. Les esplanades semblaient presque désertes. Quelques boutiques étaient fermées. Un groupe d’hommes se tenaient près d’un ponton, écoutant un vieux récepteur mégatrans. La voix de Gladstone résonnait, métallique, dans la riche atmosphère océanique.

— … En ce moment même, de vaillantes unités de la Force font route vers leurs différents postes, résolues à protéger non seulement les mondes menacés mais également toutes les planètes de l’Hégémonie de la plus vile et de la plus abjecte tyrannie qui ait jamais souillé les annales de l’histoire…

Mare Infinitus se trouvait à dix-huit heures de l’invasion. Je levai les yeux vers le ciel, m’attendant presque à voir déjà un signe de présence de l’essaim ennemi, ou des indications de mouvements de troupes, ou encore de mise en place de défenses orbitales. Mais il n’y avait que le ciel à voir. La journée était chaude, et la cité flottante était doucement bercée par les flots.

Heaven’s Gate figurait en tête sur la liste des mondes menacés d’invasion. Après avoir franchi la porte des officiels au terminal de Plaine des Boues, je contemplai, depuis les Hauts de Rifkin, la magnifique cité qui démentait son nom. La nuit était bien avancée, et les engins automatiques de nettoyage des rues étaient à l’œuvre. On entendait le bourdonnement des brosses et des soniques sur les pavés. Il y avait cependant pas mal de monde dehors. De longues files de personnes attendaient, silencieuses, devant le terminex public des Hauts de Rifkin, et des files encore plus longues étaient visibles aux alentours du portail de l’Esplanade. La police locale était présente, avec ses uniformes noirs anti-impact. Si des unités de la Force faisaient route de toute urgence pour renforcer les défenses de ce secteur, elles demeuraient, pour le moment, totalement invisibles.

Les gens qui faisaient la queue n’étaient pas des citoyens ordinaires de Rifkin, et les riches propriétaires du quartier avaient certainement leurs terminaux distrans privés. Ceux qui attendaient là ressemblaient plutôt à des travailleurs des chantiers d’aménagement ouverts à quelques kilomètres de là, après les grands parcs et les forêts de fougères. Il n’y avait pas de signes de panique, et les conversations étaient rares. Tout le monde attendait avec la patience stoïque des familles qui avancent pas à pas vers le guichet d’un parc d’attractions. Rares étaient ceux qui avaient avec eux plus qu’une valise ou un sac de voyage.

Avons-nous atteint un degré de sérénité tel que nous soyons devenus capables de nous comporter dignement devant une invasion ? me demandai-je.

Heaven’s Gate se trouvait à treize heures de l’heure H. Je réglai mon persoc sur l’Assemblée de la Pangermie.

— … Si nous sommes capables de triompher de cette menace, les mondes que nous aimons pourront demeurer libres, et le Retz tout entier entrera dans un avenir radieux. Mais si nous échouons, c’est toute l’Hégémonie, tout l’univers que nous avons connu et aimé, qui sombrera dans l’abîme d’un nouvel âge noir rendu infiniment pénible et sinistre par les lumières d’une science pervertie et des libertés humaines annihilées.

« Unissons donc nos forces et notre courage dans l’accomplissement de notre devoir, et soyons persuadés que si l’Hégémonie humaine, ses protectorats et alliés devaient encore exister dans dix mille ans, l’humanité dirait : « Le meilleur de nous-mêmes, c’est alors que nous l’avons donné. »

Quelque part, dans le silence de la cité d’où montaient d’agréables senteurs de nuit, une fusillade éclata. Ce fut d’abord le crépitement des fusils à fléchettes, puis le grondement sourd des étourdisseurs anti-émeutes, puis le grésillement des lasers. Des cris s’élevèrent. La foule de l’esplanade se bouscula vers les terminex. La police anti-émeutes surgit du parc voisin, braquant de puissants projecteurs halogènes, et ordonna aux gens, au moyen de mégaphones, de reformer les queues ou de se disperser. Il y eut un moment d’hésitation, puis la foule reflua d’avant en arrière et d’arrière en avant comme une méduse prise dans des courants capricieux. Mais lorsque les coups de feu devinrent plus forts et plus rapprochés, il y eut un nouveau mouvement de masse en avant, vers les plates-formes.

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