Dan Simmons - La chute d'Hypérion

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L'Hégémonie gouverne plus de trois cents mondes. Quant aux Extros, ils ont pris le large après l'Hégire. Reviendront-ils ?
Un de leurs essaims, depuis trois cents ans, se rapproche d'Hypérion. Les habitants de cette planète ont fini par devenir nerveux, ils réclament l'évacuation. Pour l'Hégémonie, le jeu n'en vaut pas la chandelle.
Mais, sur la même planète, on annonce l'ouverture prochaine des Tombeaux du Temps. Le Techno-Centre n'arrive pas à produire des prévisions fiables à ce sujet. Alors, l'Hégémonie agit : elle envoie sept pèlerins sur Hypérion.
Drôles de pèlerins ! Celui-ci n'arrive pas à se débarrasser d'un parasite de résurrection ; celui-là écrit un poème qui, selon lui, infléchira le cours des événements. Deux d'entre eux veulent tuer le gritche ; un autre hésite à lui sacrifier sa propre fille, qui naîtra dans trois jours.
Et le dernier semble trahir tout le monde, ce qui étrangement ne trouble personne. Bref, l'Hégémonie en fait le minimum ; qu'est-ce qui se cache là-dessous ?

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J’acquiesçai et me préparai à prendre congé.

— Autre chose, H. Severn, me dit-elle.

Je me retournai sur le seuil. La vieille dame paraissait soudain beaucoup plus menue et terriblement lasse.

— Tous mes remerciements, H. Severn, murmura-t-elle.

Il était exact que des millions de personnes cherchaient à se distransporter dans la zone de guerre. L’Assemblée de la Pangermie était assaillie de pétitions pour que l’interdiction faite aux civils de se rendre sur Hypérion soit levée, de demandes d’excursions limitées de la part des compagnies de tourisme, de requêtes présentées par des politiciens planétaires ou des représentants de l’Hégémonie pour organiser des « missions d’information ». Toutes les demandes avaient été rejetées. Les citoyens du Retz, particulièrement ceux qui avaient de l’influence et une parcelle de pouvoir, n’avaient pas l’habitude qu’on leur refuse l’accès à de nouvelles expériences. Et pour l’Hégémonie, une guerre totale était l’une des rares expériences encore jamais essayées.

La Présidente et les autorités de la Force demeuraient cependant intraitables. Pas question de se distransporter dans le système d’Hypérion sans une raison valable. Pas question d’autoriser les médiatiques à opérer sans aucune censure. À une époque où aucune information n’était inaccessible et où aucun déplacement n’était impossible, ces restrictions étaient à la fois exaspérantes et insupportables.

Je retrouvai Hunt au noyau distrans des personnalités officielles après avoir montré mon code d’accès à une bonne douzaine de postes de sécurité. Il était vêtu de laine noire, sans insigne, mais dans le style des uniformes de la Force partout présents dans cette partie de la Maison du Gouvernement. Je n’avais pas eu, pour ma part, beaucoup de temps pour me changer. J’avais juste fait un saut dans mes appartements pour me munir d’une grosse veste avec de nombreuses poches où j’avais fourré du matériel pour dessiner ainsi qu’un imageur 35 mm.

— Prêt ? me demanda Hunt.

Il tenait à la main une mallette noire. À en juger d’après l’expression qui flottait sur son visage de basset, il n’était pas tellement content de me voir.

J’acquiesçai d’un mouvement de tête. Il fit un signe à un technicien du service des transports de la Force, et un portail monopasse se matérialisa devant nous. Je savais que l’engin était réglé sur nos signatures ADN individuelles et ne laisserait passer personne d’autre. Hunt prit une profonde inspiration et passa le premier. Je vis miroiter la surface de la porte comme un plan d’eau troublé par la brise. Puis je lui emboîtai le pas.

On disait que les premières portes distrans ne provoquaient aucune sensation chez leurs utilisateurs, et que les IA et les humains qui les avaient conçues avaient ajouté plus tard ce vague fourmillement et cette odeur d’ozone qui donnaient l’impression de s’être déplacé. Quelle que soit la vérité, j’avais la chair de poule lorsque je fis un pas pour m’écarter de la porte et regarder autour de moi.

Chose étonnante mais exacte, les vaisseaux spatiaux de combat sont décrits dans la littérature, les films, les holos et les stimsims depuis plus de huit siècles. Avant même que l’humanité n’eût fait ses premières armes dans l’atmosphère de l’Ancienne Terre, ses films bidim montraient des combats spatiaux épiques, des bâtiments interstellaires énormes, avec un armement incroyable, fendant l’espace comme des cités au profil effilé. Même le déluge relativement récent des holos de guerre qui suivirent la bataille de Bressia montra des flottes imposantes qui s’affrontaient à des distances que même deux fantassins jugeraient claustrophobiques, avec des vaisseaux qui prenaient feu et qui s’éperonnaient comme des trirèmes grecques massées dans le détroit d’Artémision.

Rien de surprenant, dans ces conditions, si j’avais le cœur qui battait la chamade et les paumes des mains un peu moites lorsque je posai le pied à bord du vaisseau amiral de la flotte, en m’attendant à me retrouver sur le vaste pont d’un croiseur de guerre issu d’un holo, avec, partout, des écrans géants montrant les vaisseaux ennemis, des commandants au visage buriné penchés sur des panneaux tactiques, le tout ponctué de beuglements de klaxon et de mouvements de tangage, un coup à droite, un coup à gauche.

Nous nous trouvions, en fait, au milieu d’un étroit corridor qui aurait pu être celui d’une centrale électrique. Partout, des faisceaux de câbles et de conduits de différentes couleurs se croisaient. Il y avait, à intervalles réguliers, des poignées de soutien et des portes ovales étanches qui indiquaient que nous étions bien à bord d’un vaisseau spatial. Des panneaux interactifs et des disques issus des toutes dernières technologies donnaient à penser que ce corridor servait à autre chose qu’à livrer accès vers l’extérieur, mais l’impression globale demeurait celle d’un endroit claustrophobique, à la technologie primitive. Je m’attendais presque à voir des câbles sortir des boîtes de dérivation des circuits. Un puits vertical faisait intersection avec notre corridor. D’autres passages étroits et encombrés étaient visibles à travers les portes ovales.

Hunt se tourna vers moi et haussa légèrement les épaules. Je commençais à me demander si une erreur était possible, et s’il se pouvait que nous ne soyons pas arrivés au bon endroit. Mais avant que l’un de nous ait eu le temps de dire quoi que ce soit, un jeune enseigne de la Force en uniforme noir apparut à la sortie de l’un des corridors latéraux et salua Hunt en disant :

— Bienvenue à bord du vaisseau Hébrides , messieurs. L’amiral Nashita vous fait ses compliments et vous prie de le rejoindre dans la salle de commandement des opérations. Si vous voulez bien me suivre, c’est par ici.

Faisant volte-face, le jeune enseigne saisit un barreau et s’éleva dans un puits étroit. Nous le suivîmes tant bien que mal. Hunt luttait pour ne pas laisser tomber sa mallette, et moi pour ne pas me faire écraser les doigts par ses talons. Ce n’est qu’après avoir parcouru quelques mètres que je me rendis compte que la gravité était largement inférieure à 1 g standard. Ce n’était pas, en fait, de la gravité, mais plutôt la sensation d’être poussé vers le « bas » par une multitude de petites mains tenaces. Je savais que les vaisseaux spatiaux utilisaient des champs de confinement de première catégorie pour simuler la pesanteur à bord, mais c’était la première fois que j’en faisais directement l’expérience. Ce n’était pas une sensation particulièrement agréable. La poussée continuelle évoquait un vent violent contre lequel il fallait rentrer les épaules. Cela s’ajoutait à l’impression de confinement produite par l’étroitesse des corridors et des portes ovales ainsi que par les parois et les plafonds encombrés de câbles et de canalisations.

Le vaisseau Hébrides appartenait à la catégorie C 3, celle des vaisseaux de Communication, de Contrôle et de Commandement. La salle de commandement des opérations était son cœur et son cerveau, mais ce n’étaient pas un cœur et un cerveau bien impressionnants. Le jeune enseigne nous fit franchir trois portes étanches puis passer, dans un nouveau corridor, entre des marines en faction. Il nous laissa dans une salle qui devait faire vingt mètres carrés au plus, mais qui était tellement bruyante et tellement pleine de monde et de matériel que l’instinct commandait la fuite afin de respirer un peu d’air.

Pas d’écrans géants dans cette salle, mais des douzaines de jeunes officiers de la Force penchés sur des diagrammes incompréhensibles, assis bardés de connexions stimsims ou bien debout devant des panneaux pulsants qui semblaient sortir des six faces de la salle. Tous, hommes et femmes, étaient sanglés dans leurs fauteuils et dans leurs berceaux sensoriels, à l’exception de quelques officiers qui ressemblaient plus à des bureaucrates accablés qu’à des guerriers burinés et qui se déplaçaient sans arrêt, donnant des tapes dans le dos de leurs subordonnés, aboyant des demandes d’informations, connectant leurs implants aux différents pupitres. L’un d’eux se dirigea vers nous en nous apercevant, nous dévisagea l’un après l’autre et me salua finalement en disant :

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