Dan Simmons - La chute d'Hypérion

Здесь есть возможность читать онлайн «Dan Simmons - La chute d'Hypérion» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1992, ISBN: 1992, Издательство: Robert Laffont, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

La chute d'Hypérion: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «La chute d'Hypérion»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

L'Hégémonie gouverne plus de trois cents mondes. Quant aux Extros, ils ont pris le large après l'Hégire. Reviendront-ils ?
Un de leurs essaims, depuis trois cents ans, se rapproche d'Hypérion. Les habitants de cette planète ont fini par devenir nerveux, ils réclament l'évacuation. Pour l'Hégémonie, le jeu n'en vaut pas la chandelle.
Mais, sur la même planète, on annonce l'ouverture prochaine des Tombeaux du Temps. Le Techno-Centre n'arrive pas à produire des prévisions fiables à ce sujet. Alors, l'Hégémonie agit : elle envoie sept pèlerins sur Hypérion.
Drôles de pèlerins ! Celui-ci n'arrive pas à se débarrasser d'un parasite de résurrection ; celui-là écrit un poème qui, selon lui, infléchira le cours des événements. Deux d'entre eux veulent tuer le gritche ; un autre hésite à lui sacrifier sa propre fille, qui naîtra dans trois jours.
Et le dernier semble trahir tout le monde, ce qui étrangement ne trouble personne. Bref, l'Hégémonie en fait le minimum ; qu'est-ce qui se cache là-dessous ?

La chute d'Hypérion — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «La chute d'Hypérion», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Hunt était à la fenêtre, scrutant les ténèbres qui entouraient l’escalier de la place, lorsque la respiration sifflante de Keats marqua un moment d’arrêt et que le poète appela d’une voix rauque :

— Severn… Soulevez-moi ! Je meurs…

Hunt s’assit au bord du lit et lui souleva la tête. Le corps ratatiné pesait moins qu’une plume et dégageait une chaleur incroyable, comme si toute sa substance avait brûlé.

— N’ayez pas peur, dit-il à Hunt. Restez calme. Grâce à Dieu, elle vient enfin !

Les terribles râles se calmèrent un peu. Hunt l’aida à trouver une position un peu plus confortable dans le lit. Puis il alla changer l’eau de la cuvette, et mouiller légèrement une serviette.

Lorsqu’il revint, Keats était mort.

Un peu plus tard, juste après le lever du soleil, Hunt souleva le corps, l’enveloppa d’un drap propre, et sortit dans la cité déserte.

La tempête s’était calmée lorsque Brawne Lamia atteignit l’extrémité de la vallée. En passant devant les Trois Caveaux, elle avait aperçu la même lueur irréelle que celle qui était émise par les autres tombeaux, mais avec, en plus, des bruits horribles, comme si des milliers d’âmes se lamentaient en même temps, leurs cris montant des profondeurs de la terre. Elle pressa le pas avec un frisson.

Le ciel était dégagé lorsqu’elle arriva devant le Palais du gritche. L’édifice méritait bien son nom. Le demi-dôme s’incurvait vers le haut et vers l’extérieur exactement comme la carapace du monstre. Ses structures de soutien s’incurvaient vers le bas comme des lames fichées dans le sol de la vallée tandis que les autres arcs-boutants étaient hérissés vers l’extérieur comme les épines du gritche. Les parois étaient devenues translucides. La lumière intérieure s’était accrue, et tout le bâtiment brillait maintenant telle une citrouille de Halloween réduite à l’épaisseur d’une feuille de papier à cigarette, la partie supérieure étant aussi écarlate que les yeux du gritche.

Retenant sa respiration, Brawne se toucha l’abdomen. Elle était enceinte. Elle le savait déjà avant de quitter Lusus. N’avait-elle pas plus de devoirs envers son fils ou sa fille à naître qu’envers le vieux poète obscène empalé dans les branches de l’arbre du gritche ? Elle savait que la réponse était oui et qu’elle n’en tiendrait pourtant pas compte. Expirant lentement, elle se rapprocha du Palais du gritche.

De l’extérieur, l’édifice ne faisait pas plus de vingt mètres de long. Lorsqu’ils avaient exploré la vallée, les autres pèlerins et elle n’avaient vu l’intérieur que comme un espace unique, entièrement vide à l’exception des supports en forme de lame qui s’entrecroisaient sous le dôme luminescent. À présent, tandis que Brawne se tenait à l’entrée, elle voyait l’intérieur comme une étendue plus vaste que la vallée elle-même. Une douzaine de gradins de pierre blanche s’étageaient à perte de vue. Sur chaque niveau, des corps humains gisaient, accoutrés de différentes manières, mais tous reliés au type de câble de dérivation parasite à moitié organique que ses amis lui avaient décrit pour l’avoir vu sur elle. Seuls ces cordons ombilicaux métalliques mais translucides émettaient une lumière rouge. Ils pulsaient régulièrement, comme s’ils transportaient du sang qui était recyclé dans le crâne des corps inanimés.

Elle eut un mouvement de recul, causé à la fois par les marées anentropiques et par le spectacle qu’elle avait sous les yeux. Elle recula d’une dizaine de mètres. Vu de l’extérieur, le bâtiment avait toujours la même taille. Elle ne prétendait pas essayer de comprendre comment tous les kilomètres de l’intérieur pouvaient entrer dans une si modeste coquille. Les Tombeaux du Temps étaient en train de s’ouvrir. Celui-ci, pour autant qu’elle pût le savoir, pouvait coexister en des temps différents. Ce qu’elle comprenait, en tout cas, c’était que, lorsqu’elle avait repris conscience, après avoir accompli ses propres voyages sous dérivation, elle avait vu l’arbre aux épines, et que celui-ci était relié par des tuyaux et des lianes d’énergie normalement invisibles, mais qui conduisaient, de toute évidence, au Palais du gritche.

Elle se rapprocha de l’entrée.

Le gritche attendait à l’intérieur. Sa carapace, habituellement luisante, paraissait maintenant d’un noir intense sur lequel la lumière ne se reflétait pas.

Brawne sentit une montée d’adrénaline. Elle eut l’impulsion de faire volte-face et de se mettre à courir, mais continua cependant d’avancer.

L’entrée, derrière elle, sembla disparaître presque totalement. Elle ne demeurait plus visible que sous la forme d’une zone floue au milieu de la lumière uniforme émise par la paroi. Le gritche était immobile. Ses yeux rubis brillaient dans les orbites caves de son crâne.

Brawne s’avança. Ses talons ne faisaient aucun bruit sur le sol de pierre. Le gritche se tenait à une dizaine de mètres sur sa droite, là où commençaient les gradins, comme des étals obscènes étagés dans la lumière des hauteurs.

Elle ne se faisait aucune illusion. Si le gritche sautait sur elle, elle n’aurait jamais le temps de retourner jusqu’à la porte. Mais la créature ne bougeait pas.

L’air était imprégné d’une odeur d’ozone à laquelle se mêlaient des effluves douceâtres. Elle continua d’avancer de côté, le dos au mur, scrutant les rangées de corps pour essayer de reconnaître un visage. Chaque pas l’éloignait de l’entrée et donnait plus de chances au gritche de lui barrer toute retraite. La créature se tenait toujours immobile comme une sculpture noire au milieu d’un océan de lumière.

Les gradins, vus de près, s’étalaient vraiment sur des kilomètres. Des marches de pierre de près d’un mètre de haut chacune rompaient l’alignement horizontal des corps. Après avoir marché durant plusieurs minutes, Brawne gravit environ le tiers de l’un de ces escaliers. Elle put ainsi toucher le corps le plus proche du deuxième gradin, et fut soulagée de sentir sous sa main une chair tiède, et une poitrine qui se soulevait régulièrement. Mais ce n’était pas Martin Silenus.

Elle continua, en s’attendant presque à trouver Duré ou Sol Weintraub, ou même son propre corps, parmi ces morts-vivants. Mais, au lieu de cela, elle reconnut un visage qu’elle avait vu sculpté sur la face d’une montagne. C’était celui du roi Billy le Triste, qui gisait, inerte, sur la pierre blanche du cinquième gradin. Ses vêtements royaux étaient maculés et noircis. Le visage morose était – comme celui de tous les autres – crispé sous l’effet d’horribles souffrances intérieures. Trois rangées de corps plus bas se trouvait Martin Silenus.

Brawne s’agenouilla près du poète, en regardant, par-dessus son épaule, la tache noire du gritche, toujours immobile au pied des rangées de corps. Comme les autres, Silenus paraissait vivant, en proie à une agonie silencieuse, relié par un orifice crânien à un cordon ombilical qui se fondait, un peu plus loin, dans la pierre blanche de la contremarche suivante.

Haletante de terreur, Brawne toucha le crâne de Silenus, à l’endroit où le plastique et l’os faisaient jonction. Elle suivit le cordon ombilical sans trouver aucune saillie jusqu’à l’endroit où il se perdait dans la pierre. Elle sentait des fluides pulser sous ses doigts.

— Merde ! murmura-t-elle.

Elle se retourna soudain, prise de panique à l’idée que le gritche était peut-être venu sans bruit derrière elle et s’apprêtait à la frapper. Mais la silhouette noire était toujours à l’autre bout de la très vaste salle.

Elle n’avait absolument rien dans les poches. Ni arme ni outil. Il faudrait qu’elle retourne jusqu’au Sphinx pour trouver dans ses affaires quelque chose qui coupe, puis qu’elle ait assez de courage pour revenir ici.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «La chute d'Hypérion»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «La chute d'Hypérion» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Dan Simmons - The Fifth Heart
Dan Simmons
Dan Simmons - The Hollow Man
Dan Simmons
Dan Simmons - Hypérion
Dan Simmons
Dan Simmons - Muse of Fire
Dan Simmons
Dan Simmons - Song of Kali
Dan Simmons
Dan Simmons - Phases of Gravity
Dan Simmons
Dan Simmons - Darwin's Blade
Dan Simmons
Dan Simmons - Hard as Nails
Dan Simmons
Dan Simmons - A Winter Haunting
Dan Simmons
Dan Simmons - Olympos
Dan Simmons
Dan Simmons - Ostrze Darwina
Dan Simmons
Отзывы о книге «La chute d'Hypérion»

Обсуждение, отзывы о книге «La chute d'Hypérion» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x