• Пожаловаться

Robert Heinlein: Route de la gloire

Здесь есть возможность читать онлайн «Robert Heinlein: Route de la gloire» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1970, категория: Фантастика и фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Robert Heinlein Route de la gloire

Route de la gloire: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Route de la gloire»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Je n'étais pas très chaud pour partir en colonie de vacances dans le Sud-Est asiatique, mais on ne m'avait pas donné le choix. Enfin, à mon retour, j'avais une belle cicatrice toute neuve sur la figure et un billet de Sweepstake gagnant dans la poche grâce auquel j'ai rencontré la plus belle sorcière des Vingt Univers. C'est là que mes ennuis ont commencé : je me suis retrouvé dans un monde parallèle, à pourchasser des rats gros comme des loups, des dragons cracheurs de feu (évidemment), et même un Ogre, tout en essayant d'échapper aux Fantômes à Longues Cornes et autres Ecumeurs des Eaux Glacées. Sans compter Celui-Qui-N'a-Jamais-Vu-Le-Jour et Celui-Qui-Dévore-Les-Âmes. Et tout ça pour récupérer un oeuf de Phénix… Vous allez dire que je ne suis jamais content, mais vous ne croyez pas qu'il y a de quoi vous faire regretter notre bonne vieille Terre, Sud-Est asiatique ou pas ? Et encore, je ne vous raconte pas tout !

Robert Heinlein: другие книги автора


Кто написал Route de la gloire? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

Route de la gloire — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Route de la gloire», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Lui, et le chirurgien militaire : le chirurgien m’avait dit : « Tout va aller très bien pour toi, fiston. Mais tu vas avoir une belle cicatrice, comme celles des étudiants d’Heidelberg. »

Et cela m’a donné à penser… Il est impossible de trouver un boulot convenable sans avoir un diplôme, de même qu’il est impossible de devenir plâtrier si l’on n’est pas fils ou neveu, ou quelqu’un de la grande famille des plâtriers. Mais il y a diplômes et diplômes. Sir Isaac Newton, s’il avait eu un diplôme décerné par un collège comme le mien, aurait nettoyé des bouteilles pour le compte de Joe Tom Pouce, – si Joe Tom Pouce avait lui-même eu un diplôme d’une université européenne.

Pourquoi pas Heidelberg ? J’avais l’intention de tirer le maximum de ma solde de G.I. J’avais toujours eu cette intention, dès l’instant où j’avais résilié mon sursis.

À en croire ma mère, tout était moins cher en Allemagne. Peut-être pourrais-je donc investir ces bénéfices pour décrocher un doctorat. Herr Doktor Gordon mit cicatrice auf der visage von Heidelberg . Cela me vaudrait bien 3.000 dollars de plus par an, dans n’importe quelle usine de fusées.

Et même, je m’arrangerais pour avoir un ou deux vrais duels d’étudiants, pour ajouter une vraie cicatrice d’Heidelberg à côté de la fausse que j’avais déjà. L’escrime était un des sports que je pratiquais avec le plus de plaisir (même si c’était le sport qui comptait le moins quand j’étais « pion » de culture physique). Il y a des gens qui ne peuvent pas supporter la vue des couteaux, des épées, des baïonnettes, et de tout ce qui est coupant ; les psychiatres ont un mot pour ça : aichmophobie. Penser qu’il y a des idiots qui conduisent des voitures à cent milles à l’heure sur des routes où l’on ne peut dépasser le cinquante, et qui sont terrifiés à la simple vue d’une lame nue !

Moi, je n’ai jamais éprouvé de telles phobies, c’est pourquoi je suis toujours vivant et c’est même la seule raison pour laquelle je n’ai jamais pu être mieux que caporal. Un « conseiller militaire » ne peut se payer le luxe d’avoir peur des couteaux, baïonnettes et autres engins de cette sorte ; il doit pouvoir en supporter la vue. Je n’ai donc jamais eu peur d’eux parce que j’ai toujours été certain que je pouvais faire à l’autre ce qu’il avait l’intention de me faire.

Et j’ai toujours eu raison, sauf cette fois où j’ai commis l’erreur d’être un héros, et cette erreur elle-même n’a pas été trop grave. Si j’avais essayé de me sauver comme un lapin au lieu de vouloir le débusquer, il m’aurait brisé la colonne vertébrale en deux. Comme cela s’est passé, il n’a même pas eu l’occasion de me frapper véritablement ; son coupe-coupe m’a juste frôlé la figure pendant qu’il s’écroulait, en me laissant cette vilaine blessure qui s’était infectée depuis longtemps quand arrivèrent les hélicoptères. Mais je ne l’ai jamais vraiment sentie. Sur le moment, j’ai eu un vertige, je me suis assis dans la boue et, quand je me suis réveillé, un infirmier me faisait une transfusion de plasma.

Il me fallait réfléchir à ces duels d’Heidelberg. On vous enveloppe le corps, les bras et le cou, et on vous met même un masque métallique pour protéger les yeux, le nez et les oreilles, ce qui n’a vraiment aucun rapport avec la rencontre, en pleine jungle, d’un marxiste en action. J’ai une fois tenu en main une des épées dont ils se servent à Heidelberg ; un sabre droit, léger, au tranchant coupant, aiguisé sur le dessus de la lame, sur une longueur de quelques pouces, mais la pointe est mouchetée ! un jouet, pas autre chose, tout juste capable d’infliger de jolies cicatrices pour se faire admirer des filles.

J’ai donc pris une carte et savez-vous ce que j’ai découvert ? Heidelberg est juste sur la route de Wiesbaden. En conséquence j’ai demandé à être démobilisé à Wiesbaden.

Le chirurgien de l’armée m’avait dit : « Tu es un optimiste, fiston, » mais avait quand même paraphé ma demande. Le sergent-infirmier chargé de la paperasserie m’avait dit : « Pas question, soldat ! » Je ne dirai pas que des billets de banque changèrent de main, mais la case réservée à l’approbation du commandant de l’hôpital indiquait bien : FAIRE SUIVRE. Les autorités militaires décidaient donc que j’étais « un cas » ; ce n’est en effet pas la coutume de la part d’« Oncle Sam » que d’offrir ainsi des voyages autour du monde à de simples soldats.

J’étais déjà si loin que je me trouvais à mi-distance d’Hoboken et de San Francisco, et bien plus près de Wiesbaden. Ce qui n’empêchait pas l’Intendance d’exiger que les rapatriements aient lieu par l’océan Pacifique. Le système militaire est un véritable cancer : nul ne sait d’où il vient mais il ne passe pas inaperçu.

C’est alors que la Bonne Fée s’est réveillée et m’a touché de sa baguette magique.

J’étais sur le point de m’embarquer sur un vieux rafiot, baptisé Le général Jones , qui faisait route vers Manille, Taipeh, Yokohama, Pearl Harbor et Seattle quand me parvint un ordre qui comblait tous mes vœux, même les plus chers. J’étais affecté au QUARTIER GÉNÉRAL DES FORCES ARMÉES AMÉRICAINES STATIONNÉES EN EUROPE, à Heidelberg, Allemagne, et je devais m’y rendre au moyen des transports militaires, à ma convenance, dans les délais les plus rapides (voir note en bas de page). Mes permissions, dont je n’avais pas profité, je pouvais soit me les faire payer, soit les prendre en bloc (voir note suivante). Et le soldat qui bénéficiait d’une telle feuille de route était autorisé à revenir dans la Métropole (aux États-Unis) à n’importe quel moment pendant une période qui n’excéderait pas douze mois, par transports militaires, sans frais ultérieurs pour le gouvernement. Pas de note explicative.

Le sergent-paperassier me fit appeler et me montra l’ordre de mission, le visage resplendissant d’une joie naïve : « Le seul inconvénient, c’est qu’y a pas actuellement de « moyen de transport convenable », soldat… c’est pourquoi tu vas prendre tes cliques et tes claques et foncer sur Le général Jones . Tu vas bien à Seattle, comme je l’avais dit. »

Je savais bien ce qu’il voulait dire : le seul transport de troupes qui allait vers l’ouest en mettant beaucoup, beaucoup de temps, avait appareillé pour Singapour trente-six heures plus tôt. Je regardai donc mon ordre de mission, sentant mon sang bouillir dans mes veines, me demandant s’il ne l’avait pas gardé sur son bureau assez longtemps pour m’empêcher d’embarquer.

Je remuai la tête, en signe de dénégation :

— « Je vais rattraper Le général Smith à Singapour. Soyez humain, sergent, et établissez-moi les ordres de mission nécessaires. »

— « Tes ordres de mission sont déjà établis pour Le général Jones . Destination Seattle. »

— « Zut ! » dis-je pensivement. « Je crois que je ferais mieux d’aller trouver l’aumônier. » Je m’esquivai rapidement, mais je ne vis pas l’aumônier. J’allai à l’aérodrome. Il ne me fallut que cinq minutes pour me rendre compte qu’il n’y avait ni vol commercial ni vol militaire pour Singapour dans le délai qui me convenait.

Pourtant cette nuit même, il y avait un transport militaire australien en partance pour Singapour. Les Australiens n’étaient même pas des « conseillers militaires », mais il y en avait presque partout, en tant qu’« observateurs militaires ». Je mis la main sur le commandant de l’avion, un capitaine-aviateur, et lui exposai ma situation. Il sourit et me dit : « Y a toujours de la place pour un type de plus. Je pense que nous décollerons tout de suite après le thé. Si le zinc veut bien voler. »

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Route de la gloire»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Route de la gloire» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Frédéric Dard: Viva Bertaga !
Viva Bertaga !
Frédéric Dard
Frédéric Dard: J'suis comme ça
J'suis comme ça
Frédéric Dard
Frédéric Dard: Tango chinetoque
Tango chinetoque
Frédéric Dard
Emmanuel Carrère: La moustache
La moustache
Emmanuel Carrère
Отзывы о книге «Route de la gloire»

Обсуждение, отзывы о книге «Route de la gloire» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.