Vladimir Mikhanovski - Histoire steppique

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Mais il revenait déjà en exhibant un objet.

— Un scaphandre ? fit avec étonnement le constructeur principal.

— Il n’est plus neuf, ajouta Anatoli. Le plastique rose du masque s’effrite dès qu’on le touche.

— Il doit être ici depuis pas mal de temps.

— Oui, exposé au soleil et aux pluies.

— D’où ce scaphandre peut-il bien provenir ? fit Ivan Nikolaïévitch en examinant la trouvaille sur toutes les coutures.

— Il est peut-être tombé d’un jet ? suggéra le programmeur.

Sceptique, le constructeur hocha la tête.

— Aucune ligne ne traverse la contrée… Mais ne perdons pas de temps.

— J’espère au moins que le transporteur est en état de marche, dit le programmeur alors qu’ils avançaient en consultant leur plan.

Le kiosque de commandement — ellipsoïde scintillante — était plongé dans un silence total lorsqu’ils y pénétrèrent. Même le haut-parleur ne diffusait aucun son. Les deux hommes comprenaient trop bien ce que cela signifiait. Le Grand Cerveau était mort, autrement il aurait réagi à l’apparition des intrus.

Se frayant un passage à travers un maquis de tuyaux, ils arrivèrent devant un pupitre bas.

— Quelle végétation ! s’exclama le constructeur sur un ton ne permettant pas de savoir si c’était de réprobation ou d’admiration. Une véritable jungle.

— Nous n’avions posé aucune condition quant à l’agrémentation extérieure, rappela le programmeur. Et puis le kiosque n’est pas prévu pour accueillir des hommes.

— Attends plutôt avant de jouer à j’avocat. Voyons comment il s’en est sorti avec la tâche principale. La mine n’existe peut-être pas… l’amoncellement de robots ne veut encore rien dire… Quant aux signaux rassurants ou même aux chiffres concernant l’extraction de wolfram, ils sont encore bien insuffisants pour juger de ce qu’a fait le Grand Cerveau.

— La mine existe, j’en suis sûr ! dit Anatoli avec véhémence.

— Bon, s’il en est effectivement ainsi… S’il a réussi à concevoir et à construire le complexe nécessaire pour l’extraction du wolfram… On peut dire que la tâche essentielle a été menée à bien. En tant que première expérience, on ne pouvait certes pas obtenir plus.

Deux bandes bleues scintillantes traversaient en diagonale l’écran du pupitre.

Le constructeur et le programmeur échangèrent un coup d’œil. Les bandes signifiaient que le Grand Cerveau avait cessé de vivre.

— Ivan Nikolaïévitch, dit à brûle-pourpoint Anatoli en saisissant le constructeur par le bras, sans direction, le complexe pouvait sauter à tout moment.

— S’il n’a pas explosé à ce jour, une catastrophe est désormais improbable, dit tranquillement le constructeur qui avait deviné la pensée du programmeur.

Tandis qu’Anatoli s’affairait autour d’un écheveau de conduits d’ondes, le constructeur, assis sur les talons, tripotait le pupitre comme si rien ne s’était passé. Il se redressa enfin, les yeux pétillants de satisfaction. Il attira l’attention d’Anatoli sur un petit écran sphérique, à moitié masqué par les étroites feuilles qui recouvraient les lianes des robots. A l’intérieur de la boule deux filets minces — un violet et un rouge — tantôt fusionnaient l’espace d’un instant, tantôt reprenaient leur course séparément. La mine ou l’autre ouvrage souterrain créé sous la direction du Grand Cerveau continuait donc de fonctionner !…

— Je ne comprends plus rien, fit Anatoli en s’essuyant le front. Pour nous, deux faits sont essentiels. Premièrement, le Grand Cerveau est mort. Deuxièmement, le complexe minier est en activité.

Le visage d’Anatoli exprimait un désarroi total.

— Je ne crois pas aux miracles. Essayons d’y voir clair, prononça le constructeur avec fermeté.

Deux heures d’investigations minutieuses n’expliquèrent rien. La mine fonctionnait, et normalement par-dessus le marché. Quant au Grand Cerveau, il avait bel et bien cessé de vivre.

— Je me rends ! s’exclama finalement le constructeur en levant les bras. Al Ions dans la fouille centrale.

Un homme d’une pâleur extrême était assis à une table, regardant sans rien voir droit devant lui. Certes, il avait recouvré la vue une demi-heure auparavant, mais il était encore plongé dans des tableaux qui se succédaient continuellement devant son regard intérieur.

— Alors, vous êtes de la Cité Verte ? répéta Anatoli avec du respect dans la voix.

— Verte, secteur des systèmes équilibrés, ingénieur Evguéni Pétrovitch Zabara, prononça lentement l’homme blafard.

Chaque geste, chaque parole du constructeur et du programmeur étaient empreints d’admiration pour l’ingénieur Zabara. Il s’était chargé de la direction opérationnelle d’un immense complexe et avait supporté ce fardeau, entouré de mécanismes animés, résolvant à chaque instant toutes sortes de casse-tête, sans entrevoir une lueur d’espoir. Au fond, cet homme avait sauvé le projet « Uranus ». En tout cas, sans son intervention, d’abord involontaire, le travail sur le projet aurait pu se prolonger pour une durée indéterminée…

— Mangez, mangez donc, dit le constructeur.

— Que dites-vous ?… Ah oui, oui… Merci, je n’ai plus faim. Vous savez, j’ai perdu l’habitude, dit Zabara en repoussant l’assiette comme si elle allait se désagréger.

— Nous regrettons énormément, dit le constructeur en écartant les bras, mais vous comprenez bien, comme ingénieur, que sans contrôle extérieur le système…

— Bien sûr, le coupa Zabara, c’était très intéressant. J’ai moi-même beaucoup appris. Même mes vacances je ne les regrette pas. Et pour la première fois il sourit.

— Le projet « Uranus » en est encore au stade de l’élaboration, dit Anatoli.

— Le dessein est grandiose.

— Voyez-vous, dit le constructeur, une intervention du Centre dans le travail du Grand Cerveau est exclue.

— Absolument ?

— Oui. Une fois par semaine seulement il devait envoyer un bref signal radio.

— Sur le cours des travaux ?

— Pas du tout ! s’exclama le constructeur en agitant les bras. Il s’agissait seulement d’un signal ras-su rant…

— Un signal rassurant…

— Il signifiait que le Grand Cerveau fonctionnait. Et rien de plus.

— Je comprends : l’autonomie totale, fit Zabara avant de prendre un verre et de boire une gorgée. Mais si un péril menace la mine… Si un quelconque cas imprévu… Le Grand Cerveau peut-il alors faire appel à l’homme ?

— Non, répondit le constructeur avec détermination.

— Même si la mine avait été menacée de destruction ? s’exclama Zabara.

— Oui.

— En gros, c’est clair. Dans l’espace le Grand Cerveau est amené à régler des problèmes sans assistance aucune. Mais alors, laissez-moi vous poser encore une question…

— Je vous en prie, acquiesça Ivan Nikolaïévitch.

— Pour quelle raison le Grand Cerveau s’est-il comporté avec moi d’une façon aussi… cavalière ? fit Zabara après avoir hésité avant de prononcer le dernier terme.

— Ah, c’est donc ça ! s’esclaffa le constructeur. Voyez-vous, le Grand avait épuisé ses réserves d’énergie bien avant que nous l’avions prévu. Il ne pouvait pas se plaindre auprès de nous. Que devait-il faire ? Il aurait pu stopper le programme. D’une manière générale cela aurait porté un coup sensible au projet « Uranus ». Mais un homme s’est trouvé par hasard dans la zone d’action de la mine… Le Grand Cerveau pouvait-il laisser échapper l’extraordinaire occasion qui se présentait ?

— Ce n’est pas ce que j’avais en vue.

— En ce qui concerne la manière cavalière avec… Voyez-vous, le schéma cybernétique n’était absolument pas prévu pour communiquer avec l’homme.

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