Vladimir Mikhanovski - Histoire steppique

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…Ainsi se présentait le projet « Uranus » dont l’ingénieur avait entendu parler encore à l’institut.

Evguéni se dit que ce serait une bonne chose s’il sortait de la cabine de l’ascenseur pour aller voir de plus près les mécanismes. Et, surprise, comme répondant à son vœu intérieur, les parois de la cabine s’écartèrent.

Maintenant l’ingénieur ne sentait plus du tout son corps. Il se déplaçait comme dans un songe, bien que tout ce qui se passait lui semblât effroyablement réel. C’était un rêve fait les yeux ouverts, un état extraordinaire, incomparable.

Les files d’automates s’éloignaient dans la profondeur des galeries souterraines. Zabara entreprit de les suivre.

Les mâchoires d’acier de combinés saisissent le minerai et le broient avec avidité.

Les pinces des robots dirigent les faisceaux de feu qui découpent la roche en parallélépipèdes égaux.

Des conteneurs passent à toute vitesse. Les bandes bleuâtres de transporteurs accomplissent leur mouvement perpétuel. Elles sont desservies par des robots. Ceux-là n’accordent pas la moindre attention à Evguéni. Pourtant chacun d’eux est doté d’une bonne douzaine d’yeux électriques. Comment donc ne remarquent-ils pas l’intrus ?

De temps à autre on entend au loin de sourdes déflagrations. « Des explosions dirigées, du thermolikvit », devina l’ingénieur.

Une plate-forme automatisée montée sur chenilles en plastique déboucha d’un tournant et avança droit sur lui, si vite qu’Evguéni n’eut pas le temps de se mettre à l’écart. L’instant suivant Zabara était définitivement convaincu de vivre un rêve : la plateforme était passée sur lui sans l’égratigner.

Zabara commençait déjà à éprouver du plaisir à planer dans ces galeries bleues sans fin. Il se familiarisait avec le travail des robots, observait les mécanismes en action, de plus en plus admiratif devant l’ingéniosité et la profondeur du dessein d’ensemble. La mine fonctionnait comme un mécanisme d’horlogerie bien réglé.

Mais parfois une pierre de rien du tout pouvait faire dérailler un convoi… Soudain l’ingénieur aperçut sur un monorail deux wagons filant l’un vers l’autre à une vitesse folle. Probablement à la suite d’une erreur d’aiguillage.

La collision semblait inévitable.

« Il faut les arrêter ! » raisonna l’ingénieur avec une lucidité de l’esprit extraordinaire. Et… Oh ! Miracle ! Les énormes cubes freinèrent brusquement et stoppèrent. Aussitôt, comme sur ordre, plusieurs robots s’approchèrent et transférèrent l’un des wagons sur une voie latérale. Lors de la manœuvre un petit morceau de matière verdâtre et lumineuse tomba. Zabara s’approcha et le ramassa. Sa supposition se confirma. C’était bien du thermolikvit, l’explosif le plus redoutable connu des Terriens.

Depuis qu’il avait prévenu la catastrophe, les pérégrinations de l’ingénieur dans le dédale de galeries avaient pris un caractère ordonné. Au moyen d’ordres mentaux il avait éliminé diverses pannes, observé le fonctionnement rythmique des mécanismes, comme il l’avait fait sur le satellite S-15.

Non, jamais encore l’ingénieur Evguéni Zabara n’avait eu l’occasion de faire un rêve aussi abondant en péripéties, aussi sensé et aussi long.

Combien de temps durera-t-il ? Aujourd’hui, avant de partir pour le midi, Zabara avait juste eu le temps de manger un morceau. La faim le tirailla brusquement. Il se souvint avec regret des « rations du cosmonaute » qui devaient se trouver dans la poche de sa combinaison. Ne sentant pas ses mains, il était dans l’impossibilité de les atteindre. Zabara sentit aussitôt le goût aromatique de la chlorelle. Sa fringale se calma rapidement, à laquelle succéda un agréable sentiment de satiété.

Non, jamais encore Zabara n’avait fait un songe pareil !…

— Ivan Nikolaïévitch, dit le programmeur d’une voix implorante. Sans aucun espoir il regarda la nuque dégagée du constructeur principal du projet « Ura nus ».

Le constructeur était debout près d’une fenêtre du laboratoire et observait attentivement le bassin.

— Il est inutile d’attendre plus longtemps, dit-il sans se retourner.

— Nous pourrions quand même temporiser jusqu’au premier septembre. Hein ?

— Admettons, Anatoli. Renonçons à tout bon sens et attendons. — Le constructeur fit face à son interlocuteur. — Jusqu’à l’automne, comme vous le suggérez. Mais pendant ce temps les robots continueront de creuser et, s’ils atteignent le magma, seront liquéfiés. Ou exploseront. Et puis toute la production déjà stockée sera réduite à néant. Or, du wolfram, ils en ont coulé pas mal à ce jour…

— Je le sais parfaitement, Ivan Nikolaïévitch, coupa le programmeur. J’ai écouté avec vous le dernier radiogramme du Grand.

— Comme vous le dites, je crains que ce soit effectivement le dernier.

Anatoli se mit à réfléchir. On voyait alterner sur son visage le dépit de savoir que le grandiose projet pouvait rester inachevé, ce qui se produirait inéluctablement si le constructeur faisait aboutir son dessein, la volonté déterminée de mener l’entreprise jusqu’au bout, en admettant le risque, et le désir puéril d’élucider ce qui avait bien pu se produire. Pourquoi donc le Grand Cerveau avait-il cessé d’émettre des signaux ?

— Les réserves d’énergie sont quand même prévues pour cinq ans, fit le programmeur dans une ultime tentative. Depuis le lancement trois années seulement se sont écoulées. Le Grand n’aurait pas pu consommer l’énergie aussi vite.

— Je n’en suis pas certain, dit le constructeur en pianotant sur le rebord de la fenêtre.

— Le Grand a dressé lui-même le projet de la mine. Serait-il incapable de surmonter d’éventuelles difficultés ?

— Anatoli Kouzmitch, vous avez probablement oublié qu’aucun signal rassurant n’est parvenu du Grand depuis plus de deux mois.

— Auparavant aussi il y avait eu des intervalles, objecta le programmeur.

— C’est vrai, mon cher Anatoli, acquiesça le constructeur principal. Mais jamais aussi prolongés. Et puis il y a une autre circonstance. Le projet « Uranus » est le premier travail expérimental de ce genre. Je redoute que nos disciples ne se soient fait sauter. Pensez donc, pour ne prendre que le seul thermolikvit, ils en ont plus de 4 000 tonnes. Certes, cela n’entraînerait aucune perte humaine, mais le coût du projet…

— Ivan Nikolaïévitch, je parle au nom du groupe de conception. Attendons ne fût-ce que jusqu’à…

— Je crains que tous les délais raisonnables soient dépassés, fit le constructeur en hochant la tête.

Battant lentement des ailes, l’ornnithoptère s’immobilisa au-dessus d’un monticule. Deux hommes descendirent une échelle branlante.

— Rien ne s’est passé ici depuis trois ans, dit le constructeur principal que le soleil ardent forçait à cligner les paupières.

— Qu’est-ce qui pourrait donc bien changer dans une steppe protégée ? fit le programmeur en haussant les épaules.

Les deux hommes semblèrent hésiter avant d’ouvrir l’accès à la fouille. En effet, l’œuvre de leur vie en était à son dénouement. Que s’était-il passé avec le Grand Cerveau ? Se serait-il avéré incapable de diriger la mine sans l’assistance de l’homme ? Les robots auraient-ils désobéi ? S’agirait-il tout simplement d’une panne d’émetteur ?…

Ils s’éternisaient, tels des nageurs au moment de plonger dans l’eau glaciale.

Subitement le programmeur dévala allègrement le monticule.

— Où vas-tu, Anatoli ? L’entrée se trouve ailleurs, dit Ivan Nikolaïévitch.

Évidemment, au bout de trois ans Anatoli aurait très bien pu ne plus se souvenir de l’emplacement du carré de gazon masquant l’entrée du puits de mine.

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