Vladimir Mikhanovski - La soif

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— Tous les groupes sont prêts, dit-il d’une voix fragile.

Elvan s’approcha du panneau. Il savait déchiffrer rapidement ces hiéroglyphes de sinusoides, les clignotements des circuits et les oscillations des aiguilles.

— Brancher l’alimentation, dit-il quelques minutes plus tard.

Le jeune homme actionna un levier sur le pupitre. Une veine pâle passa lentement au rouge sur l’écran central mais en restant immobile. Les deux hommes regardaient l’écran, l’air soucieux.

— Il ne respire pas, dit l’opérateur à voix basse.

— Amplifie, ordonna Elvan sans quitter des yeux la petite aiguille qui ne voulait pas quitter la position zéro. Par contre, le point lumineux sur l’échelle atteignit presque la cote d’alerte. — Encore, dit Elvan.

Et le miracle se produisit. Non pas un miracle comme ceux auxquels nos ancêtres avaient cru assister en regardant la queue énigmatique d’une comète ou la zébrure mystérieuse dé l’éclair déchirant le ciel, mais un miracle bien terrestre, œuvre des mains intelligentes des hommes.

Den avait recouvré la vie !

Des milliers de veines avaient repris leurs pulsations, les écrans informateurs scintillaient, la fente du déchiffreur vomissait une bande sur laquelle étaient synthétisés les efforts de milliers de gens et de cybersystèmes…

La coupole est recouverte de neige vaporeuse… Le froid est vif et savoureux, il sent bon la golden… La réjouissante confiance en soi… La ville matinale défilant en bas, sous le plancher transparent de l’appareil… Et puis le sinistre instant où le professeur Elvan revit Den en pièces…

— Écriture familière, dit le président. Cette fois-ci encore c’est la tête qui a pris. Il quitta son bureau et, immense, se mit à arpenter la pièce.

— Et avec quelle cruauté barbare ! lança Elvan.

— Comme nous le voyons, toutes les versions s’écroulent l’une après l’autre. Mais, que diable, qui a donc bien pu lever la main sur Den ? ! Le président s’arrêta soudain. Ce n’est peut-être pas un homme… dit-il.

— Qui alors ?

— Il y a encore les robots. Eux aussi ont pris une part active au réglage de Den.

— Mais leurs éducateurs…, commença Elvan.

— Là n’est pas la question, le coupa le président. Il ne faut pas oublier que les robots protéiques sont des systèmes auto-organisés. Une interversion a pu se produire… Quels sont les robots qui se sont occupés du cerveau de Den ?

— Kir.

— Lui seul ?

— Oui.

— Ce Kir, ne serait-ce pas ce grand et beau garçon aux yeux bleus ? demanda le président d’un air songeur.

— C’est lui, acquiesça Elvan. A propos, Kir a participé à trois expéditions cosmiques, notamment sur Alardi.

— Alardi…, répéta le président. Il a peut-être reçu une trop forte dose de radiations pendant le vol…

— Non, Kir a été examiné à la Cité Verte, sa patrie, au retour. Je puis répondre de lui ! dit Elvan avec ardeur.

L’obscurité commençait à pénétrer dans la pièce.

Les deux hommes se taisaient. Ils savaient que Kir avait engrangé des informations exceptionnelles. Tout récemment il avait été doté d’une base protéique : la maladroite boule d’un modèle séculaire avait été transformée en élégante silhouette humaine.

— Tout de même… Ce maillon est pour moi embrouillé, dit le président. Ce robot a longtemps séjourné dans l’espace sans être observé par l’homme…

L’énigme de Den occupait les esprits des Terriens. Les meilleures forces avaient été mobilisées en vue de faire la lumière sur ce forfait sans précédent. Tous les travaux et solennités des Terriens étaient marqués par une alarmante sensation d’inquiétude.

« Là-bas, sous la coupole familière, gît Den, fracassé », lisait-on dans les yeux des gens.

Sur Terre, de même que sur les autres planètes d’ailleurs, les crimes appartenaient depuis très longtemps au domaine du passé. Les gens vivaient dans la franchise et la joie. La tragédie de Den avait assombri tout le monde, tel un nuage masquant le soleil.

Sur le chemin du polygone d’essais, Kir rencontra Elvan. Le professeur salua Kir en souriant. Celui-là s’arrêta.

— Comment va Den aujourd’hui ? demanda Kir. Le robot n’était pas original. A présent c’était en posant cette question que les gens engageaient la conversation. Sur mon secteur le rétablissement est normal.

— Sur les autres les choses sont plus compliquées, dit Elvan en regardant fixement Kir. Soudain Elvan comprit qu’au fond il connaissait mal ce que Kir avait assimilé au cours de son long séjour indépendant sur la lointaine planète Alardi, dans le système du Centaure. Évidemment, maintenant les Alardiens sont les amis des Terriens. Seulement il n’en a pas toujours été ainsi.

Il est notoire qu’au début il avait été très difficile d’établir des contacts raisonnables avec eux. Toutes sortes de malentendus s’étaient fait jour, comme l’évoquent les sphérofilms des premières expéditions dans ce système. A cette époque-là il s’était trouvé des Alardiens pour s’opposer à la paix avec les Terriens. Qui sait, Kir en avait peut-être rencontrés ?… Ces gens sont morts depuis longtemps…

C’est vrai que depuis — plusieurs décennies se sont écoulées depuis l’expédition vers Alardi — Kir a magistralement accompli dans le Système solaire divers travaux lourds de responsabilité : il a dirigé un secteur lors de la construction d’un pulseur à gravitation sur Vénus, il a été navigateur adjoint de l’expédition sur Sirius, il est peu probable…

Seulement pour les robots le temps s’écoule différemment que pour les gens. Or, l’espace et les créatures qui l’habitent sont d’intarissables inventeurs. Cela, Elvan le savait trop bien…

C’est alors qu’il lui vint à l’esprit une idée qui lui fit éprouver cette sensation d’oppression que fait connaître au chercheur l’heureux pressentiment d’être en vue de la solution recherchée.

* * *

L’homme courait dans la rue en haletant. Ses cheveux flottaient au vent, ses yeux flamboyaient. Arrivé devant l’édifice du Conseil, il franchit d’un bond la porte pivotante et, sans reprendre haleine, fonça vers l’ascenseur.

— Elvan, s’étonna le président. Que se passe-t-il ?

— La solution de l’énigme, dit Elvan à brûle-pourpoint.

— Quelle énigme encore ? demanda le président qui ne comprenait pas.

— L’énigme de Den.

— Eh bien, parlez, le hâta le président en s’avançant vers le professeur cramoisi.

— Den a été détruit par… Den, prononça lentement Elvan.

— Quoi ?

— Oui. Den s’est détruit, répéta Elvan.

— Un suicide ? demanda le président avec une note d’incrédulité dans la voix.

- Pas du tout ! A une étape déterminée de son évolution Den a été pris de la soif de connaître. Et un beau jour il a décidé de se connaître. Alors, naturellement…

— Il a commencé par son cerveau, termina le président.

Longtemps encore Elvan et le président conversèrent. Ils examinèrent la question de savoir dans quelle direction orienter l’activité de Den. Ensuite, pour la énième fois, ils s’émerveillèrent de cette indomptable soif d’apprendre qui place les étoiles à portée de la main.

Владимир Михановский. Гостиница “Сигма”. На французском языке.

Перевод сделан по книге : Владимир Михановский. Гостиница “Сигма”. М., “Детская литература”, 1979 Редактор — О. В. Пучков Для старшего школьного возраста.

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