Vladimir Mikhanovski - La soif
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- Название:La soif
- Автор:
- Издательство:Radouga
- Жанр:
- Год:1990
- Город:Moscou
- ISBN:5-05-003201-6
- Рейтинг книги:5 / 5. Голосов: 1
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— Qui donc ?
— Kir ! annonça solennellement Marie. Kir, à propos duquel tu ne cessais de me rabattre les oreilles.
— Kir ? fit Elvan, étonné. Que fait-il à l’Informatorium ?
— On dit qu’il y est en stage. Il se prépare en vue d’une expédition dans le Grand espace.
— 11 t’a chargée de me transmettre quelque chose ?
— Bien sûr ! Un cordial bonjour et encore quelque chose…
— Kir et moi sommes de vieux copains depuis la Cité Verte, dit Elvan. A l’époque je faisais mes premières armes comme laborantin au secteur biologique. Quant à Kir, il venait d’être monté avec des circuits protéiques…
— C’est donc un robot ? Tu ne me l’avais jamais dit. Un garçon tellement agréable…
— Très agréable, sourit Elvan, et le plus instruit de sa classe qui plus est. A propos, ce jeune homme est exactement de seize ans mon cadet.
— Il a donc dix ans ?
— Oui. Pour un robot le temps s’écoule autrement que pour l’homme.
— Soit dit en passant, Kir te transmet une surprise, dit Marie. Elle retroussa sa tunique, sortit d’une poche un petit paquet soigneusement enveloppé dans du plastique et le tendit à Elvan.
— Un livre ! fit celui-là avec étonnement. Et il défit l’emballage avec hâte.
— Ancien, dit Marie.
— A l’époque on imprimait encore sur du papier…
C’était un livre fatigué, ayant perdu sa couverture. « Dieu sait combien de personnes ont lu cet ouvrage avant qu’il ne parvienne ici », songea Elvan.
— Je l’ai lu d’une traite hier soir, aussitôt rentrée de chez Kir, dit Marie.
Elvan ouvrit le livre au hasard et lut.
— J’aimerais bien savoir quel en est l’auteur, dit Marie.
— Difficile à dire… Tu sais ce que je vais faire ? Je vais donner ce livre aux analystes qui planchent sur cette funeste bande perforée… Ils n’ont qu’à essayer d’en déterminer l’auteur d’après la longueur des vers, comme ils s’en targuent. Mais peut-être s’agit-il d’une machine du type « Calliope » ou « Muse-10 » ?
— Non, El, cela a été écrit par un être humain. Et il y a longtemps, quand les gens n’avaient pas encore vaincu la gravitation et l’Espace.
— Des propos aussi catégoriques venant d’une fille qui n’a pas été à même de faire la différence entre un homme et un robot, voilà qui est cocasse ! dit Elvan.
— Tu ferais mieux d’écouter, dit Marie à voix basse. Et, ayant rapidement trouvé la page recherchée, elle lut…
— Il a peut-être écrit ces vers ici, dit Elvan après avoir observé une pause…
— El, et si c’étaient des étrangers venus de l’Espace ?…
— D’où ? demanda Elvan qui n’avait pas compris.
— Eh bien, si la mort de Den est l’œuvre d’un étranger venu de l’Espace, expliqua Marie.
— Des étrangers cosmiques ? répéta Elvan sur un ton goguenard. Tu sais, de pareilles choses ne peuvent avoir été inventées qu’à l’époque de ce poète. Il tapa de la main la poche qui renfermait le vieux livre sans couverture.
Il commençait à faire nuit. Les ombres diffuses s’amalgamèrent pour ne plus former qu un grand voile qui recouvrit la clairière. Le soleil qui se noyait là-bas au bout de la mer lançait ses derniers rayons. Le vent soufflait par rafales, avec une constance perverse.
Marie se leva. La brise plaqua la tunique contre son corps, sculptant l’espace d’un instant sa fine silhouette à la chevelure ébouriffée.
— Partons, la nuit tombe plus vite maintenant, dit-elle. Et puis tu dois arriver à l’heure à la coupole.
Le chemin du retour parut plus facile à Elvan, bien que les alpinistes affirment le contraire. Il se sentait comme un homme qui, après avoir longtemps cheminé dans le désert de Kalahari, aurait asséché une source pour étancher sa soif.
Une rafale contraignit Marie à s’agripper à une liane rugueuse.
— La bourrasque ne risque pas d’emporter ton ornithoptère ? demanda-t-elle en essayant de couvrir le bruit du vent.
— Ne crains rien, je l’ai attaché à notre chêne.
En prenant place dans l’appareil, Elvan dit que cette semaine il serait terriblement occupé et qu’il leur serait probablement impossible de se voir.
— Il existe une autre idée, dit-il. L’énigme du Grand Den sera peut-être percé dans les jours à venir.
— Que dois-je transmettre à Kir ? cria Marie alors que l’appareil, battant ses ailes à palmure, prenait déjà de l’altitude.
— Rien ! Je le verrai bientôt, répondit Elvan.
L’ornithoptère avait depuis longtemps disparu dans le ciel bas, mais Marie était toujours debout aux pieds des rochers, sans réagir aux premières gouttes de pluie…
« Je voudrais quand même pouvoir me regarder de côté. Voir mes gestes, ma démarche, l’expression de mon visage. J’ai certainement examiné une centaine de photos de moi et je me suis regardé un nombre incalculable de fois dans un miroir, mais, chose étrange, je suis dans l’incapacité la plus totale d’imaginer mon visage. N’importe quel autre visage, tant que vous voulez. Mais le mien, rien à faire ! Connais-toi toi-même ! C’est peut-être le plus difficile. »
Quand a-t-il fait cette inscription ? A l’époque de la Cité Verte, pardi ! Elvan posa le journal sur ses genoux et se mit à réfléchir. Avant de mourir Den avait-il lui aussi réfléchi sur la question de savoir comment se connaître soi-même ? Comme il aimait dans son « enfance », aussitôt après le montage du bloc intelligence, poser des questions ! Combien insondable, combien avide était sa mémoire !
Quand on songe seulement que Den recommencera bientôt à vivre et à penser… De nouveau il lancera quotidiennement à Elvan son tonitruant « Bon matin », lira, pendant ses loisirs, des fragments de poèmes et fredonnera doucement des chants de tribus disparues depuis longtemps de la surface de la Terre…
Les monteurs avaient déjà laissé la place aux régleurs. L’attente touchait à son terme. La Terre tout entière, le Système solaire suivaient la marche des travaux. Mais Den redeviendra-t-il celui qu’il avait été ? Aura-t-il conservé son incomparabilité, ses mots favoris, ses intonations malignes, sa manière de siffloter dans les moments difficiles ? Cette question préoccupait beaucoup Elvan depuis quelques jours.
Elvan disposait d’une heure de libre. Goûtant la tranquillité, il était assis devant le pupitre du confortable kiosque de commandement. Il examinait avec satisfaction le vieux journal qui traînait dans le tiroir du bureau.
« La chose la plus pernicieuse dans la vie, c’est d’avaler des couleuvres… » Cette inscription avait été faite après une discussion avec l’académicien Delion, à l’époque où Elvan apprenait à nager à son chouchou de Kir. Il avait alors eu une sérieuse, très sérieuse prise de bec avec le savant…
Elvan feuilletait lentement le journal. Le nom de Marie apparaissait de plus en plus fréquemment. Elvan connaissait ces lignes par coeur, maintenant il regardait seulement la date et le lieu afférents à ces inscriptions. Le lac du Repos… la Lune, le cratère Aristarkh, la base des alpinistes… l’île des Pisciculteurs…
Le signal d’appel s’alluma sur le pupitre et Elvan se leva brusquement. Il sortit sous la coupole qu’illuminaient des éclairs qu’aucun fracas n’accompagnait — les bruits de l’orage tardif ne pénétraient pas dans la résidence de Den — et gagna le poste de dispatching au moyen d’un tapis roulant.
Le panneau de commande était éclairé par des lampes multicolores. Un jeune homme aux joues roses se porta à la rencontre d’Elvan. Le regard qu’il adressait au professeur était admirateur.
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