Robert Silverberg - Operation Ganymède

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Cosmodrome numéro 7. Le grand jour était arrivé. Le jour du grand voyage. Un voyage que Kenedy redoutait. Les réacteurs soufflaient un vent chaud sur la vaste plaine aride du New Jersey, où se tenait, solitaire, le vaisseau spatial.
Lugubre, il fixait l'engin qui, bientôt, l'emmènerait dans l'espace, en pensant au dernier voyage… à la mort !

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— Qu’y a-t-il, Dave? Tu veux me parler?

Le jeune homme hocha la tête:

— Si cela ne te dérange pas.

Kennedy haussa les épaules et désigna de la tête une table en retrait, pour le cas où Spalding serait en veine de confidences gênantes.

Quand ils furent installés, le jeune homme le regarda directement et fit:

— Puis-je te parler en toute franchise, Ted?

Visiblement mal à l’aise, Kennedy lança:

— Bien sûr. Bien sûr. Qu’est-ce qui te turlupine?

— L’opération Ganymède, voyons!

Feignant de ne pas comprendre, Kennedy soupira:

— T’as raison, c’est un boulot considérable, bientôt, nous serons tous sur les genoux.

Outré, Spalding s’étonna:

— C’est tout ce que tu trouves à dire!

Kennedy ignora superbement les yeux pétillants de passion qui semblaient vouloir le sonder et répondit le plus calmement du monde:

— Ben ouais! Qu’y a-t-il d’autre à dire?

On eût dit que Spalding n’attendait que cela pour exploser:

— Mais, c’est la plus grande trahison de tous les temps! La plus grande crapulerie du monde! Cette affaire pue d’un bout à l’autre. La SDEE veut priver des créatures innocentes de leur droit! De leur bien! Par la force! Comment peut-on accepter de convaincre le public du bien-fondé d’un tel acte de barbarie?

Le jeune homme avait débité sa tirade d’une seule haleine. Kennedy crut un moment qu’il allait s’étrangler de rage. Il le laissa reprendre son souffle et remarqua sur un ton dégagé:

— Je ne vois toujours pas où est le problème. Ganymède est un produit commercial comme un autre. Après tout, pourquoi vendre la lessive machin en toute bonne conscience et se taper la tête contre les murs à propos de créatures vaguement humaines qui ne nous sont rien?

La voix se fit profonde, presque paternaliste:

— Écoute, Dave, si tu tiens absolument à introduire des considérations morales dans cette affaire, personne ne te suivra. Comprends qu’il y a non seulement de gros sous en jeu, mais aussi une machine puissante décidée à aller jusqu’au bout de son entreprise. Et puis, personne n’est tout à fait blanc dans cette agence, pas même moi. Regarde le contrat de la Compagnie Minière des Bauxites…

— Mais c’était autre chose, coupa Spalding sur un ton irrité. Cette fois-ci, il ne s’agit plus de raconter des petits bobards à propos de risques de pollution, mais d’aider à tuer des créatures qui ne demandent rien. Tout cela par pure avidité. Moi, je n’ai aucune envie de tremper dans cette affaire. Je démissionne!

— Du contrat ou de l’agence?

— De l’agence!

Kennedy se contenta de hocher la tête d’un air pensif. Spalding lui avait toujours paru trop fougueux, immature même. Au bout d’un moment, il cessa de mâchonner son steak et fit:

— Mais pourquoi me dire tout ceci à moi?

Spalding eut un geste vague:

— Je sais que nous ne sommes pas des intimes, mais j’avais besoin de parler à quelqu’un qui me comprenne. J’ai écouté ton intervention tout à l’heure, et je voulais te soutenir quand Watsinski m’a cloué le bec. Mais cela ne m’empêche pas de penser que cette affaire est dégueulasse. Demande donc à Marge…

— Laisse ma femme en dehors de tout ceci. O.K.? coupa Kennedy furieux.

Puis, retrouvant son calme:

— Tu quitterais vraiment l’agence à cause de ce contrat?

— Oui. Je suis un créatif publicitaire, pas un assassin. J’ai passé mon temps à esquiver des tas de crapuleries, dans cette maison, bien content de rester à l’ombre. Et voilà-t-il pas qu’on me sort de ma planque pour me confier des responsabilités. Mais je n’ai rien demandé, moi. J’ai toujours pas compris ce qu’ils me veulent!

— Ils veulent te tester, c’est évident.

Spalding eut un reniflement sec et sans humour. Les yeux étincelants de défi, il cracha:

— Me tester? Ils verront de quel bois je me chauffe! Je suis certain que tout était manigancé d’avance. C’est même pour cela que Watsinski m’a rabattu le caquet comme il l’a fait. Mais il ne me fera pas le coup deux fois, c’est moi qui te le dis! Ces parodies de réunions créatives spontanées me donnent la nausée. (Il eut un sourire amusé et conclut:) Je ne suis pas dans la pub pour rien.

— Soit. Mais, je te conseille de réfléchir avant de démissionner. Dinoli a le bras long. Tu seras grillé, fait comme un rat, dès que tu auras franchi la porte. Et après cela, je doute que tu trouves ne serait-ce qu’une place d’éboueur dans tout le pays. Dinoli déteste qu’on le brave.

— Je le sais. De toute façon j’ai pas l’intention de chercher un autre emploi.

Kennedy ne put s’empêcher d’éprouver un sentiment d’inquiétude face à l’entêtement de Spalding. Il le savait pénible, certes, mais pas inconscient à ce point.

— Et alors? Que feras-tu pour vivre? s’enquit-il posément.

— J’écrirai.

Kennedy décida de lui ôter ses illusions sur-le-champ:

— Oublie la télé: Dinoli a des relations dans ce secteur. Quant au journalisme, inutile d’y songer, le frère de Dinoli contrôle 80 % des quotidiens publiés dans ce pays.

Spalding regarda fixement Kennedy qui croyait lui avoir cloué le bec et annonça:

— Je vais écrire des livres, de vrais romans! Pas des scénarios ou des articles. Des livres! J’ai toujours rêvé de devenir écrivain. Tu comprends?

Atterré, Kennedy secouait la tête. Spalding poursuivait sur un ton triomphal:

— C’est vrai, j’ai toujours rêvé de devenir célèbre. D’ailleurs, on ne peut pas dire que je manque de talent.

— O.K. Mais, même en supposant que ton premier bouquin soit un best-seller, où iras-tu avec deux mille dollars environ par an? Par les temps qui courent, deux mille dollars, c’est pas bézef!

— C’est pas grave, je m’en sortirai quand même.

Kennedy se fit l’effet d’un homme essayant de sauver quelqu’un de la noyade malgré lui.

À bout d’arguments, il demanda:

— T’as pas envie de te marier? T’as bien une petite amie, des projets…

Spalding coupa, sur un ton désabusé:

— Oh! ma petite amie peut attendre. Elle attend déjà depuis si longtemps… Nous avons pensé au mariage, mais c’est pas facile…

— Justement, persistez! Une vie familiale te stabilisera. J’espère que t’as parlé à personne de ton désir de démissionner?

Spalding secoua la tête:

— Non. J’attendais la réunion de ce matin. Je t’avoue que je suis déçu…

— O.K. Mais fais pas de bêtises. Reste encore un peu. Le temps de réfléchir à tête reposée…

Kennedy cessa brusquement de parler, se demandant pourquoi il se donnait tant de mal à convaincre Spalding. Ce n’était pas son affaire, après tout. Il conclut néanmoins:

— Ne rue pas dans les brancards. Donne-toi une quinzaine de jours, histoire de voir venir.

Après un long silence maussade, Spalding secoua la tête et admit:

— T’as peut-être raison, Ted. À la réflexion, il se pourrait que je puisse avoir une influence positive sur ce projet.

Il eut un sourire amusé et taquina:

— Toi, t’es totalement acquis aux principes de l’agence, hein? Entièrement dévoué à Dinoli, à ce que je vois.

Kennedy eut un sourire averti et dit:

— Dinoli n’est pas un saint, c’est vrai. Mais je ne suis pas un ange non plus. Disons simplement que je ne crois pas beaucoup à la vertu. Alors, je garde mon boulot, la conscience tranquille.

— C’est ce qu’on dit… murmura le jeune homme si bas que Kennedy dut tendre l’oreille et demander:

— Pardon?

Spalding s’était déjà levé et s’apprêtait à partir. Il lança:

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