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Robert Silverberg: Au temps pour l'espace

Здесь есть возможность читать онлайн «Robert Silverberg: Au temps pour l'espace» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1982, ISBN: 2-265-01969-0, издательство: Fleuve Noir, категория: Фантастика и фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Robert Silverberg Au temps pour l'espace

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Voici donc un roman de Science-Fiction où l’un des maîtres du genre nous emmène dans le futur de l’humanité, en déployant des trésors d’imagination, tout au long d’une intrigue comportant un réel intérêt humain.

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Un rugissement naquit, puis s’enfla, le vaisseau oscilla un peu durant sa courte lutte avec l’attraction terrestre, puis se libéra et bondit dans l’espace.

Peu après, un foudroyant silence éclata littéralement, lorsque, abruptement, les moteurs se turent. Ensuite, ce fut l’étourdissant instant de chute libre, immédiatement suivi du choc causé par la mise à feu des tuyères latérales inclinant le petit vaisseau jusqu’à l’horizontale. La pesanteur artificielle s’enclencha : le décollage avait été absolument impeccable. Il ne restait plus, à présent, qu’à attendre que Vénus approche.

Les jours s’écoulèrent avec lenteur. Alan passait alternativement du cafard à l’exubérance. Pendant ses moments d’abattement, il se disait qu’il allait se casser le nez sur Vénus, qu’il ne faisait que se fourvoyer dans une nouvelle impasse, que Cavour n’avait jamais été qu’un désaxé à tendances paranoïaques et que l’hyperpropulsion n’existait que dans les rêveries absurdes des simples d’esprit.

Mais au plus fort de ses périodes d’exaltation, il se voyait retrouver l’astronef de Cavour, puis construire une flotte d’hypernefs ; il touchait les étoiles les plus lointaines du doigt. Il ferait le tour de l’espace comme, deux ans plus tôt, il avait fait le tour de la Terre. De Canope à Deneb, de Rigel à Procyon, il les visiterait toutes. De soleil en soleil, et d’un bout à l’autre de l’Univers.

L’ovale resplendissant de Vénus brillait de plus en plus intensément. La couche nuageuse qui enveloppait la planète sœur de la Terre se tordait sur elle-même, bouillonnait, tourbillonnait.

Vénus était un monde totalement inconnu. Des colonies terriennes s’étaient implantées sur Mars et Pluton, mais l’atmosphère corrosive et empoisonnée de Vénus, sa fournaise insoutenable, l’avaient fait délaisser. Le jugement de Cavour était tout à fait véridique : inhabitée et inhabitable. Rendre Vénus vivable aux Terriens aurait coûté des milliards de milliards de crédits. Il existait bien trop de planètes habitables dans les systèmes solaires, même très éloignés, pour qu’un tel investissement soit rentable.

Le vaisseau plongea dans la couverture nuageuse. De longues écharpes de vapeur grise et chaude filaient le long du Cavour. Alan surgit soudain en dessous des nuées. Il naviguait maintenant en pilotage manuel, relayant l’ordinateur pour tenter de suivre du mieux qu’il pouvait l’ancienne orbite suivie par Cavour. Il plaça son engin sur orbite d’attente stationnaire à 30,5 kilomètres de la surface planétaire, et à un angle de 25° avec le plan équatorial ; puis il régla ses écrans pour un repérage en détail.

Il se trouvait à la verticale d’une vaste plaine aride recouverte d’une poussière tourbillonnante. Le ciel était d’une couleur invraisemblable, un mélange brumeux de bleus et de verts qui tranchaient sur une lueur rose omniprésente à l’arrière-plan ; sous son vaisseau, l’air était gris sombre. Pas un rayon de soleil ne transperçait cet épais linceul de vapeur qui noyait la planète. Seule une vague lueur diffuse traversait le brouillard. Les montagnes abruptes qui s’élevaient dans la plaine ne projetaient aucune ombre.

Pendant cinq heures, Alan scruta ce désert sans fin tandis que son vaisseau dérivait lentement d’ouest en est. Il avait espéré repérer quelque vestige du campement de Cavour : une cabane, un bout de route, un tas de matériel rouillé, enfin, quelque chose… Mais il était conscient que c’était sans espoir. S’attendre à trouver quelque signe que ce soit avait été incroyablement naïf de sa part. Au cours des treize siècles écoulés, les vents de Vénus, gorgés d’acidité, avaient certainement détruit toute trace du site, en admettant que le vieil homme ait bien atteint la planète sans encombre ; ce qu’Alan ne savait même pas.

D’un air lugubre, Alan s’acharnait à observer la plaine, son humeur épousant celle du spectacle désolé qu’il contemplait en dessous de lui. Même de cette altitude, il pouvait distinguer les tourbillons de poussières qui dansaient au-dessus de ravins arides et desséchés, creusés dans la nuit des temps par quelque rivière d’on ne sait quel acide ; il voyait des dômes de roc nu, comme des crânes enchâssés dans le désert. Mais il n’apercevait pas le moindre signe prouvant que cette planète ait jamais été animée par une vie quelconque.

« Peut-être Cavour s’était-il posé à des milliers de kilomètres, songea Alan. Peut-être n’était-il même jamais arrivé jusque-là ! »

Peut-être, peut-être… Des « peut-être », il y en avait des millions…

Ce voyage sur Vénus avait été un pari complètement cinglé dès le départ. Il se demanda si Max Hawkes aurait tenu un pari sur sa réussite finale. Pour tout ce qui était intuition, Max avait été infaillible.

« Bon, se dit Alan, eh bien, maintenant, il me faut une intuition. Où que tu sois, Max, aide-moi encore un coup. Envoie-moi un peu de ta chance. Il me la faut, Max…»

Il entamait sa huitième révolution. Et il ne voyait rien.

Rien de rien.

Le « jour » vénusien durerait encore de nombreux mois terrestres ; il n’avait donc pas à craindre que l’obscurité le rattrape. De toute façon, la vague lueur perçant à grand-peine l’épaisseur des nuages ne lui était pas d’une grande utilité : la vision oculaire était sans doute le moyen d’investigation dont il dépendait le moins. En effet, son vaisseau était équipé de tout l’éventail habituel de détecteurs. Des senseurs infrarouges pouvaient distinguer n’importe quelle zone de dix mètres carrés ou plus, dont la température différait de un degré avec celle du terrain environnant. Toute information insolite de la surface était immanquablement repérée par balayage radar. Les sonars détectaient la moindre cavité souterraine. Le vaisseau émettait également cinq mille fois par seconde des gerbes de rayons qui recherchaient, par analyse holographique, les textures autres que sables et roches.

Son astronef regardait le sol par un million d’yeux perçants. Et ces yeux ne voyaient strictement rien.

Ils continuèrent à chercher pendant qu’Alan dormait. À son réveil, il interrogea l’ordinateur : réponse négative. Il s’en était douté. Et maintenant ? Que faire ? Effectuer une nouvelle révolution ? Il s’était maintenu sur l’orbite qu’avait programmée Cavour pour son approche, et il s’avérait, de toute évidence, qu’il n’en sortirait rien. Il était fort possible que Cavour ait décidé de modifier sa ligne d’approche à l’arrivée.

— On change d’orbite, annonça Alan à l’ordinateur. Dérive latérale, cinq degrés est.

Le vaisseau obéit, mais après quatre heures passées à graviter sur cette nouvelle orbite, il n’y avait toujours rien de positif.

Alan effectua une nouvelle dérive. Puis une autre. Et encore une.

Au bout de trois jours, il se trouvait à 90° de son plan initial, survolant Vénus du nord au sud. Il était persuadé, à présent, qu’il courait à l’échec ; mais il se refusait à abandonner. Pas encore. Pas déjà… Il n’avait pas fini de passer au peigne fin la surface entière de la planète. Et ne tournant qu’à peine sur son axe, Vénus ne l’aidait pas beaucoup ; c’est lui qui devait se déplacer de région en région pour observer le sol. L’un des écrans de l’ordinateur affichait en permanence une carte des deux hémisphères de Vénus, où un quadrillage gris indiquait les zones déjà explorées. Il restait si peu de surface à inspecter !…

Ding !

C’était le détecteur de masse métallique proclamant fièrement qu’il avait découvert quelque chose.

Une fraction de seconde plus tard, les écrans du sonar et du radar s’illuminaient, l’analyseur reproduisait une image holographique clignotante, les infrarouges émettaient leur signal et une demi-douzaine d’autres détecteurs confirmaient la trouvaille.

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