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Robert Silverberg: Au temps pour l'espace

Здесь есть возможность читать онлайн «Robert Silverberg: Au temps pour l'espace» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1982, ISBN: 2-265-01969-0, издательство: Fleuve Noir, категория: Фантастика и фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Robert Silverberg Au temps pour l'espace

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Voici donc un roman de Science-Fiction où l’un des maîtres du genre nous emmène dans le futur de l’humanité, en déployant des trésors d’imagination, tout au long d’une intrigue comportant un réel intérêt humain.

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Considérons le problème auquel se heurterait une fourmi essayant de traverser un morceau de tissu de trente mètres de long. La fourmi devra marcher, et marcher, et marcher encore, faire une infinité de pas, pour aller d’un bout à l’autre. Par contre, si le tissu est replié – donc déformé – de telle manière qu’il ne mesure que quelques centimètres d’épaisseur, et que l’on transperce tous les plis avec une aiguille, la fourmi pourra se faufiler par le trou ainsi pratiqué en un rien de temps.

Il en est de même avec l’univers. Tant que les astronefs devront se déplacer en ligne droite, d’une étoile A vers une étoile B, à une vitesse impitoyablement limitée, de tels voyages seront obligatoirement terriblement longs, étant donné les immensités séparant les astres entre eux. Mais qu’adviendrait-il si l’on découvrait une quelconque manière de déformer l’espace, de le replier, le plisser en quelque sorte, et de faire passer un vaisseau à travers ses plis, comme une aiguille dans une étoffe ? Si seulement on arrivait à produire un champ de force assez puissant, tout autour de l’astronef – si l’on pouvait exercer une surtension en ce point précis de la trame spatio-temporelle afin de contracter momentanément et localement l’Univers – alors, la limite imposée par la vitesse de la lumière n’aurait plus aucune importance. Il faut cesser de s’acharner à vaincre le problème de la vélocité ; il vaut mieux affronter celui de la distance. Il faut distordre l’espace et raccourcir la distance à parcourir.

Toute cette partie de la théorie, c’était de l’histoire ancienne pour Alan. Les cinq premiers paragraphes de Cavour étaient clairs comme de l’eau de roche. Au sixième, il commença à patauger sérieusement ; au bout de trois pages, sa tête lui semblait prête à éclater. Le niveau mathématique de Cavour était trop élevé pour lui.

— Je veux comprendre, dit-il à Jesperson. Je le veux absolument ! Mais la volonté ne fait pas tout. Je croyais que mes connaissances mathématiques seraient suffisantes pour suivre Cavour, mais je dois bien admettre que tel n’est pas le cas !

— Vous pourriez peut-être suivre des séances d’enseignement sous hypnose ? Ou bien…

— Mais non, répondit Alan d’un air malheureux. À quoi cela servirait-il ? Cela me prendrait au moins cinq ans de cours intensifs rien que pour piger les concepts de base. Et, de toute manière, je ne posséderai jamais cette espèce de compréhension intuitive des chiffres qu’ont les vrais mathématiciens.

— Avec les ordinateurs.

— Ils n’ont que la valeur des informations qu’on leur donne. « Si tu veux lui faire sortir ses tripes, fais-y rentrer tes tripes ! » Vous vous souvenez de cette vieille maxime de programmateurs ? Je n’aurais même pas la moindre idée de ce qu’il faudrait commencer par leur faire faire !

Calmement, Jesperson demanda :

— Êtes-vous absolument déterminé à mener ce projet, tout seul, jusqu’au bout ?

— Que voulez-vous dire ?

— Jusqu’ici, vous avez fait le boulot de toute une armée en tenant tous les rôles : du général au simple soldat, en passant par le sergent. C’est vous qui avez écumé le monde entier pour retrouver la trace de Cavour. C’est vous qui êtes parti pour Vénus, et seul. C’est vous qui avez recherché ce carnet sur cette planète déserte et atrocement hostile. Et maintenant, vous voulez résoudre ce casse-tête mathématique tout seul encore. Est-ce que vous allez aussi construire le vaisseau ? Enfin, Alan ! Max Hawkes a fait de vous un homme riche. Servez-vous de cette fortune ! Tenter de mener cette affaire comme un vieux loup solitaire, cela n’a pas de sens, voyons ! Ce que vous avez accompli jusqu’ici est déjà colossal, mais ce serait de la folie pure et simple que refuser d’admettre les limites de l’être humain… Alors bon, d’accord, vous n’êtes pas un génie en maths ! Eh bien ! vous n’avez qu’à vous en payer un !

Alan en resta tout songeur. Il réalisa que, obnubilé par son idée fixe, il n’avait même pas pris le temps d’envisager une stratégie, d’organiser l’utilisation des ressources dont il disposait. À l’instar de Cavour, il tentait d’être le génie solitaire œuvrant en secret pour offrir au monde un miracle. Mais voilà : Cavour avait fini sous la forme d’un minuscule tas d’os desséchés, paumé sur une planète de cauchemar.

— D’accord ! dit-il enfin. Comme à l’accoutumée, vous êtes la sagesse même, et moi, je ne vois pas plus loin que le bout de mon nez. Nous allons engager un mathématicien.

— Des mathématiciens ! corrigea Jesperson.

— Des mathématiciens.

— Et des ingénieurs, et des physiciens, et un type capable de vous monter un laboratoire. Et puis un roboticien qui pourra vous dire comment et quoi programmer. Et puis aussi…

— Mais où trouverai-je l’argent pour tout ça ?

— Ça, c’est moi qui m’en charge.

Au début, Alan se sentit un peu comme la cinquième roue du carrosse. Il avait toute une équipe avec lui, à présent : six hommes pour commencer, puis neuf, onze, et finalement quatorze. Un directeur de production s’occupait de la coordination. Jesperson faisait rentrer des sommes considérables, en jouant sur de mystérieuses manipulations financières qui, d’une manière ou d’une autre, arrivaient encore à faire fructifier le capital d’Alan malgré les énormes ponctions auxquelles celui-ci se livrait. C’était une bonne équipe, capable et motivée ; mais, lui, à quoi servait-il vraiment ? Il n’était pas un savant. Sûrement pas un financier. Encore moins un mathématicien ! Il n’était qu’un Spacio qui avait échoué sur Terre, plus jeune que quiconque travaillant pour lui, et qui amenait l’argent pour un ouvrage auquel d’autres s’attelaient. Et encore, ce n’était même pas véritablement son argent. Hawkes l’avait gagné et Jesperson le faisait rapporter !…

Durant les deux ou trois premiers mois, ce genre de pensées plongeaient constamment Alan dans la déprime. Il lui arrivait de ne pas mettre les pieds au laboratoire pendant trois jours de suite, avec la sensation qu’il n’avait rien à y faire. Mais son état d’esprit se modifia progressivement. Sa manière de voir les choses ne fut pas altérée par un événement particulier ; elle se transforma, au contraire, par l’accumulation d’une infinité de petits détails.

Il en vint à considérer que sans lui, sans son obsession du voyage supraluminique, rien de tout cela n’aurait existé maintenant.

Il avait pourchassé la théorie de Cavour sur deux planètes. Il avait persisté à croire en quelque chose que le monde entier avait considéré comme une fantasmagorie. Il avait rassemblé cette équipe, et il en était le trait d’union.

De plus, il participait de plus en plus au travail. Si toute la partie mathématique se jouait à mille lieues de sa compréhension, il n’en était pas de même pour le côté technique. Il tenait sa place, travaillant avec les robots, au fur et à mesure qu’ils transformaient des calculs écrits en instruments bien réels. Chaque petite crise, chaque petit triomphe le trouvait solidaire. Il appréciait, vite, et plus d’une fois, il vit le premier comment sauter un obstacle, d’une façon que les autres, de formation technique plus conventionnelle, n’auraient pas osé tenter. Lorsque le projet eut six mois d’existence, Alan avait cessé de se sentir inutile. Il était la clef de voûte, et chacun en était conscient.

Ils avaient maintenant quitté leurs locaux provisoires pour emménager dans un bâtiment moderne de fière allure, à environ cent soixante kilomètres de York. Alan l’avait nommé Laboratoire Max Hawkes. L’équipe formée par Alan travaillait là, sans ménager le temps ni la peine, cherchant à construire ce que Cavour avait écrit, à force d’expérimentations. Au début, chaque jour les voyait se fourvoyer dans une impasse ou tomber dans un piège.

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