Robert Silverberg - Au temps pour l'espace

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Voici donc un roman de Science-Fiction où l’un des maîtres du genre nous emmène dans le futur de l’humanité, en déployant des trésors d’imagination, tout au long d’une intrigue comportant un réel intérêt humain.

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Ce qu’il en vit ne correspondait que rarement aux descriptions qu’il avait pu lire dans les documents de bord du Valhalla. La difficulté majeure, c’était que la plupart des livres du vaisseau avaient été embarqués lors de son premier armement, qui remontait à 2731. Le visage de l’Europe s’était presque totalement transformé depuis lors.

De modernes immeubles étincelants jaillissaient de terre là où des maisons vénérables s’y étaient accrochées pendant plus de mille ans. Un pont qui brillait sous le soleil reliait d’un bond Douvres et Calais ; et partout, toutes les rivières étaient enjambées à chaque instant par d’autres ponts facilitant les communications entre les différents États de la Fédération Européenne. Ici et là, subsistaient quelques monuments, vestiges du passé : la tour Eiffel, ridiculisée par l’immensité des gratte-ciel qui l’entouraient, lançait encore sa flèche arachnéenne vers le ciel de Paris. Notre-Dame existait encore, elle aussi. Mais tout le reste de Paris, cette ancienne cité de haut lignage, sur laquelle Alan avait lu tant de choses, tout avait été depuis longtemps balayé par l’implacable marche des siècles.

À Zurich, il visita l’institut Lexman du Voyage Sidéral, comme prévu, ce grandiose ensemble de bâtiments édifiés grâce aux droits qu’avait rapportés l’invention du système Lexman de propulsion spatiale. Une magnifique statue de deux cents mètres de haut y avait été érigée à la mémoire d’Alexandre Lexman, celui qui, le premier, avait, en 2337, mis les étoiles à la portée de l’humanité.

Alan parvint à obtenir une entrevue avec l’actuel directeur de l’institut, mais ce fut tout, sauf un cordial entretien profitable aux deux parties en présence. Cette rencontre eut lieu dans un bureau, au milieu de souvenirs commémorant le fameux vol expérimental de 2338.

— Voilà, je m’intéresse aux travaux de J.H. Cavour, fit Alan, en guise d’entrée en matière.

À la seconde même, il comprit, en voyant l’expression glaciale qui apparut sur le visage du savant, qu’il avait commis l’Erreur.

— Je reconnais, poursuivit-il néanmoins, que cela peut paraître bizarre de venir à l’institut Lexman pour faire des recherches sur Cavour, mais…

— Cavour est aussi éloigné de Lexman qu’on peut l’être, mon jeune ami. Cavour était un rêveur ; Lexman, lui, un bâtisseur.

— Lexman a réussi, mais comment savez-vous que Cavour n’en a pas fait autant ?

— Parce que, mon jeune ami, le voyage supraluminique est tout simplement impossible. C’est une rêverie fumeuse, un mirage…

— Voulez-vous dire que même ici, on ne poursuit aucune recherche sur le voyage supraluminique ?

— Les termes de nos statuts, édictés par Alexandre Lexman lui-même, sont extrêmement précis : nous devons travailler à l’amélioration du voyage spatial. Nulle part il n’est question de rêves éveillés, de délires ni de poésies ! Aucune recherche sur cette – hum – « hyperpropulsion » n’est menée à l’intérieur de l’institut, et jamais il n’en sera autrement tant que nous resterons fidèles à l’esprit d’Alexandre Lexman !

Alan eut grand-peine à se retenir de hurler que Lexman avait été un pionnier audacieux et téméraire, qui, lui, n’avait jamais peur de foncer à la première occasion, ne se souciant jamais de la dépense ou de l’opinion publique. Mais il était évident que les « penseurs » de l’institut avaient depuis longtemps fossilisé leur cerveau sous les stéréotypes. Inutile de gaspiller son souffle à tenter de discuter avec eux.

Découragé, il reprit son voyage et s’arrêta à Vienne, pour l’Opéra. Max avait toujours voulu l’emmener en vacances dans cette ville, pour y écouter Mozart, et Alan sentait que par respect pour sa mémoire, il le lui devait. Il assista donc à la représentation de plusieurs opéras, en songeant qu’ils avaient plus de deux mille ans. Les grands airs mélodieux et vibrants lui plurent énormément, par contre, les intrigues le déroutèrent profondément.

À Ankara, il alla voir un spectacle de cirque, à Budapest, une partie de football, et à Moscou, un combat de lutte en apesanteur. Puis il se dirigea vers les confins de la Sibérie, là où Cavour avait passé les dernières années de sa vie, pour s’apercevoir que cette morne étendue de toundra, si pratique pour l’expérimentation spatiale en 2570, était devenue une ville trépidante et ultra-moderne de cinq millions d’habitants. Le site dont Cavour avait fait sa base était depuis longtemps englouti par le béton.

La foi d’Alan en la pérennité des réalisations humaines fut quelque peu ragaillardie par sa visite en Égypte. Là, il put contempler les pyramides : elles avaient sept mille ans et semblaient taillées dans la même éternité que les étoiles.

Le premier anniversaire de son abandon du Valhalla le trouva en Afrique du Sud. De là, il prit la route de l’est, traversa la Chine, puis le Japon, les îles incroyablement industrielles du grand Pacifique ; puis, des Philippines, il prit une fusée express qui le ramena sur le continent américain. Il employa les quatre mois suivants à sillonner les États-Unis, et c’est bouche bée qu’il admira le Grand Canyon et les autres parcs naturels de l’ouest. À l’est du Mississippi, la vie était radicalement différente : seule l’étendue de terre entre York et Chicago était restée vierge de construction.

Novembre s’achevait presque lorsqu’il revint à York. À l’aéroport, Jesperson était là pour l’accueillir et ils rentrèrent tous deux chez Alan. Le jeune homme était resté absent pendant une année entière. Un peu plus musclé, un peu plus lourd, il avait maintenant 18 ans. Du garçon aux yeux écarquillés qui avait laissé tomber le Valhalla un an plus tôt, plus grand-chose n’était demeuré intact. Il avait évolué intérieurement.

Mais un aspect de lui n’avait pas changé, sinon dans le sens d’une détermination encore plus farouche : celui qui le poussait à espérer qu’il soulèverait le voile lui cachant le secret du voyage supraluminique.

Il était pourtant découragé. Son voyage lui avait révélé une amère vérité : nulle part sur Terre on ne faisait de recherches sur l’hyperpropulsion. Ou bien on avait essayé et abandonné en considérant que c’était sans espoir, ou bien, comme à Zurich, on avait condamné l’idée d’emblée.

— Avez-vous trouvé ce que vous cherchiez ? demanda Jesperson.

Lentement, Alan secoua la tête.

— Je n’en ai même pas vu l’ombre. Et j’ai pourtant fait du chemin ! (Il observa l’avocat un instant.) À combien s’élève ma fortune, maintenant ?

— Eh bien, comme ça, à l’improviste, heu… (Jesperson réfléchit, puis dit :) Environ un million trois cent mille, je pense. J’ai fait quelques bons placements, cette année.

— Parfait ! fit Alan d’un hochement de tête approbateur. Continuez à leur faire faire des petits. Il se pourrait que je décide d’ouvrir mon propre laboratoire de recherches, un de ces jours, et nous aurons besoin, alors, de tout cet argent… jusqu’au dernier crédit.

Mais le lendemain, au courrier du matin, un colis arriva qui devait grandement modifier les projets d’Alan. C’était un petit paquet épais, bien enveloppé ; l’adresse de l’expéditeur était ainsi rédigée : « Dwight Bentley », et un numéro, à Londres.

Alan, sourcils froncés, réfléchit un moment avant de se rappeler à qui correspondait ce nom. Soudain, cela lui revint : Bentley était le sous-directeur de l’Institut de Technologie de Londres, l’ancienne école de Cavour. Alan et Bentley, un certain après-midi de janvier, avaient eu une longue conversation au sujet de Cavour, des voyages spatiaux et des espoirs que nourrissait Alan de découvrir l’hyperpropulsion.

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