Isaac Asimov - Némésis

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Némésis: краткое содержание, описание и аннотация

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Alors que la conquête spatiale commence, une colonie spatiale, Rotor, fuit le système solaire de la Terre pour s'installer près d'une autre étoile : Némésis. Rapidement, les élites de cette nouvelle arche découvrent que Némésis se dirige droit vers la Terre et qu'elle va provoquer sa destruction. Dans l'impossibilité de prévenir la Terre, ils recherchent le moyen d'éviter cette catastrophe.
Et si la solution venait de Erythro, l'étrange planète que les hommes ont décidé d'explorer, ou alors de cette petite fille qui semble posséder de biens étranges pouvoirs …

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— Mais, Janus, on ne pourra pas toujours garder son existence secrète.

— Je n’en ai pas l’intention. Une fois sortis du système solaire, tous les Rotoriens sauront où nous allons. Jusque-là nous ne préviendrons qu’un minimum de gens et le plus tard possible. »

Insigna, un peu honteuse, s’avoua que sa promotion réduisait la force de ses objections. Une autre fois, Pitt lui dit : « Et votre mari, alors ?

— Quoi, Janus ? » Insigna fut aussitôt sur la défensive. « C’est un Terrien, je crois. »

Elle pinça les lèvres. « Il est terrien d’origine, mais il a la citoyenneté rotorienne.

— Je sais. Je suppose que vous ne lui avez pas parlé de Némésis.

— Pas un mot.

— Est-ce que votre mari vous a dit un jour pourquoi il avait quitté la Terre et s’était donné autant de mal pour devenir citoyen de Rotor ?

— Non. Mais je ne le lui ai pas demandé.

— Vous ne vous êtes jamais posé la question ? »

Insigna hésita, puis dit la vérité. « Si, souvent. »

Pitt sourit. « Je vous le dirai peut-être. »

Il le fit, peu à peu. Avec délicatesse. Pas avec la brutalité du scalpel, mais plutôt au goutte à goutte, d’une conversation à l’autre. Cela tira Insigna hors de sa coquille. A force de vivre sur Rotor, on prenait l’habitude de ne voir que les problèmes de la colonie.

Mais grâce à Pitt, à ses paroles, aux films qu’il lui conseilla de voir, elle prit conscience de la Terre et de ses milliards d’habitants, de sa famine et de sa violence endémiques, de ses drogues et de son aliénation. Elle comprit que c’était un insondable puits de misère, un espace de souffrance qu’il fallait fuir à tout prix. Elle ne se demanda plus pourquoi Crile Fisher en était parti, mais pourquoi si peu de Terriens suivaient son exemple.

Non que les colonies soient tellement mieux. Elle comprit qu’elles se repliaient sur elles-mêmes, qu’elles empêchaient leurs habitants de circuler librement de l’une à l’autre. Aucune colonie ne voulait de la flore et de la faune microscopiques des autres. Le commerce décroissait lentement et s’effectuait de plus en plus par l’intermédiaire de vaisseaux robotisés qui stérilisaient soigneusement leurs cargaisons.

Insigna commença à trouver que Pitt avait raison ; elle en vint à s’enthousiasmer à l’idée de fuir cette intolérable misère et d’édifier un système de mondes d’où l’on aurait extirpé les causes de souffrance. Un nouveau départ, une nouvelle chance.

Puis elle découvrit qu’elle attendait un bébé, ce qui refroidit son enthousiasme. Que Crile et elle s’exposent aux risques de ce long voyage, cela en valait la peine. Mais reniant, le bébé …

Pitt ne se découragea pas. Il la félicita. « L’enfant naîtra avant le départ et vous aurez le temps de vous habituer. Il faudra encore environ un an et demi avant que nous soyons prêts à partir. Vous comprendrez quelle chance vous avez de ne pas être obligée d’attendre plus longtemps. L’enfant n’aura aucun souvenir de la détresse d’une planète en ruine et d’une humanité désespérément divisée. Il ne connaîtra qu’un monde nouveau dont les membres vivront en harmonie culturelle. Quelle chance aura cet enfant ! Hélas, mon fils et ma fille sont déjà grands, déjà marqués. »

Insigna accepta cette idée et, à la naissance de Marlène, elle eut peur que quelque chose ne vienne retarder le départ.

Fisher fut séduit par Marlène, au grand soulagement d’Insigna. Elle n’avait pas cru qu’il se comporterait vraiment en père. Cependant, il se penchait avec sollicitude sur l’enfant et aidait sa mère à pouponner. Il en devint presque joyeux.

Au premier anniversaire de la petite, la rumeur du départ de Rotor commença à circuler dans tout le système solaire. Elle faillit provoquer une crise et Pitt, qui avait posé sa candidature au poste de gouverneur, s’en amusa.

« Que peuvent-ils faire ? dit-il. Ils ne peuvent pas nous empêcher de partir ; toutes ces accusations de déloyauté expriment un chauvinisme solaire qui ne servira qu’à inhiber leurs recherches sur l’hyper-assistance … ce qui nous rend bien service.

— Mais je me demande comment ils l’ont appris, dit Insigna.

— J’y ai veillé. » Pitt souriait. « Au point où nous en sommes, il est bon qu’ils sachent que nous allons partir, pourvu qu’ils continuent à ignorer notre destination. Il serait d’ailleurs impossible de cacher notre départ plus longtemps. Nous allons avoir un référendum à ce sujet : tous les Rotoriens seront au courant et le reste du système suivra.

— Un référendum ?

— Bien sûr. Nous ne pouvons pas partir avec une cargaison de gens qui auraient peur du voyage, ou qui regretteraient le Soleil. Nous ne voulons que des volontaires, des Rotoriens désireux de partir. »

Certains Rotoriens s’enthousiasmèrent pour le projet ; d’autres furent pris de peur.

Fisher réagit avec un froncement de sourcils menaçant et dit : « C’est complètement dingue.

— C’est inévitable, répondit Insigna d’un ton soigneusement neutre.

— Pourquoi ? Il n’y a pas de raison d’aller vagabonder parmi les étoiles. Où irions-nous ? Il n’y a rien dans l’espace.

— Si. Des milliards d’étoiles.

— Combien de planètes ? Nous n’avons détecté aucune planète habitable, nulle part, et très peu d’inhabitables. Notre système solaire est le seul que nous connaissions.

— Explorer, l’homme a ça dans le sang. » C’était l’une des phrases de Pitt.

« C’est du romantisme, Est-ce qu’on s’imagine que les gens vont vraiment être d’accord pour se séparer de l’humanité et disparaître dans l’espace ?

— Je pense, Crile, que sur Rotor la grande majorité est favorable.

— Ce n’est que de la propagande politique. Tu crois que, le jour du vote, les gens vont choisir le départ ? Qu’ils ont l’intention de quitter la Terre ? De quitter le Soleil ? Si c’est comme cela, nous allons nous installer sur Terre. »

Son cœur se serra. « Oh, non ! Tu tiens au simoun, au blizzard, au mistral, quel que soit le nom que tu lui donnes ? Tu tiens aux morceaux de glaces et à l’eau qui tombent du ciel, à l’air qui souffle et qui siffle ? »

Il la regarda en haussant les sourcils. « Ce n’est pas si terrible. Il y a parfois des orages, mais on peut les prévoir. En fait, c’est plutôt beau à voir … quand ils ne sont pas trop violents. C’est fascinant … un peu de froid, un peu de chaleur, un peu de pluie. Cela change. Cela vous garde vivant. Et puis, pense à la variété des cuisines.

— Des cuisines ? Comment peux-tu dire ça ? Sur Terre, la plupart de gens meurent de faim. Nous sommes toujours en train de collecter des cargaisons de nourriture à envoyer sur Terre.

— Certains pays ont faim. Ce n’est pas comme ça partout.

— Allons, tu n’as sûrement pas envie que Marlène vive dans ces conditions.

— Des milliards d’enfants le font.

— Eh bien, pas la mienne », dit farouchement Insigna.

Tout ses espoirs reposaient maintenant sur Marlène. Le bébé, à dix mois, avait deux petites dents en haut, deux en bas, avançait à pas chancelants en se tenant aux barreaux de son parc et posait déjà sur le monde ces yeux merveilleusement intelligents.

Il était visible que Fisher aimait beaucoup sa fille. Quand il ne la faisait pas sauter sur ses genoux, il la regardait et faisait de tendres remarques sur ses beaux yeux. Il ne tarissait pas d’éloges sur cette unique beauté ; le reste ne comptait pas.

Fisher ne retournerait sûrement pas sur Terre si, pour cela, il devait se séparer à jamais de Marlène. Insigna n’avait pas assez confiance en elle pour croire qu’il préférerait à la Terre la femme qu’il avait aimée et épousée, mais Marlène ferait sûrement pencher la balance en sa faveur.

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