Arthur Doyle - Le Gouffre Maracot

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Le Gouffre Maracot: краткое содержание, описание и аннотация

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La passion d’un savant, le professeur Maracot, est portée à son comble quand l’expédition qu’il a organisée pour explorer une fosse abyssale de l’Atlantique aboutit, suite à un accident de plongée, à une découverte incroyable sur les anciennes civilisations de l’Atlantide, et en particulier d’êtres extraordinaires qui ont préservé leur mode de vie antique …

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— Certainement ! dit Maracot en ricanant. Plumbus longicaudatus ! Une nouvelle espèce, Monsieur Headley, avec une queue en corde de piano et un plomb dans le nez. Que voulez-vous ! Il faut bien qu’ils effectuent des sondages afin de nous maintenir au-dessus du plateau, qui est d’une taille limitée. Tout va bien, capitaine ! a-t-il crié. Vous pouvez reprendre la descente.

Et la descente a recommencé. Le docteur Maracot a éteint l’électricité ; tout est redevenu d’un noir d’encre à l’exception du cadran lumineux du bathymètre, qui mesurait notre chute régulière. À part une légère oscillation, nous ne nous rendions pour ainsi dire pas compte que nous bougions. Seule cette aiguille mouvante sur le cadran nous révélait notre situation périlleuse, inconcevable. À trois cent cinquante mètres de fond, l’air commençait incontestablement à se vicier : Scanlan a huilé la valve du tube d’expulsion, et nous nous sommes sentis mieux. À cinq cents mètres, nous nous sommes arrêtés, et nous nous sommes balancés au milieu de l’Océan après avoir rallumé nos lampes. Une grosse masse noire est passée près de nous ; nous n’avons pas pu déterminer si c’était un poisson-sabre, ou un requin des grands fonds, ou un monstre d’une espèce inconnue. Le Professeur s’est hâté d’éteindre.

— Voilà notre plus grand danger, a-t-il expliqué. Dans les profondeurs de l’Océan, il existe des bêtes dont la charge sur cette chambre d’acier ne nous laisserait pas plus de chances qu’à une ruche chargée par un rhinocéros.

— Des baleines, peut-être ? a dit Scanlan.

— Les baleines peuvent plonger à une grande profondeur, a répondu le savant. Une baleine du Groënland a été observée pendant qu’elle plongeait perpendiculairement en entraînant quinze cents mètres de filin. Mais à moins d’être blessée ou épouvantée, aucune baleine ne descendrait si bas. Ce devait être un calmar géant. On en trouve à n’importe quelle profondeur.

— J’imagine que les calmars sont trop mous pour nous faire du mal. Les rieurs seraient du côté du calmar s’il perçait un trou dans l’acier nickelé de Merribank.

— Ils ont le corps mou, a répliqué le Professeur. Mais le bec d’un gros calmar fendrait une barre de fer, et un seul coup de ce bec traverserait ce hublot aussi facilement que du parchemin.

Nous avons poursuivi notre descente. Et puis enfin, tout doucement, tout gentiment, nous nous sommes posés. Le choc a été si insignifiant que nous nous en serions à peine aperçus si, rallumant l’électricité, nous n’avions vu de grands rouleaux du câble autour de nous. Ces rouleaux représentaient un péril, car ils pouvaient s’emmêler avec nos tubes d’aération. Sur l’ordre impérieux de Maracot, le câble a été aussitôt embarqué par l’équipage du navire. Le cadran indiquait six cents mètres. Nous reposions immobiles sur une crête volcanique au fond de l’Atlantique.

CHAPITRE II

Je crois que pendant quelques instants, nous avons partagé tous les trois le même sentiment. Nous n’avons pas voulu faire ni voir la moindre chose. Sans bouger, nous essayions de réaliser notre miracle : nous reposions juste au milieu de l’un des plus grands océans du monde. Mais bientôt l’étrange décor qui nous entourait et que révélaient nos lampes nous a attirés vers les hublots.

Nous nous étions posés sur un lit d’algues hautes (d’après Maracot, des cutleria multifida) ; leurs frondes jaunes s’agitaient sous l’action d’un courant sous-marin, exactement comme des branches sous une brise d’été. Elles n’étaient pas suffisamment longues pour gêner nos observations ; et cependant leurs grandes feuilles plates, dorées par notre éclairage, passaient par intermittence dans notre champ visuel. Au-delà de leur barrière mouvante, les déclivités d’un terrain couleur de machefer étaient parsemées de mollusques aux nuances magnifiques : holothuries, ascidies, échinodermes se serraient comme jacinthes et primevères au printemps dans un parterre d’Angleterre. Ces fleurs vivantes de la mer, écarlates, empourprées ou roses s’étalaient le plus décorativement du monde sur le fond noir. Par des crevasses, de grandes éponges émergeaient tout hérissées dans les rocs sombres. Quelques poissons des profondeurs moyennes surgissaient tels des éclairs de couleur dans notre cercle de lumière : Pendant que nous contemplions ce spectacle féerique, une voix angoissée a résonné dans le tube acoustique :

— Alors, comment trouvez-vous le fond ? Tout se passe-t-il bien ? Ne restez pas trop longtemps, car le baromètre dégringole, et je n’aime pas l’aspect du ciel. Avez-vous assez d’air ? Pouvons-nous faire quelque chose pour vous ?

— Tout va bien, capitaine ! a crié joyeusement Maracot. Nous ne resterons pas longtemps. Vous nous avez admirablement soignés. Nous sommes aussi bien ici que dans nos cabines. Tenez-vous prêt à nous déplacer lentement vers l’avant.

Nous avions pénétré dans le royaume des poissons lumineux ; nous nous sommes amusés à éteindre nos lampes et, dans le noir absolu (un noir dans lequel une plaque sensible aurait pu être exposée pendant une heure sans enregistrer la moindre trace d’un rayon ultra-violet) nous avons observé l’activité phosphorescente de l’Océan. Une bête terrifiante avait des dents lumineuses qui luisaient d’une manière biblique dans les ténèbres de la mer. Une autre avait une longue antenne dorée ; une troisième un panache de flammes au-dessus de la tête. À perte de vue, des points brillants se déplaçaient ; chaque petit être vaquait à ses propres affaires et éclairait sa route avec autant d’efficacité qu’un taxi de nuit à l’heure des théâtres dans le Strand. Nous avons rallumé nos lampes ; le docteur Maracot s’est livré à ses observations sur le fond de la mer.

— Nous ne sommes pas assez bas pour déterminer les couches caractéristiques des grands fonds, a-t-il déclaré. Ils se trouvent loin de notre rayon d’action. Peut-être une autre fois, avec un câble plus long …

— Rayez cette idée de votre tête ! a grogné Scanlan. Oubliez-la !

Maracot a souri.

— Vous ne tarderez pas à vous acclimater aux grands fonds, Scanlan. Cette première descente ne sera pas la dernière.

— Vous voulez nous envoyer aux enfers ! a protesté Bill.

— Vous n’y attacherez pas plus d’importance que pour descendre dans la cale du Stratford. Vous remarquerez, Monsieur Headley, que le terrain ici, pour autant que nous puissions l’observer à travers cette épaisseur d’hydrozoaires et d’éponges, est de la pierre ponce avec de la crasse noire de basalte, ce qui indique d’anciennes activités plutoniques. Réellement, j’incline à voir là une confirmation de mon opinion antérieure : cette crête fait partie d’une formation volcanique, et le gouffre Maracot …

Il a articulé ces deux mots avec une tendresse infinie.

— … représente la pente extérieure de la montagne. Je pense qu’il serait intéressant de déplacer notre cage lentement et en avant, jusqu’à ce que nous arrivions au bord du gouffre et que nous constations le genre de formation que nous trouverons à cet endroit. Je m’attends à découvrir un précipice de dimensions majestueuses plongeant presque à la verticale dans les profondeurs extrêmes de l’Océan.

Cette expérience me semblait assez dangereuse, car je me demandais jusqu’à quel point notre câble mince pourrait supporter la tension d’un déplacement latéral. Mais avec Maracot le danger, pour lui ou pour quiconque, n’existait pas à partir du moment où une observation scientifique était à faire. J’ai retenu mon souffle (Bill Scanlan aussi) quand un lent déplacement de notre coquille d’acier, écartant devant elle les frondes d’algues, nous a avertis que le câble se tendait au maximum ; vaillamment toutefois, il a résisté, et nous avons commencé à glisser en douceur sur le plateau. Maracot, un compas à la main, dirigeait la manœuvre en criant ses ordres dans le tube ; il n’hésitait pas à faire soulever notre cage chaque fois qu’un obstacle se présentait sur notre route.

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