Arthur Doyle - Le Gouffre Maracot

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Le Gouffre Maracot: краткое содержание, описание и аннотация

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La passion d’un savant, le professeur Maracot, est portée à son comble quand l’expédition qu’il a organisée pour explorer une fosse abyssale de l’Atlantique aboutit, suite à un accident de plongée, à une découverte incroyable sur les anciennes civilisations de l’Atlantide, et en particulier d’êtres extraordinaires qui ont préservé leur mode de vie antique …

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— Qui sera ? … lui ai-je demandé.

Il s’est penché en avant. Toute sa figure d’ascète s’est illuminée de l’enthousiasme du fanatique.

— Notre but, c’est le fond de l’Océan Atlantique …

Ici je devrais faire une pause, car je suppose que vous avez le souffle coupé. Si j’étais feuilletoniste, j’arrêterais là mon chapitre, avec la suite au prochain numéro. Mais je ne suis qu’un chroniqueur ; je peux donc ajouter que je suis resté une grande heure dans la cabine de notre vieux Maracot, et que j’en ai appris long ; j’aurai à peine le temps de tout vous dire avant le départ du dernier courrier.

— … Oui, jeune homme, vous pouvez écrire librement à présent, car quand votre lettre parviendra en Angleterre, nous serons déjà dans le grand bain …

Il s’est mis à ricaner doucement, car il possède un sens particulier de l’humour.

— … Oui, Monsieur ! Nous aurons déjà effectué la plongée. Plongée est le mot juste en l’occurrence. Notre plongée sera une date historique dans les annales de la Science. Mais apprenez d’abord que j’ai acquis une conviction : la thèse courante selon laquelle la pression de l’océan serait extrêmement considérable aux grandes profondeurs est une erreur grossière. Il me paraît évident que d’autres facteurs neutralisent l’effet, encore que je ne sois pas prêt à préciser lesquels. C’est un problème que nous pourrons résoudre. Voyons, puis-je vous demander quelle pression vous vous attendez à trouver sous quinze cents mètres d’eau ?

Il m’a dévisagé de ses yeux brillants derrière ses lunettes d’écaille.

— Pas moins d’une tonne par pouce carré, ai-je répondu. D’ailleurs la démonstration en a été faite.

— La tâche du pionnier a toujours consisté à prouver le contraire de ce qui a été démontré. Servezvous de votre cervelle, jeune homme ! Ces derniers temps, vous avez pêché quelques formes délicates de la vie bathyque : des créatures si délicates que vous aviez du mal à les transférer du filet dans le réservoir sans les abîmer. Avez-vous trouvé qu’elles apportaient la preuve de cette pression considérable ?

— La pression s’égalisait. Elle était la même à l’intérieur qu’à l’extérieur.

— Des mots ! Rien que des mots ! s’est-il écrié en secouant la tête avec impatience. Vous avez ramené des poissons ronds, par exemple le gastrotomus globulus. N’auraient-ils pas été aplatis si la pression avait été celle que vous supposez ?

— Mais l’expérience des plongeurs ?

— Elle se vérifie jusqu’à un certain point. Les plongeurs se heurtent effectivement à une augmentation de pression pouvant affecter l’organe qui est peut-être le plus sensible du corps humain, je veux dire l’intérieur de l’oreille. En tout cas, selon mon plan, nous ne serons exposés à aucune pression. Nous serons descendus au fond de l’Océan dans une cage d’acier munie de fenêtres en cristal pour l’observation. Si la pression n’est pas assez forte pour venir à bout de quatre centimètres d’acier renforcé par un double nickelage, elle ne nous fera aucun mal. C’est une application de l’expérience des frères Williamson à Nassau, dont vous avez peut-être entendu parler. Si mon calcul se révèle faux … Hé bien, vous m’avez dit que vous n’aviez pas de charges de famille, n’est-ce pas ? Nous mourrons dans une grande aventure. Bien entendu, si vous préférez vous tenir à l’écart, je me débrouillerai tout seul.

Ce plan me semblait démentiel ; mais vous savez comme il est difficile de se dérober devant un défi. J’ai cherché à gagner du temps en réfléchissant.

— Jusqu’à quelle profondeur envisagez-vous de descendre, Monsieur ? lui ai-je demandé.

Il avait une carte épinglée sur la table ; il a posé son compas sur un point situé au sud-ouest des Canaries.

— L’année dernière j’ai procédé par là à quelques sondages, m’a-t-il répondu. Il y a une fosse très profonde. Nous sommes arrivés à sept mille six cents mètres. J’ai été le premier à la signaler. J’espère bien que les cartes de l’avenir la baptiseront « Gouffre Maracot ».

— Seigneur ! me suis-je exclamé. Vous n’avez pas l’intention de descendre dans une fosse pareille ?

— Non, non ! m’a-t-il répondu en souriant. Notre câble de largage et nos tubes d’air ne vont pas au-delà de huit cents mètres. J’allais d’ailleurs vous expliquer que tout autour de ce gouffre, qui s’est sans aucun doute creusé il y a très longtemps, sous l’action de forces volcaniques, s’étend une crête élevée, un plateau étroit, qui ne se trouve qu’à trois cents brasses au-dessous de la surface de la mer.

— Trois cents brasses ! Plus de cinq cents mètres !

— Oui. En gros, cinq cents mètres. Mon intention est que nous soyons déposés dans notre petit observatoire étanche sur ce plateau sous-marin. Là nous nous livrerons à toutes les observations possibles. Un tube acoustique nous reliant au navire nous permettra de transmettre nos directives. L’affaire ne devrait pas soulever de difficultés. Quand nous voudrons remonter, nous n’aurons qu’à le dire.

— Et l’air ?

— Une pompe nous en enverra.

— Mais il fera complètement noir !

— J’en ai peur. Les expériences de Fol et de Sarasin dans le lac de Genève montrent que les rayons ultraviolets eux-mêmes font défaut à cette profondeur. Mais qu’importe ? Nous serons approvisionnés en lumière par la puissante énergie électrique des machines du navire, à laquelle s’ajouteront six piles sèches Hellesens de deux volts qui, reliées ensemble, nous procureront un courant de douze volts. Cela, plus une lampe Lucas de signalisation de l’armée que nous utiliserons comme réflecteur mobile, devrait suffire. Pas d’autres objections ?

— Et si nos tubes d’air fonctionnent mal ?

— Pourquoi fonctionneraient-ils mal ? En réserve, j’emporte de l’air comprimé en bouteilles : elles nous prolongeraient d’au moins vingt-quatre heures. Alors, vous ai-je rassuré ? M’accompagnerez-vous ?

Ce n’était pas une décision facile. Le cerveau travaille vite, et l’imagination est bougrement alerte. Déjà je me représentais cette boîte noire au sein des profondeurs vierges, je m’imaginais respirer un air malsain, je croyais voir les cloisons fléchir, se ployer vers l’intérieur, se fendre aux jointures avec l’eau jaillissant par tous les trous de rivets et grimpant à l’assaut de nos corps. Notre mort serait lente, terrible !.. Mais j’ai levé les yeux, et j’ai vu le regard farouche du vieil homme fixé sur moi avec l’exaltation d’un martyr de la science. Contagieuse, cette sorte d’enthousiasme ! Folie ? Peut-être ! Mais au moins folie noble, désintéressée ! Cette grande flamme m’a embrasé. Je me suis levé d’un bond, la main tendue.

— Docteur, vous pouvez compter sur moi jusqu’au bout !

— Je le savais, m’a-t-il répondu. Ce n’est pas pour vos quelques notions scientifiques que je vous ai choisi, mon jeune ami …

Et il a ajouté dans un sourire :

— … Ni pour votre intimité avec les crabes pélagiques. D’autres qualités me sont plus immédiatement utiles : la loyauté et le courage.

Sur ce petit morceau de sucre il m’a renvoyé, avec mon avenir engagé et tous mes projets à vau-l’eau. Mais le dernier courrier va partir. On appelle pour la poste. Ou bien vous n’entendrez plus jamais parler de moi, mon cher Talbot, ou bien vous recevrez une lettre qui vaudra la peine d’être lue. Si vous n’avez plus de mes nouvelles, vous pourrez toujours acheter une pierre tombale flottante, et la lancer quelque part au sud des Canaries avec l’inscription suivante : « Ici, ou dans les environs, repose tout ce que les poissons ont laissé de mon ami,

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