• Пожаловаться

Robert Silverberg: Gianni

Здесь есть возможность читать онлайн «Robert Silverberg: Gianni» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, ISBN: 2-207-30490-6, издательство: Denoël, категория: Фантастика и фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Robert Silverberg Gianni

Gianni: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Gianni»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Robert Silverberg: другие книги автора


Кто написал Gianni? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

Gianni — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Gianni», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Quoi que La Konque pût être par ailleurs, l’endroit ne semblait pas dangereux, aussi ai-je laissé Gianni y retourner le soir suivant en la seule compagnie de Melissa. Et le soir d’après. Il était sain pour nous deux de le laisser voler un peu de ses propres ailes. Mais je commençais à m’inquiéter. Nous n’allions pas tarder à annoncer au public la nouvelle que nous avions un authentique génie du XVIII esiècle parmi nous. Mais où étaient les nouvelles symphonies ? Où étaient les providentielles sonates ? Il ne produisait rien de visible. Il se contentait d’avaler des tonnes de surmodulation. Je ne l’avais pas ramené ici pour faire partie de l’assistance, surtout cette assistance.

« Relax, disait Sam Hoaglund. C’est seulement une phase qu’il traverse. Il est ébloui par toutes ces choses nouvelles pour lui, sans compter que c’est peut-être la première fois de sa vie qu’il prend du bon temps. Mais il se remettra tôt ou tard à composer. Personne ne s’écarte définitivement de son naturel. Le vrai Pergolèse reprendra les rênes. »

Puis Gianni disparut.

Appel affolé à trois heures de l’après-midi par un samedi torride où soufflaient les vents de Santa Ana tandis qu’un incendie faisait rage à Tujunga. Le Dr Brandon était allé dans la chambre de Gianni pour un petit examen de routine : pas de Gianni. Quittant ma maison près de la plage, j’ai traversé la ville à toute allure. Hoaglund, qui était accouru de Santa Barbara, était déjà là. « J’ai téléphoné à Melissa, a-t-il dit. Il n’est pas avec elle. Mais elle a une théorie.

— Raconte.

— Ils sont allés rôder dans les coulisses ces derniers soirs. Il a rencontré des mecs d’Ultramousse et d’un autre groupe. Elle pense qu’il est allé faire un bœuf avec eux.

— Si c’est tout, alors alléluia. Mais comment retrouver sa trace ?

— Elle rassemble des adresses. On est en train d’appeler à droite et à gauche. Arrête de te tracasser, Dave. »

Facile à dire. Je l’imaginais un couteau sur la gorge dans quelque bouge de L.A. Est. J’imaginais des voyous fanfaronnants m’expédiant ses doigts, un par jour, en attendant que leur soit payée une rançon de cinquante millions de dollars. J’ai fait les cent pas pendant toute une atroce demi-heure, décrochant des téléphones comme si c’étaient des baguettes magiques, puis est arrivée la nouvelle qu’on l’avait trouvé en train de se faire la main avec Orgasme Rutilant Renaissance dans un studio de Covina Ouest. Nous y étions en la moitié du temps autorisé par la loi et au diable la police de la route californienne.

L’endroit était une Konque miniature, du matériel électronique partout, l’équipement nécessité par la surmodulation en place, et Gianni installé au milieu de six jeunes affreux pratiquement nus dont les corps étaient festonnés de bandes magnétiques et de gadgets acoustiques. Tout comme le sien. Dégoulinant de sueur, il avait l’air ravi. « C’est tellement beau cette musique », a-t-il soupiré quand je l’ai colleté. « C’est la musique de ma seconde naissance. Je l’aime plus que tout.

— Plus que Bach. Beethoven. Mozart.

— C’est quelque chose d’autre. De miraculeux. L’effet total… l’environnement, l’englout…

— Gianni, ne partez plus jamais sans en informer quelqu’un.

— Vous avez eu peur ?

— Vous représentez un énorme investissement pour nous. Nous ne tenons pas à ce qu’il vous arrive du mal, ou des ennuis, ou…

— Vous me prenez pour un enfant ?

— Il y a dans cette ville des dangers que vous ne pouvez pas encore comprendre. Vous voulez jouer avec ces musiciens, jouez avec eux, mais ne disparaissez pas comme ça. Compris ? »

Il a hoché la tête.

Puis il a dit : « On remet à plus tard cette conférence de presse. Je suis en train d’apprendre cette musique. Je ferai mes débuts le mois prochain, peut-être. Si nous pouvons avoir une réservation à La Konque comme tête d’affiche.

— C’est ce que vous voulez être ? Une star de la surmodulation ?

— La musique est la musique.

— Et vous êtes Giovanni Battista Pergo… » Une horrible pensée m’a traversé. J’ai jeté un coup d’œil en biais du côté d’Orgasme Rutilant Renaissance. « Gianni, vous ne leur avez pas dit qui vous…

— Non. Je suis toujours un secret.

— Dieu merci. » J’ai posé ma main sur son bras. « Écoutez, si ce truc vous amuse, écoutez-en, jouez-en, faites ce que vous voulez. Mais le Seigneur vous a donné du génie pour la vraie musique.

— Ceci est de la vraie musique.

— La musique complexe. La grande musique.

— J’ai crevé de faim à composer de cette musique.

— Vous étiez en avance sur votre époque. Vous ne crèveriez pas de faim aujourd’hui. Vous aurez un public énorme pour votre musique.

— Parce que je suis une curiosité, oui. Et dans deux mois me voilà de nouveau oublié. Grazie, non, Dave. Plus de sonates. Plus de cantates. Ce n’est pas la musique de ce monde-ci. Je me lance dans la surmodulation.

— Je vous le défends, Gianni ! »

Ses yeux ont lancé des éclairs. J’ai vu de l’acier sous son extérieur fragile de jeune dandy.

« Je ne vous appartiens pas, docteur Leavis.

— Je vous ai donné la vie.

— Mon père et ma mère aussi. Je ne leur ai pas appartenu davantage.

— Je vous en prie, Gianni. Ne nous disputons pas. Je vous supplie seulement de ne pas tourner le dos à votre génie, de ne pas renoncer à ce don que Dieu vous a donné pour…

— Je ne renonce à rien. Je transforme, c’est tout. » Il s’est redressé et son nez est presque venu toucher le mien. « Laissez-moi ma liberté. Je ne serai pas un compositeur de cour pour vous. Je ne vous donnerai ni messes ni symphonies. Personne ne veut de telles choses aujourd’hui, pas de nouvelles, seulement quelques individus qui veulent les anciennes. Ce n’est pas suffisant. Je veux être célèbre, capisce ? Je veux être riche. Pensiez-vous que je passerais le reste de ma vie à jouer les phénomènes de foire, les pièces de musée ? Ou que j’apprendrais à écrire le genre de bruit qu’on appelle musique moderne ? La célébrité, voilà ce que je veux. Je suis mort dans la faim et la pauvreté, disent les livres. Mourez dans la faim et la pauvreté, voyez à quoi ça ressemble, et revenez me parler d’écrire des cantates. Je ne serai plus jamais pauvre. » Il s’est mis à rire. « L’année prochaine, quand j’aurai été révélé au monde, je formerai mon propre groupe de surmodulation. Nous porterons des perruques, des costumes XVIII esiècle, tout ça. Nous nous appellerons les Pergolesi. D’accord ? D’accord, Dave ? »

Il a exigé de s’entraîner avec Orgasme Rutilant Renaissance tous les après-midi. D’accord. Il allait à des concerts de surmodulation presque chaque soir. D’accord. Il parlait de monter sur la scène le mois suivant. Même là-dessus, d’accord. Il ne composait plus, cessa d’écouter toute musique en dehors de la surmodulation. D’accord. C’est seulement une phase qu’il traverse, avait dit Sam Hoaglund. D’accord. Je ne vous appartiens pas, avait dit Gianni.

D’accord. D’accord.

Je l’ai laissé faire à sa guise. Je lui ai demandé qui ses amis musiciens croyaient qu’il était, pourquoi ils l’avaient laissé si facilement entrer dans leur groupe. « Je dis que je suis un riche playboy italien, m’a-t-il répliqué. Je leur fais le vieux coup de la séduction, vous comprenez ? Souvenez-vous que je suis accoutumé à gagner les faveurs des rois, princes et cardinaux. C’est comme ça que nous autres musiciens gagnions notre vie.

Je les charme, ils m’écoutent jouer, ils voient tout de suite que j’ai du génie. Le reste est simple. Je serai très riche. »

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Gianni»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Gianni» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Robert Silverberg: Getting Across
Getting Across
Robert Silverberg
Robert Silverberg: Now + n, Now – n
Now + n, Now – n
Robert Silverberg
Robert Silverberg: We Know Who We Are
We Know Who We Are
Robert Silverberg
Robert Silverberg: Going
Going
Robert Silverberg
Robert Silverberg: Why?
Why?
Robert Silverberg
Robert Silverberg: It Comes and Goes
It Comes and Goes
Robert Silverberg
Отзывы о книге «Gianni»

Обсуждение, отзывы о книге «Gianni» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.