Roger Zelazny - Seigneur de lumière

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Ils ont découvert le secret de l'immortalité, mais ils le gardent jalousement pour eux et tiennent le peuple dans un Moyen Age éhonté.
Le fanatisme religieux remplace la connaissance scientifique. Mais si vous voulez joindre les « dieux », utilisez le téléphone automatique, c'est tout de même plus pratique.
Mais attention, un homme va se révolter et partir en guerre contre ces « dieux » immortels et fanatiques…

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— Buvez aussi le lait, grand-père, c’est nourrissant, cela mettra un peu de chair sur vos os.

— Au diable ce fichu lait ! dit le vieillard. Au diable ma chair, et mon esprit aussi, d’ailleurs !

— En voilà une manière de reconnaître la charité, fit la jeune fille en reculant.

— Ce n’est pas à votre charité que j’en veux, ma belle. C’est à votre goût en fait de boissons. Vous ne pourriez pas me trouver une goutte de vin, même le plus mauvais de la cuisine ? Celui dont les invités n’ont pas voulu, que le cuisinier n’oserait même pas jeter sur le plus bas morceau de viande. Ce que je veux, c’est le jus de la treille, pas celui de la vache.

— Je pourrais peut-être vous apporter un menu ? Décampez avant que je n’appelle un serviteur !

— Ne soyez pas offensée par ce que je dis, je vous en prie, demoiselle, fit le vieil homme en la regardant droit dans les yeux. Il m’est dur de mendier.

Elle observa ses yeux d’un noir de jais dans ce visage ravagé, ridé, tanné, à la barbe striée de noir. Elle vit une ombre de sourire sur ses lèvres.

— Bon, alors suivez-moi, faisons le tour du palais, je vais vous emmener aux cuisines et voir ce qu’on peut trouver. Je ne sais pas trop pourquoi je fais ça.

Il crispa les doigts quand elle lui tourna le dos et son sourire s’épanouit en la suivant, en observant sa démarche.

— Parce que je le veux, dit-il doucement.

Taraka le Rakasha était troublé. Volant légèrement au-dessus des nuages qui se déplaçaient dans les cieux à midi, il pensait aux voies du Pouvoir. Autrefois, il avait été le plus puissant de tous. Aux jours avant l’enchantement personne n’eût pu lui résister. Puis Siddharta l’Enchanteur était venu. Il avait entendu parler de lui auparavant, sous le nom de Kalkin, et savait qu’il était fort. Tôt ou tard, s’était-il dit, il leur faudrait se rencontrer, pour qu’il pût faire l’épreuve du pouvoir de cet Attribut que Kalkin, disait-on, avait activé en lui. Quand ils s’étaient rencontrés, en ce jour étonnant du passé, quand les sommets des montagnes s’étaient illuminés dans la violence de leur combat, ce jour-là l’Enchanteur avait vaincu. À leur deuxième rencontre, une éternité plus tard, il l’avait encore battu, plus complètement si possible. Mais il avait été le seul à le pouvoir, et il avait disparu de ce monde. De toutes les créatures, seul l’Enchanteur l’avait emporté sur le seigneur du Puits d’Enfer. Puis les dieux étaient venus contester sa puissance. Ils avaient été chétifs au début, luttant pour discipliner leurs pouvoirs de mutants avec des drogues, l’hypnotisme, la méditation, la neurochirurgie – les forgeant, les transformant en Attributs. Et leurs pouvoirs avaient crû à travers les âges. Quatre d’entre eux étaient entrés dans le Puits d’Enfer, quatre seulement, et ses légions n’avaient pu les repousser. Çiva était fort, mais l’Enchanteur avait fini par le tuer. C’était bien. Car Taraka reconnaissait en l’Enchanteur un égal. La femme, il l’écarta. Elle n’était qu’une femme, et avait eu besoin de l’aide de Yama. Mais Agni, dont l’âme avait été une flamme aveuglante, celui-là, il l’avait presque craint. Il se rappela le jour où Agni était entré dans le palais de Palamaidsu, seul, et l’avait défié. Il n’avait pu l’arrêter, bien qu’il l’eût tenté, et il avait vu le palais même détruit par le pouvoir de ses feux. Et rien dans le Puits d’Enfer n’avait pu non plus l’arrêter. Il s’était alors promis, lui, Taraka, de faire l’épreuve de son pouvoir, comme avec Siddharta, de le vaincre, ou d’être lié par lui. Mais il ne l’avait jamais fait. Le dieu du Feu était tombé lui-même, vaincu par Celui qui était vêtu de rouge – le quatrième des dieux descendus dans le Puits d’Enfer. Il avait réussi à retourner contre Agni ses feux, ce jour-là, sur les bords du Védra, dans la bataille pour Keenset. Cela voulait donc dire qu’ il était le plus grand. Car l’Enchanteur lui-même ne l’avait-il pas averti de se méfier de Yama-Dharma, dieu de Mort ? Oui, celui dont les yeux buvaient votre vie était le plus puissant de tous ceux qui restaient encore sur ce monde. Lui, Taraka, avait failli succomber devant sa force dans le char foudroyant. Il l’avait défié un bref instant par la suite, mais s’était radouci parce qu’ils étaient des alliés dans ce combat. On disait que Yama était mort dans la Cité. Puis on dit plus tard qu’il marchait encore à travers le monde. Dieu de la Mort, il ne pouvait mourir lui-même, disait-on, à moins de le vouloir. Taraka prenait cela comme un fait avéré sachant fort bien ce que cela entraînait. Il repartirait donc vers le sud, dans l’île où s’élève le palais bleu, où le dieu du Mal, Nirriti le Noir, attendait sa réponse. Il donnerait son assentiment. Partant de Mahartha, s’éloignant de la mer vers le nord, les Rakashas ajouteraient leur pouvoir à sa sombre puissance, détruiraient les temples des six plus grandes villes du sud-ouest, l’un après l’autre, rempliraient les rues de ces villes du sang de leurs citoyens et des légions sans flamme du Noir, jusqu’à ce que les dieux viennent à leur secours, et trouvent la mort. Si les dieux ne venaient pas, on connaîtrait alors leur faiblesse. Les Rakashas prendraient d’assaut le Ciel et Nirriti raserait la Cité Céleste ; la Haute Flèche s’écroulerait, le dôme serait brisé, les grands félins blancs de Kaniburrha ne verraient plus que des ruines, et les pavillons des dieux et des demi-dieux seraient recouverts par les neiges du Pôle. Et tout cela, en réalité, pour une seule raison. Pour dissiper l’ennui, pour hâter l’arrivée de la fin des dieux et des hommes sur le monde des Rakashas, sans doute. Mais surtout parce que toutes les fois où se livrent de grands combats, quand il y a des exploits, du sang versé, l’embrasement des batailles, il vient, Celui qui est vêtu de rouge. Taraka le sait, il vient toujours, où qu’il soit, car son Aspect l’attire vers le royaume qui lui appartient, le domaine de la Mort. Taraka savait qu’il continuerait sa quête, attendrait, ferait n’importe quoi au monde, aussi longtemps qu’il le faudrait, pourvu qu’arrive le jour où il plongerait son regard dans le feu sombre qui brûle derrière les yeux de la Mort…

Brahma regarda la carte, puis l’écran de cristal autour duquel se tordait un Nâga de bronze, la queue entre les dents.

— La ville brûle, ô prêtre ?

— Elle brûle, Brahma… tout le quartier des entrepôts.

— Ordonne aux habitants d’éteindre les incendies.

— Ils le font déjà, ô Puissant !

— Alors, pourquoi me déranger ?

— Il y a cette peur, ô Grand !

— La peur de quoi ?

— La peur du Noir, du Mauvais dont je ne peux prononcer le nom en votre présence, et qui devient de plus en plus fort dans le Sud ; il a la maîtrise des mers, et empêche tout commerce sur les voies maritimes.

— Pourquoi as-tu peur de prononcer le nom de Nirriti devant moi ? Je sais qui est le Mauvais. Penses-tu qu’il ait mis le feu à la ville ?

— Oui, ô Grand ! Ou plutôt, c’est quelque maudit payé par lui. On dit partout qu’il cherche à nous couper du reste du monde, à épuiser nos richesses, détruire nos provisions, et nous décourager, car il a l’intention de…

— Vous envahir, bien entendu ?

— C’est exact, ô Puissant !

— C’est possible, prêtre. Et dis-moi, crois-tu que tes dieux ne viendront pas vous défendre si le Mauvais vous attaque ?

— Nous n’en avons jamais douté, Très Puissant. Nous voulions seulement vous rappeler qu’il est possible que nous ayons besoin de vous, et renouveler nos supplications perpétuelles : accordez-nous pitié et divine protection.

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