“Certes, telle gloutonnie met femme a honte, car elle en devient ribaude, gouliarde et lar-ronnesse. La taverne si est le moustier au Deable ou ses disciples vont pour le servir et ou il fait ses miracles” (Le Mesnagier de Paris / Texte édité par G.E. Brereton et J.M. Ferrier. P., 1994. P. 104).
Данную тенденцию подтверждал, в частности, указ парижского прево от 1427 г., в котором высказывалась озабоченность таким положением дел и в очередной раз запрещалось женщинам легкого поведения носить богатую одежду и украшения как неподобающие их статусу: “Et qui pis est chascune d’icelles femmes sont mariées ou se marient à aucuns compaignons de petit estât pour avoir couleur et auctorité de porter les estais dessusd. nonobstant quelle vivent dissoluement et oud. peschie e tordure, qui est au grant préjudice de justice et des dites ordonnances” (Li'v're noire vieil du Châtelet, цит. no: Geremek B. Op. cit. P. 287, n. 117).
Geremek B. Op. cit. P. 66–67; Gauvard C. La justice pénale du roi de France à la fin du Moyen Âge H Le pénal dans tous ses états. Justice, Etats et sociétés en Europe (XII e-XX esiècles) / Sous le dir. de X. Rousseaux et R. Levy. Bruxelles, 1997. P. 81–112; Тогоева О.И. «Истинная правда». С. 6–9,17–18, 244–246.
В регистре оказались собраны материалы 107 уголовных дел, по которым приговоры вынесли 124 обвиняемым. Из них 77 человек были осуждены за воровство, 16 — за политические преступления, 6 — за сексуальные преступления, 6 — за избиения, по 4 человека — за убийство и колдовство. 79 % рассмотренных дел закончились вынесением смертного приговора.
Registre criminel du Châtelet de Paris. T. 2. P. 119–130.
Неппетап J.B. Who were the Marmousets? H Médiéval Prosopography. 1984. Vol. 5. P. 19–63; Autrand F. Charles VI: La folie du roi. P., 1986. P. 120–136.
Favier J. Dictionnaire de la France médiévale. P„1993. P. 566–567; Rey M. Le domaine du roi et les finances extraordinaires sous Charles VI, 1388–1413. P., 1965. P. 135–136,166-167,175–176.
“Plusieurs de nostre Royaume, ou autres conversans et habitans en iceluy, et non ayant Dieu avec euls…, ont dit par plusieurs foiz et dient par chascun jour plusieurs paroles injurieuses et blasphémés de Dieu nostre Créateur, et de la glorieuse Vierge Marie sa mere, et de tous Saints et Saintes, et jurent vilains serments” (Ordonnances des roys de France. T 2. P. 282–283). Тот же указ был повторен слово в слово в 1397 г.: Ibid. Т. 8. Р. 130–131.
Подробнее см.: Gauvard С. “De grâce especial”. P. 806–813.
“Faiseurs de diz et de chançons et à tous autres ménestrels de bouche et recordeurs de diz [de faire] aucuns diz, rimes ne chançons” (Livre rouge vieil du Châtelet, цит. no: Hoareau-Dodinau J. Les injures au roi dans les lettres de rémission 7/ La faute, la répression et le pardon. Actes du 107 econgrès national des sociétés savantes, Brest, 1982. Section de philologie et d’histoire jusqu’à 1610. P., 1984. T. 1. P. 223–240, здесь P. 224).
Как отмечала Франсуаза Отран, анализировавшая с той же точки зрения регистры гражданских дел Парижского парламента, количество судебных исков, в которых в принципе упоминались королевские чиновники, существенно возросло в 1388–1413 гг. по сравнению с предшествующим периодом: Autrand F. Offices et officiers royaux en France sous Charles VI H RH. 1969. T. 242 (2). P. 285–338, здесь P. 291. Тем не менее, и в этих материалах она смогла найти всего одно дело о словесных оскорблениях: оно рассматривалось в парламенте в 1364–1368 гг. и касалось спора между чиновниками епископа Шартрского и городским прево (Ibid. Р. 299–307).
ANF. X 2а 6, fol. 146v-147v (novembre 1353).
ANF. X 2a 9, fol. 128-128v (juillet 1378). К сожалению, чем закончился этот процесс, мы не знаем, поскольку в записи указано лишь, что дело будет продолжено.
ANF. Х2а 15, fol. 122-122v (mai 1406).
ANF. JJ 86. № 446 (octobre 1358); JJ 123. № 59 (juillet 1383); JJ 170. № 106 (janvier 1418). Анализ этих писем о помиловании см. в: Hoareau-Dodinau J. Les injures au roi. P. 225–226.
Ibid. P. 224.
“Elle est alée en l’ostel de monseigneur Jehan Le Mercier…, illec a mené un sien petit filz et dit et provulgué publiquement que icellui enfant estoit filz dudit seigneur de Novion. Et de fait, pour ce que les gens dudit seigneur de Novion avoient dit et deffendu à icelle prisonnière que doresenavant ne venist en l’ostel dudit sire de Nouvion, et par manière de desrision, et pour faire blasme et diffame audit sire de Nouvion, avoit mis sur le bras dudit enfant un rolle ou escriptiau ouquel avoit escript: ‘Cest enfant est filz messire Jehan Le Mercier, sire de Novion. Et icellui rolle ou escripteau avoit cousu à la manche et sur le bras dudit enfant” (Registre criminel du Châtelet de Paris. T. 2. P. 119–120, курсив мой — O. T.).
“Elle s’est mise à chemin pour venir à Paris, dire et monstrer audit sire, de Nouvion la manière comment elle avoit de lui eu et conseu ledit enfant, afin qu’il feist aucun bien à elle qui parle, et le aydast à nourrir et gouverner, et sondit filz aussi, pour ce que lors elle n’avoit denier ne maille pour soy vivre” (Ibid. P. 120).
“Comme environ sept an a, elle avoit esté despucelée en ladite ville de Caudebec… par ledit mons. de Nouvion, duquel lors elle conceupt le filz que elle lui monstra” (Ibid. P. 120–121).
“Oncques de lui, ne de par lui, elle n’avoit aucunement, ne autrement que dit est, esté recompensée, ne lui fait ou faire faire aucun bien quelconques, par quelque voye ou manière que ce fust; depuis lequel temps Jusques ad présent elle s’est vescue et gouvernée avec ses père et mère, lesquieulx de ce l’ont moult de fois blasmée” (Ibid. P. 122).
Favier J. Dictionnaire de la France médiévale. P. 425.
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