Pierre Ginguené - Histoire littéraire d'Italie (1
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Le tombeau de Ginguené, au jardin du père La Chaise, est placé près de ceux de Delille et de Parny; l'inscription qu'on y lit est celle qu'il avait composée lui-même et qui termine l'une de ses pièces de vers:
Celui dont la cendre est ici,
Ne sut, dans le cours de sa vie,
Qu'aimer ses amis, sa patrie,
Les arts, l'étude et sa Nancy 17 17 Prénom de madame Ginguené.
.
PREMIÈRE PARTIE
CHAPITRE I er
État de la littérature latine et grecque à l'avénement de Constantin; effets de la translation du siége de l'empire; littérature ecclésiastique; son influence; invasion des Barbares; ruine totale des Lettres .
On attribue généralement l'affaiblissement, et ensuite l'entière destruction des lumières et des lettres en Europe, à trois causes: à la translation du siége de l'Empire, faite par Constantin, de Rome à Constantinople; à la chute de l'empire d'Occident, suite inévitable du démembrement qu'il en avait fait; enfin aux invasions et à la longue domination des Barbares en Italie. Mais avant Constantin, la décadence étai déjà sensible. On serait tenté de croire, que, quand même aucune de ces trois causes n'eût existé, les lettres n'en étaient pas moins menacées d'une ruine totale, et que la barbarie eût enfin régné, même sans l'intervention des Barbares.
Sous cette longue suite d'Empereurs, qui depuis Commode, indigne fils du sage Marc-Aurèle, montèrent sur le trône et en furent précipités, au gré de la soldatesque prétorienne, devenue l'arbitre de l'Empire, il y eut encore beaucoup de poètes, d'orateurs, d'historiens. Les lectures, les récitations publiques dans l'Athénée de Rome, et la célébration, sous Alexandre Sévère, des jeux du Capitole, dans lesquels les orateurs et les poètes se disputaient des pris, et recevaient des couronnes; et les traces que l'on retrouve de ces jeux sous Maximin, son successeur; et les cent poètes que l'on voit employés sous Gallien à l'épithalame de ses petits-fils, prouvent que la Poésie attirait encore les regards. Mais que nous reste-t-il de tout ce qu'elle produisit alors? Un poëme didactique de Sammonicus 18 18 Q. Sérénus Sammonicus, qu'Antonin Caracalla admettait à sa table, et qu'il y assassina lâchement. C'était alors le plus savant des Romains. Il avait composé plusieurs ouvrages de physique, de mathématiques et de philologie: son poëme seul est resté. (Voy. Fabricius, Bibl. lat. )
, ou plutôt un recueil de vers assez médiocres sur la Médecine; un poëme beaucoup meilleur de Némésien sur la Chasse, et ses quatre églogues que l'on y joint ordinairement; enfin les sept églogues de Calpurnius, ami de Némésien, à qui il les a dédiées; voilà tout ce qui nous reste d'un si long espace de temps; et, si l'on en excepte les deux autres poëmes que ce même Némésien avait aussi composés, l'un sur la Pêche, et l'autre sur la Navigation 19 19 Vopiscus in Caro , c. II.
, nous ne voyons de trace d'aucun autre ouvrage que nous ayons à regretter.
Le changement qui s'était fait dans la forme du gouvernement avait détruit l'Eloquence. Le panégyrique y est moins propre que les discussions libres de la tribune sur les grands intérêts de la patrie. Un certain Cornelius Fronton, l'un des panégyristes d'Antonin, fit cependant école et même secte, puisqu'on appela Frontoniens ceux qui voulaient imiter son style 20 20 Sidon. Apollin., lib. I, Epist. I.
. Un orateur du quatrième siècle 21 21 Eumène.
osa bien l'appeler, non le second, mais l'autre honneur de l'éloquence romaine 22 22 Romanœ eloquentiœ, non secundum, sed alterum decus . (Panegyr. Constantio, XIV.)
; mais il ne nous reste rien de ce Fronton qui puisse nous servir de point de comparaison entre lui et l'Orateur dont le nom est devenu celui de l'éloquence même. Il est à croire que les siècles suivant y auront vu quelque différence, et qu'on se sera promptement lassé de copier les panégyriques de l'un, tandis que les copies multipliées des ouvrages de l'autre en ont dérobé la plus grande partie aux ravages du temps. Aulu-Gelle et d'autres auteurs parlent bien encore de quelques orateurs ou rhéteurs, mais il ne s'est conservé d'eux que leurs noms, trop obscurs pour qu'il ne soit pas inutile de les rappeler ici. Des sophistes grecs s'étaient alors emparés de toutes les écoles. Leur exemple ne valait sans doute pas mieux que leurs leçons; et il est probable qu'ils ressemblaient en éloquence à Démosthènes comme Frotnon à Cicéron.
Dans l'Histoire, les six auteurs de celle des empereurs 23 23 Ælius Spartianus, Julius Capitolinus, Ælius Lampridius, Vulcatius Gallicanus, Trebellius Pollion et Flavius Vopiscus.
, appelée vulgairement l'histoire Auguste, sont tout ce qui nous reste en langue latine, quoiqu'il en ait existé alors un plus grand nombre. Depuis que Suétone avait donné l'exemple de transmettre à la postérité les petits détails de la vie privée, il était naturel qu'il se trouvât plus d'historiens, ou d'hommes qui se crussent capables de l'être; mais le temps a fait justice d'eux et de leurs ouvrages. Il a respecté plusieurs historiens grecs, qui écrivirent dans leur langue; mais à Rome, et dont quelques uns prirent pour sujets les faits de l'histoire grecque, d'autres les événements romains, soit des époques antérieures soit de leur temps. Arrien de Nicomédie, Elien, Appien d'Alexandrie, Diogène Laërce; Polyen, qui précédèrent de peu de temps cette époque, Dion Cassius, Hérodien et quelques autres, sans pouvoir être comparés aux premiers historiens de la Grèce, ont sur les latins du même temps une grande supériorité. Leur belle langue du moins conservait encore son génie et son éloquence, tandis que la langue latine s'altérait de jour en jour par cette affluence d'étrangers qui remplissaient Rome, et que des soldats étrangers créés empereurs y attiraient sans cesse à leur suite.
A l'égard des philosophes, on sait que plusieurs tenaient école à Rome, que leurs disciples allaient tous les jours les entendre et disputer entre eux dans le temple de la Paix 24 24 Gallien, de libr. prop.
; mais rien n'est venu jusqu'à nous, ni des écoliers ni des maîtres. C'est cependant au commencement de cette époque que Plutarque, qui suffirait seul pour l'illustrer, écrivait en grec à Rome; c'est alors que s'élevait à Alexandrie la fameuse école des Electiques, fondée par Potamon et par Ammonius, dont Plotin et Porphyre furent les disciples, école qui, secouant le joug de toutes les anciennes sectes philosophiques, recueillait de chacune ce qui lui paraissait le plus conforme à la raison et à la vérité. Elle fut sans doute connue à Rome, mais on ne voit pas qu'aucun Romain en ait soutenu les opinions. Les Romains n'avaient rien été qu'à l'imitation des Grecs. Les lettres romaines n'existaient plus, et dans plusieurs parties, les lettres grecques florissaient encore: c'était un ruisseau tari avant sa source.
La Jurisprudence seule continuait de fleurir. Les lois se multipliant avec les empereurs, la science dont elles étaient l'objet, devenait malheureusement plus propre à exercer l'esprit. Entre plusieurs noms qui furent illustres à cette époque et qui le sont encore, on distingue surtout ceux de Papinien et d'Ulpien. Le premier, pour récompense de ses travaux et plus encore de ses vertus, fut assassiné par l'ordre de Caracalla; le second, exilé de la cour par Héliogabale, rappelé par Alexandre Sévère, admis dans sa confiance la plus intime, ne put être défendu par lui de la fureur des soldats prétoriens, qui le massacrèrent sous les yeux de leur empereur, ou plutôt sous sa pourpre même, dont Alexandre s'efforçait de le couvrir.
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