Pierre Ginguené - Histoire littéraire d'Italie (1
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Histoire littéraire d'Italie (1: краткое содержание, описание и аннотация
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Ginguené concourut sans succès, en 1787 et 1788, pour deux prix, l'un de poésie, l'autre d'éloquence, proposés par l'Académie française. Il s'agissait de célébrer en vers le dévouement du prince Léopold de Brunswick, qui s'était précipité dans l'Oder, en voulant sauver des malheureux. La pièce de Ginguené obtint d'autres suffrages que ceux des académiciens; il eut toujours de la prédilection pour ce poëme, qui, durant trois années, lui avait donné inutilement beaucoup de peine, et dont il ne se dissimulait pas les défauts: il l'a inséré, en 1814, dans le recueil de ses poésies diverses. Le sujet du prix d'éloquence était national: on demandait un éloge de Louis XII. Le concours fut nombreux, et Ginguené, déjà quadragénaire, se laissa entraîner dans cette lice par ses affections patriotiques; il avait besoin de louer un roi dont la mémoire était restée chère a tous les Français, et particulièrement aux Bretons. Son ouvrage, imprimé avec des notes, en 1788 4 4 A Paris, chez Debray, 86 pages in-8°. – Dans la Biographie universelle (art. Louis XII), il est dit que «parmi les ouvrages envoyés au concours, on a imprimé ceux de MM. Noël, Barrère, Florian et Langloys». Il était décidé que celui de Ginguené n'obtiendrait de mention nulle part.
, est remarquable par une profonde connaissance du sujet, et par une expression franche des plus honorables sentimens; mais il est possible qu'au sein de l'Académie, l'auteur ait été reconnu par quelques-uns de ses juges, dont il avait été l'antagoniste dans la querelle musicale; et d'ailleurs, on doit convenir que cet éloge un peu long, et plus instructif qu'académique, n'est pas ce que Ginguené a écrit de mieux en prose; c'est néanmoins un fort bon discours, plein de raison et semé de traits ingénieux.
La conduite de Ginguené depuis 1789, au milieu des troubles civils, a été si noble et si pure qu'on ne peut avoir aucun motif de dissimuler ses opinions politiques. D'ailleurs on voudrait en vain s'en taire: ses écrits antérieurs à cette époque respiraient déjà l'amour de la liberté, et ceux qu'il composa depuis, tinrent toutes les promesses que l'auteur avait données jusqu'alors. Il célébra par une ode l'ouverture des états-généraux; et en même temps qu'il continuait d'insérer dans les journaux des articles de littérature, et qu'avec Framery, il publiait dans l'Encyclopédie méthodique, les premiers tomes du Dictionnaire de musique, il coopérait avec Cérutti et Rabaud Saint-Étienne, à la rédaction de la Feuille villageoise, destinée à répandre dans les campagnes des notions d'économie domestique et rurale, et la plus saine instruction civique. Les sages principes et le ton modéré de cette feuille, contrastaient avec la violence ou la feinte exaltation de la plupart des écrits périodiques du même temps. On attribue à Ginguené une brochure (de 156 pages in-8°.) imprimée en 1791, et intitulée de l'autorité de Rabelais dans la révolution présente ; elle a eu, à cette époque beaucoup de succès: c'était un tissu d'extraits de ce facétieux écrivain, mais choisis avec goût, enchaînés avec art, et habilement traduits ou commentés quand ils avoient besoin de l'être. Un plus véritable ouvrage, publié sous le nom de Ginguené, en la même année, a pour titre: Lettres sur les confessions de J. – J. Rousseau (147 pages in-8°.). Ces lettres sont au nombre de quatre, et suivies de notes historiques: un éclatant et digne hommage y est rendu au génie et aux infortunes du citoyen de Genève. On y pourrait désirer un peu plus d'impartialité, et révoquer en doute les torts que Ginguené impute à D'Alembert et à quelques autres personnages. Pour ceux de Voltaire, ils sont publics; et ceux de Grimm, inexcusables: peut-être les uns et les autres ne sont-ils nulle part plus franchement exposés que dans ces lettres; mais il s'en faut que tous les soupçons de Jean-Jacques aient été aussi bien fondés que ceux-là; et il était possible d'examiner de plus près, de mieux éclaircir l'histoire des malheurs et des égaremens de cet illustre écrivain. Ce qu'on avouera du moins, en relisant ces quatre lettres, c'est qu'il y règne, malgré la douce élégance du style, une morale très-austère. La Harpe y a répondu avec plus de sécheresse que de logique, par des articles du Mercure de France, en 1792.
Ginguené, dans cet ouvrage et dans la Feuille villageoise, avait trop ouvertement professé l'amour de la justice, la haine du désordre et des violences, pour échapper aux fureurs de l'ignoble tyrannie qui régna sur la France en 1793 et 1794. Comme son ami Chamfort, comme la plupart des hommes éclairés et vertueux de cette époque, il fut calomnié, espionné, arrêté et jeté dans les cachots. Sa carrière allait finir, si le jour de la délivrance se fût fait un peu plus long-temps attendre. Il sortit de sa prison tel qu'il y était entré, ami des lettres, des lois et de la liberté: comme il n'avait jamais fait de dithyrambe en l'honneur de l'anarchie, il ne se crut pas tenu de redemander le despotisme; et n'ayant jamais porté de bonnet rouge, il n'avait ni à déposer, ni à prendre la livrée d'aucune faction. Il retrouvait une patrie: il continua de la servir, et ne sentit pas le besoin de se venger autrement des insensés qui l'avaient opprimé comme elle.
Chamfort ne survivait point à cet effroyable désastre: le premier soin de Ginguené fut d'honorer sa mémoire. Il recueillit et publia ses œuvres, en y joignant, sous le titre de notice, un tableau très-animé de sa vie, de ses travaux littéraires et de son caractère moral. Il l'a peint «excellent fils, ami sincère et dévoué, de la probité la plus intacte et du commerce le plus sûr; officieux et d'une délicatesse extrême dans la manière d'obliger, fier comme il faut l'être quand on est pauvre, mais aussi éloigné de l'orgueil que de la bassesse; désintéressé jusqu'à l'excès, et incapable de mettre un seul instant en balance ses avantages avec ceux de la vérité et de la justice.» Il appartient à ceux qui ont connu particulièrement Chamfort, de décider si ce portrait est fidèle; mais c'est bien sûrement celui de Ginguené lui-même.
On avait commencé, en 1791, la collection des Tableaux historiques de la révolution française , et Chamfort avait fourni le texte des treize premières livraisons; Ginguené a continué ce travail jusqu'à la vingt-cinquième, et n'a point coopéré aux quatre-vingt-huit suivantes. Le projet de la Décade philosophique remonte aussi aux derniers jours de la vie de Chamfort, en avril 1793; Ginguené a été l'un des principaux rédacteurs de ce journal littéraire depuis 1795 jusqu'en 1807.
Aussitôt après la chute de l'horrible décemvirat, la carrière des fonctions civiles s'ouvrit pour Ginguené: il devint membre de la commission exécutive d'instruction publique, et demeura le directeur général de cette branche d'administration, depuis le rétablissement du ministère de l'intérieur à la fin de 1795 jusqu'en 1797. On lui dut la réorganisation des écoles; et néanmoins, en remplissant des devoirs si graves avec tout le zèle qu'ils exigeaient, il trouvait encore des momens à consacrer à des compositions littéraires. Il a, dans cet intervalle, publié des observations sur l'un des ouvrages de Necker 5 5 De M. Necker et de son livre, intitulé: De la Révolution française, par P.L. Ginguené, de l'Institut national de France . Paris, an V, in-8°., 94 pages extraites en grande partie de la Décade. Il y a dans cet écrit quelques idées qui se ressentent un peu trop de l'époque où il a été composé; mais la note au bas des pages 77 et 78 offre un exposé sincère de la conduite et des opinions politiques de Ginguené; et les pages suivantes contiennent une excellente critique littéraire du style, souvent fort étrange, de M. Necker.
, et coopéré aux travaux de l'Institut. Au moment où se formait cette société savante, il avait été appelé à y prendre place dans la classe des sciences morales et politiques. Quelquefois il a rempli, au sein de cette classe, la fonction de secrétaire, qui alors n'était point perpétuelle, et il y a lu divers morceaux qui depuis ont été insérés soit dans ses propres ouvrages, soit en des recueils académiques. Nous trouvons par exemple dans le tome VII des Notices des manuscrits , les résultats des recherches qu'il avait faites sur un poëme italien que l'on croyait inédit, et qu'on attribuait à Fédérico Frezzi, l'auteur du Quadrireggio, mais qui n'était réellement qu'une mauvaise copie du Dittamondo , de Fazio degli Uberti, depuis long-temps imprimé. Les erreurs commises sur ce point par le père Labbe, par le Quadrio, par Tiraboschi, sont relevées dans cette courte dissertation, avec une clarté parfaite et une élégance peu commune en de telles discussions.
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