Jakob et Wilhelm Grimm - Contes Merveilleux Tome II

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La servante tint l’enfant sur les fonts baptismaux, puis voulut s’en retourner chez ses maîtres, mais les lutins la prièrent instamment de demeurer trois jours avec eux. Elle accepta et demeura ces trois jours, qu’elle passa en plaisir est en joie, car les petits hommes la comblèrent de tous ce qu’elle aimait. Quand enfin elle voulut prendre le chemin du retour, ils lui bourrèrent les poches d’or et l’accompagnèrent gentiment au bas de la montagne. Arrivée à la maison, comme elle pensait avoir perdu assez de temps, elle s’en alla tout droit chercher le balai qui était toujours dans son coin. Elle commençait à balayer, quand des gens qu’elle n’avait jamais vus descendirent et virent lui demander qui elle était et ce qu’elle désirait. Parce que ce n’étaient pas trois jours, mais bien sept ans qu’elle avait passés chez les petits hommes de la montagne; et ses anciens patrons étaient morts dans l’intervalle.

III

Une mère avait eu son enfant enlevé du berceau par les lutins qui avaient mis à sa place un petit monstre à grosse tête avec le regard fixe, occupé seulement de boire et de manger. Dans sa détresse, elle alla demander conseil à sa voisine, qui lui dit de porter le petit monstre à la cuisine, de l’installer devant la cheminée et d’allumer le feu pour faire bouillir de l’eau dans deux coquilles d’œuf:

– Le monstre ne pourra pas s’empêcher de rire, lui dit-elle, et dès l’instant qu’il rit, c’en est fini de lui.

La femme fit tout ce que sa voisine lui avait dit de faire, et Grosse-Tête, en la voyant mettre l’eau à bouillir dans des coquilles d’œufs, parla:

– Moi qui suis vieux pourtant

Comme les bois de Prusse,

Je n’avais jamais vu cuisiner et dans un œuf!

Et le voilà qui éclate de rire, et il riait encore quand déjà surgissait toute une foule de lutins qui rapportèrent le véritable enfant, l’installèrent devant le feu et emportèrent avec eux le monstre à grosse tête.

La Maisonnée

– Toi, où tu vas? – Moi? Mais à Walpe. – Tu vas à Walpe, je vais à Walpe, alors ça va, on y va donc ensemble.

– Es-tu mariée aussi? Comment s’appelle ton mari? – Henri, c’est mon mari. – Ton mari c’est Henri, mon mari c’est Henri, tu vas à Walpe, je vais à Walpe, alors ça va, on y va donc ensemble.

– Et tu as un enfant aussi? Comment s’appelle ton petit? – Mon petit? Bris. – Ton petit, Bris; mon petit, Bris; ton mari c’est Henri, mon mari c’est Henri; tu vas à Walpe, je vais à Walpe, alors ça va, on y va donc ensemble.

– Un berceau, t’en as un? Comment s’appelle ton berceau? – Hippoleau. – Hippoleau ton berceau, Hippoleau mon berceau; ton petit Bris, mon petit Bris, et ton mari Henri et mon mari Henri; tu vas à Walpe, je vais à Walpe, alors ça va, on y va donc ensemble.

– Et un valet? Comment s’appelle ton valet? – Son nom c’est Bienlefait. – Bienlefait ton valet, Bienlefait mon valet; Hippoleau ton berceau, mon berceau Hippoleau -, ton petit Bris, mon petit Bris, et ton mari Henri et Henri mon mari, tu vas à Walpe, je vais à Walpe, alors ça va, on y va donc ensemble, jusque-là.

La Mariée blanche et la mariée noire

Une pauvre paysanne s’en alla dans les champs pour couper le fourrage. Elle y alla avec ses filles – sa propre fille et sa belle-fille. Soudain, Dieu se présenta devant elles sous l’apparence d’un homme pauvre et demanda:

– Pouvez-vous m’indiquer le chemin pour aller au village?

– Il faudra le trouver vous-même, rétorqua la mère.

Et la fille renchérit:

– Quand on a peur de s’égarer, on part accompagné.

Mais la belle-fille proposa:

– Venez, brave homme, je vous guiderai.

Dieu se fâcha contre la mère et la fille, se détourna d’elles, et les fit devenir noires comme la nuit et laides comme le péché. La belle-fille en revanche entra dans ses bonnes grâces; il se laissa accompagner et lorsqu’ils s’approchèrent du village, il la bénit et dit:

– Prononce trois vœux, ils seront exaucés.

– Je désire être belle et pure comme le soleil, dit la jeune fille.

Et immédiatement, elle devint blanche et belle comme une journée de soleil.

– Ensuite, je voudrais une bourse pleine d’écus qui ne désemplirait jamais.

Dieu la lui donna mais il ajouta:

– N’oublie pas le meilleur.

La jeune fille dit alors:

– Mon troisième vœu est la joie éternelle après ma mort.

Dieu l’en assura et se sépara d’elle.

La mère et sa fille rentrèrent à la maison et constatèrent qu’elles étaient toutes les deux laides et noires comme le charbon, tandis que la belle-fille était belle et immaculée. Une plus grande cruauté s’empara alors de leurs cœurs et elles n’eurent plus qu’une idée en tête: lui faire du mal. Or, l’orpheline avait un frère qui s’appelait Régis. Elle l’aimait par-dessus tout. Un jour, Régis lui dit:

– Ma petite sœur, j’ai envie de dessiner ton portrait pour t’avoir toujours à mes côtés. je t’aime tant que je voudrais pouvoir te contempler à tout instant.

– Ne montre surtout jamais mon portrait à personne, exigea sa sœur.

Le frère accrocha le tableau, très fidèle à l’original, dans la pièce qu’il habitait au château, car il était le cocher du roi. Tous les jours il regardait le portrait et remerciait Dieu du bonheur qu’il avait donné à sa sœur.

Le roi que Régis servait venait de perdre son épouse.

Les serviteurs à la cour avaient remarqué que le cocher s’arrêtait tous les jours devant le magnifique tableau et, jaloux et envieux, ils le rapportèrent au roi. Ce dernier ordonna alors qu’on lui apporte le tableau et, dès qu’il le vit, il put constater que la jeune fille du portrait ressemblait incroyablement à son épouse défunte, et qu’elle était même encore plus gracieuse; il en tomba amoureux. Il fit appeler le cocher et lui demanda qui était la personne sur le tableau.

– C’est ma sœur, répondit Régis.

– C’est elle, la seule et unique que je veux épouser, décida le roi. Il donna au cocher une superbe robe brodée d’or, un cheval et un carrosse, et il lui demanda de lui ramener l’heureuse élue de son cœur.

Lorsque Régis arriva avec le carrosse, sa sœur écouta avec joie le message du roi. Mais sa belle-mère et sa belle-sœur furent terriblement jalouses du bonheur de l’orpheline et, de dépit, faillirent devenir encore plus noires.

– À quoi sert toute votre magie, reprocha la fille à sa mère, puisque vous êtes incapable de me procurer un tel bonheur!

– Attends un peu, la rassura sa mère, je tournerai ce bonheur en ta faveur.

Et elle se eut recours à la magie: elle voila les yeux du cocher de manière qu’il ne vît plus qu’à moitié; quant à la mariée blanche, elle la rendit à moitié sourde. Tous ensemble montèrent ensuite dans le carrosse: d’abord la mariée dans sa belle robe royale, et derrière elle sa belle-mère et sa belle-sœur; Régis monta sur le siège de cocher et ils se mirent en route.

Peu de temps après Régis appela:

– Voile ton beau visage, ma petite sœur, gare à tes jolies joues, car le ciel pleure: Empêche le vent fort de te décoiffer, que bientôt le roi admire ta grande beauté!

– Que dit-il, mon petit frère? demanda la mariée.

– Il dit seulement que tu dois enlever ta robe dorée et la donner à ta sœur, répondit la marâtre.

La jeune fille ôta la robe, sa sœur noire se glissa à l’intérieur, et donna à la mariée sa chemise grise en toile grossière.

Ils poursuivirent leur route, puis le cocher appela à nouveau:

Voile ton beau visage, ma petite sœur, gare à tes jolies joues, car le ciel pleure; empêche le vent fort de te décoiffer, que bientôt le roi admire ta grande beauté!

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