Jakob et Wilhelm Grimm - Contes Merveilleux Tome II

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– Qu’est-ce qu’il dit, mon petit frère? demanda la jeune fille.

– Il dit seulement que tu dois ôter ton chapeau doré de ta tête et le donner à ta sœur.

La jeune fille ôta son chapeau doré, en coiffa la tête de sa sœur et poursuivit le voyage tête nue. Peu de temps après, Régis appela de nouveau:

Voile ton beau visage, ma petite sœur, gare à tes jolies joues, car le ciel pleure; empêche le vent fort de te décoiffer, que bientôt le roi admire ta grande beauté!

– Que dit-il, mon petit frère? demanda la mariée pour la troisième fois.

– Il dit seulement que tu dois regarder un peu le paysage.

Ils étaient justement en train de passer sur un pont franchissant des eaux profondes. Et dès que la mariée se leva et se pencha par la fenêtre du carrosse, sa belle-mère et sa belle-fille la poussèrent si fort qu’elle tomba dans la rivière. L’eau se referma sur elle; à cet instant apparut à la surface d’eau une petite cane d’une blancheur immaculée qui flottait en suivant le courant.

Le frère sur le siège du cocher n’avait rien remarqué; il continuait à foncer avec le carrosse jusqu’à la cour du roi. Son regard était voilé, mais percevant l’éclat de la robe dorée il était de bonne foi lorsqu’il conduisit devant le roi la fille noire à la place de sa sœur. Lorsque le roi vit la prétendue mariée et son inénarrable laideur, il devint fou furieux et ordonna de jeter le cocher dans une fosse pleine de serpents.

Pendant ce temps, la vieille sorcière réussit à ensorceler le roi et à l’aveugler à tel point qu’il ne les chassa pas, ni elle, ni sa fille; et mieux encore: elle l’envoûta si bien que le roi finit par trouver la mariée noire plutôt acceptable et il l’épousa.

Un soir, tandis que l’épouse noire était assise sur les genoux du roi, arriva dans les cuisines du château, par le conduit de l’évier une petite cane blanche qui parla ainsi au jeune marmiton:

Allume le feu, jeune apprenti,

Un court instant, sans doute, suffit

Pour faire sécher mes plumes flétries.

Le garçon obéit et alluma le feu; la petite cane s’approcha, secoua ses plumes et les lissa avec son petit bec. Un peu ragaillardie, elle demanda:

– Que fait mon frère Régis?

Le marmiton répondit:

Parmi les serpents, dans une fosse,

Sa prison semble plus qu’atroce.

Et la petite cane demanda:

Que fait la sorcière noire?

Le garçon répondit:

Elle tremble de joie

Dans les bras du roi.

Et la petite cane soupira:

Mon Dieu, sois à mes côtés

Face à toute adversité!

et elle s’en alla par où elle était venue.

Le lendemain soir elle revint et elle reposa les mêmes questions et le troisième soir également. Le jeune marmiton eut pitié d’elle et décida d’aller voir le roi pour tout lui raconter. Le roi, voulant voir de ses propres yeux ce qui se passait, se rendit le soir à la cuisine et dès que la petite cane sortit la tête de l’évier, il brandit son épée et lui transperça la gorge.

Et tout à coup, la petite cane se transforma – et devant le roi apparut une fille d’une beauté indescriptible ressemblant comme deux gouttes d’eau à la belle du tableau de Régis. Le visage du roi s’illumina de joie et comme la jeune fille était toute mouillée, il fit immédiatement apporter une robe magnifique et ordonna qu’on l’en vêtit.

La Jeune fille lui raconta ensuite comment elle se fit abuser par sa belle-mère et sa belle-sœur et comment celles-ci l’avaient poussée à l’eau. Mais en premier lieu elle pria le roi de faire sortir son frère de la fosse aux serpents. Le roi exauça son vœu et se dirigea ensuite vers la chambre de la vieille sorcière. Il lui raconta l’histoire telle qu’elle s’était passée et à la fin lui demanda:

– Que mérite la femme qui a commis de telles abominations?

La sorcière, dans son aveuglement, n’avait pas compris de qui il était question et répondit:

– Elle mérite d’être enfermée toute nue dans un fût garni de clous pointus et que l’on attache ce fût à un attelage et que cet attelage soit lancé à toute allure.

Et c’est ainsi qu’on les traita, elle et sa fille noire.

Le roi épousa sa belle mariée blanche et récompensa le fidèle Régis: il en fit l’homme le plus riche et le plus estimé de son royaume.

Les Miettes sur la table

Le coq, une fois, avait dit, à sa dame poule: «Hardi! Viens picorer les miettes sur la table de la cuisine; la patronne est partie en visite!»

Mais la poule refusa – «Non, non, pas moi!, Tu sais bien qu’elle ne le veut pas et qu’elle nous battra!»

Alors, le coq reprit – «Mais viens donc, elle n’en saura rien; elle ne peut pas nous voir puisqu’elle n’est pas là!»

La poule ne voulait rien savoir: «Non et non! répéta-t-elle, c’est pas permis et j’y vais pas: on ne doit pas entrer!»

Mais le coq ne la laissa pas tranquille tant qu’ils n’y furent pas allés, se perchant sur la table et picorant consciencieusement toutes les miettes de pain qui s’y trouvaient. Et alors justement rentra la femme, qui attrapa prestement une baguette et leur distribua non moins prestement une solide et impitoyable correction.

Et lorsqu’ils se retrouvèrent dehors enfin, la poule dit à son coq: «T’a, t’a, t’a, t’a, t’a vu?» Sur quoi le coq commença par glousser de rire, puis il dit: «Et co, co, co, comment que je le savais!» Et après ils s’en sont allés.

La Mort marraine

Il était une fois un homme pauvre qui avait douze enfants. Pour les nourrir, il lui fallait travailler jour et nuit. Quand le treizième vint au monde, ne sachant plus comment faire, il partit sur la grand-route dans l’intention de demander au premier venu d’en être le parrain. Le premier qu’il rencontra fut le Bon Dieu. Celui-ci savait déjà ce que l’homme avait sur le cœur et il lui dit:

– Brave homme, j’ai pitié de toi; je tiendrai ton fils sur les fonts baptismaux, m’occuperai de lui et le rendrai heureux durant sa vie terrestre.

L’homme demanda:

– Qui es-tu?

– Je suis le Bon Dieu.

– Dans ce cas, je ne te demande pas d’être parrain de mon enfant, dit l’homme. Tu donnes aux riches et tu laisses les pauvres mourir de faim. (L’homme disait cela parce qu’il ne savait pas comment Dieu partage richesse et pauvreté.)

Il prit donc congé du Seigneur et poursuivit sa route. Le Diable vint à sa rencontre et dit:

– Que cherches-tu? Si tu me prends pour parrain de ton fils, je lui donnerai de l’or en abondance et tous les plaisirs de la terre par-dessus le marché.

L’homme demanda:

– Qui es-tu?

– Je suis le Diable.

– Alors, je ne te veux pas pour parrain. Tu trompes les hommes et tu les emportes.

Il continua son chemin. Le Grand Faucheur aux ossements desséchés venait vers lui et l’apostropha en ces termes:

– Prends-moi pour parrain.

L’homme demanda:

– Qui es-tu?

– Je suis la Mort qui rend les uns égaux aux autres.

Alors l’homme dit:

– Tu es ce qu’il me faut. Sans faire de différence, tu prends le riche comme le pauvre. Tu seras le parrain.

Le Grand Faucheur répondit:

– Je ferai de ton fils un homme riche et illustre, car qui m’a pour ami ne peut manquer de rien.

L’homme ajouta:

– Le baptême aura lieu dimanche prochain; sois à l’heure.

Le Grand Faucheur vint comme il avait promis et fut parrain.

Quand son filleul eut grandi, il appela un jour et lui demanda de le suivre. Il le conduisit dans la forêt et lui montra une herbe qui poussait en disant:

– Je vais maintenant te faire ton cadeau de baptême. Je vais faire de toi un médecin célèbre. Quand tu te rendras auprès d’un malade, je t’apparaîtrai. Si tu me vois du côté de sa tête, tu pourras dire sans hésiter que tu le guériras. Tu lui donneras de cette herbe et il retrouvera la santé. Mais si je suis du côté de ses pieds, c’est qu’il m’appartient; tu diras qu’il n’y a rien à faire, qu’aucun médecin au monde ne pourra le sauver. Et garde-toi de donner l’herbe contre ma volonté, il t’en cuirait!

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