Jakob et Wilhelm Grimm - Contes Merveilleux Tome II
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Puis saisissant son poignard, il fit jaillir trois gouttes de sang du poignet droit de la reine et les jeta au loin.
Cette fois, les serviteurs n’eurent même pas besoin de s’indigner. Le roi avait tout vu et se mit en colère. Il avait des médecins à sa cour, c’était à eux de soigner la reine, et non à ce vieux serviteur de lui ouvrir les veines avec son poignard sale et d’éparpiller au loin son sang. Peut-être même crut-il que Jean allait tuer la reine, comme il avait tué le cheval. On ne sait pas, mais sa colère fut terrible et, désignant le fidèle Jean à ses gardes: «Qu’on le jette en prison!» ordonna-t-il.
Peu après, la reine reprenait connaissance, mais ne put faire fléchir la colère de son époux: le fidèle Jean fut jugé le lendemain et condamné à être pendu. Il ne s’insurgea pas et dit seulement: «Tout condamné à mort a le droit de parler. Me refuserez-vous ce droit?
– Non, dit le roi. Nous t’écoutons.
– J’ai été injustement condamné, sire, dit Jean, car je n’ai jamais cessé de vous être fidèle.» Puis, il répéta la conversation des corbeaux, telle qu’il l’avait surprise à bord du navire, et expliqua comment, pour sauver son maître, il avait dû agir comme il l’avait fait.
«Qu’on lui rende la liberté! s’écria alors le roi. Comment ai-je pu douter de toi, ô mon fidèle Jean? Me le pardonneras-tu jamais?»
Mais le fidèle Jean ne répondit pas car son corps changé en pierre ne pouvait plus bouger et, à la dernière de ses paroles, sa langue elle-même s’était pétrifiée.
Quand le roi comprit cela, il fut saisi d’un affreux chagrin. Il reconnut que son serviteur avait sauvé sa vie et celle de son épouse en sacrifiant la sienne et que rien désormais ne pourrait réparer l’affreuse injustice qu’il venait de commettre. La reine, informée de la chose, partagea ses regrets et ordonna que le corps du fidèle Jean, devenu statue de pierre, fût érigé sur la place d’honneur, dans la plus belle salle du palais.
La statue resta là dix ans. Dix ans pendant lesquels le roi et la reine eurent trois enfants et gouvernèrent sagement leur royaume, mais leur bonheur était entaché de l’incessant regret d’avoir méconnu la fidélité de leur serviteur.
Or, un soir, le roi, assis à sa fenêtre, vit voler trois corbeaux et, à sa grande surprise, entendit leur langage.
«Voilà dix ans aujourd’hui, disait le premier, que le fidèle Jean n’est plus que statue immobile et sans voix.
– Il est un moyen de lui rendre la parole, dit le second, mais le roi ni la reine ne s’y résigneront jamais.
– Hélas! non, dit le troisième, car il leur faudrait sacrifier toutes leurs richesses et en faire don aux pauvres.
– À ce prix pourtant, le fidèle Jean recouvrerait la parole et la vue.
– Il est aussi, reprit le premier corbeau, un moyen de faire battre de nouveau son cœur, mais le roi ni la reine ne sauraient consentir.
– Hélas! non, dit le troisième, car il leur faudrait alors perdre leur couronne et renoncer au trône.
– À ce prix, pourtant, le cœur du fidèle Jean se remettrait à battre.
– Et son corps tout entier pourrait reprendre vie, dit le troisième, si le roi et la reine abandonnaient leur royaume pour sauver celui qui les a sauvés trois fois.
– Hélas! ils n’accepteront jamais de partir comme des mendiants, nu-pieds et la besace au dos, vêtus de guenilles, eux et leurs enfants.
– Hélas! Hélas!» croassèrent les corbeaux et ils s’en furent tous à tire-d’aile.
Le roi appela la reine, et une heure plus tard un héraut parcourait la ville invitant tous les pauvres à se rendre au château pour y recevoir une part du trésor royal. Quand la distribution fut faite, la statue de pierre tourna la tête, ses yeux s’ouvrirent et sa bouche prononça ces mots:
«Je n’ai fait que tenir la promesse faite au roi votre père.»
Le monarque fut si heureux d’entendre de nouveau la voix de son fidèle Jean que, poussant un cri de joie, il saisit un parchemin, et signa son acte d’abdication.
Alors, le cœur de la statue de pierre se mit à battre, et le fidèle Jean dit:
«Sire, ne vous dépouillez pas pour moi.
– Je ne puis faire moins pour toi que tu n’as fait pour moi», répondit le roi. Il ôta ses riches vêtements, se vêtit de guenilles et partit avec sa femme et ses enfants pieds nus et besace au dos. Le fidèle Jean tenta de le retenir, mais ses jambes de pierre le rivaient au sol, loin de son roi qui refusait de l’écouter et s’en allait.
Alors la force de son amour l’emporta sur la pesanteur de la matière et l’on vit Jean, marchant sur ses jambes pétrifiées, traverser le palais, descendre le perron et se jeter aux genoux de son maître pour le supplier de ne pas partir.
«Tu es mon fidèle Jean, lui dit alors le roi. Tout ce que tu veux, je le veux», et il remonta sur son trône.
Le trésor du roi demeura vide et Jean conserva ses jambes de pierre, mais à travers le temps et à travers l’espace jamais ne régna un monarque plus heureux que celui-là, qui avait appris qu’un serviteur fidèle vaut tous les trésors du monde.
Jorinde et Joringel
Il était une fois un vieux château au cœur d’une grande forêt épaisse où vivait toute seule une vieille femme qui était une très grande magicienne. Le jour, elle se transformait en chatte ou en chouette, mais le soir elle reprenait ordinairement forme humaine. Elle avait le pouvoir d’attirer les oiseaux et le gibier, et elle les tuait ensuite pour les faire cuire et rôtir. Si quelqu’un approchait du château à plus de cent pas, il était forcé de s’arrêter et ne pouvait plus bouger de là tant qu’elle ne l’avait pas délivré d’une formule magique: mais si une pure jeune fille entrait dans ce cercle de cent pas, elle la métamorphosait en oiseau, puis elle l’enfermait dans une corbeille qu’elle portait dans une chambre du château. Elle avait bien sept mille corbeilles de cette sorte dans le château avec un oiseau aussi rare dans chacune d’elle.
Or, il était une fois une jeune fille qui s’appelait Jorinde; elle était plus belle que toutes les autres filles. Et puis il y avait un très beau jeune homme nommé Joringel: ils s’étaient promis l’un à l’autre. Ils étaient au temps de leurs fiançailles et leur plus grand plaisir était d’être ensemble.
Un jour, ils allèrent se promener dans la forêt afin de pouvoir parler en toute intimité.
– Garde-toi, dit Joringel, d’aller aussi près du château.
C’était une belle soirée, le soleil brillait entre les troncs d’arbres, clair sur le vert sombre de la forêt, et la tourterelle chantait plaintivement sur les vieux hêtres. Jorinde pleurait par moment, elle s’asseyait au soleil et gémissait; Joringel gémissait lui aussi. Ils étaient aussi consternés que s’ils allaient mourir; ils regardaient autour d’eux, ils étaient perdus et ne savaient pas quelle direction ils devaient prendre pour rentrer chez eux. Il y avait encore une moitié de soleil au-dessus de la montagne, l’autre était déjà derrière. Joringel regarda à travers les taillis et vit la vieille muraille du château tout près de lui; il fut pris d’épouvante et envahi par une angoisse mortelle. Jorinde se mit à chanter:
«Mon petit oiseau bagué du rouge anneau, Chante douleur, douleur:
Te voilà chantant sa mort au tourtereau,
Chante douleur, doul…tsitt, tsitt, tsitt.»
Joringel se tourna vers Jorinde. Elle était transformée en rossignol qui chantait «Tsitt, Tsitt». Une chouette aux yeux de braise vola trois fois autour d’elle et par trois fois cria «hou, hou, hou». Joringel ne pouvait plus bouger: il restait là comme une pierre, il ne pouvait ni pleurer, ni parler, ni remuer la main ou le pied. À présent, le soleil s’était couché: la chouette vola dans le buisson, et aussitôt après une vieille femme en sortit, jaune, maigre et voûtée avec de grands yeux rouges et un nez crochu dont le bout lui atteignait le menton. Elle marmonna, attrapa le rossignol et l’emporta sur son poing. Joringel ne put rien dire, ne put pas avancer: le rossignol était parti.
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