Jakob et Wilhelm Grimm - Contes Merveilleux Tome II

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– Tu m’as délivré du pouvoir de la vieille, qui est une méchante sorcière. C’est elle qui m’avait changé en arbre, et pendant quelques heures, chaque jour, j’étais une colombe blanche; mais tant qu’elle gardait l’anneau en sa possession, je ne pouvais pas reprendre ma forme humaine. Le sort avait également frappé les serviteurs et les chevaux du jeune seigneur, qui furent délivrés en même temps que lui, après avoir été, tout comme lui, changés en arbre à ses côtés. Ils reprirent leur voyage avec la jeune fille et chevauchèrent jusque dans leur royaume, car le jeune seigneur était le fils d’un roi. Alors, ils se marièrent et ils vécurent heureux.

La Vieille mendiante

Il était une fois une vieille femme comme tu en as certainement vu déjà. une vieille femme qui mendiait. Celle-là mendiait donc, et à chaque fois qu’on lui donnait quelque chose, elle disait: «Dieu vous le rende!» Mais elle vint un jour sur le seuil d’un gai luron qui se réchauffait au coin du feu et qui lui dit gentiment, en la voyant trembler à la porte: «Mais entrez donc, grand-mère, et réchauffez-vous!» La pauvre vieille s’avança et s’approcha si près du feu que ses loques s’enflammèrent et commencèrent à brûler, sans qu’elle s’en aperçût. Le jeune et gai luron s’en aperçut fort bien, lui qui se trouvait là, au coin du feu. Il aurait dû éteindre. N’est-ce pas qu’il aurait dû éteindre? Et s’il n’avait pas d’eau sous la main, il pouvait pleurer toutes les larmes de son cœur et éteindre le feu avec les deux rigoles ruisselant de ses yeux.

Le Renard et le cheval

Un paysan avait un vieux cheval fidèle, mais si vieux qu’il n’était plus bon à rien; alors son maître, qui ne voulait plus nourrir cette bouche inutile, lui parla comme ceci:

– Il est clair que je ne peux plus me servir de toi, et bien que j’aie pour toi les meilleurs sentiments, je ne pourrai te garder et continuer à te nourrir que si tu te montres assez fort pour m’amener un lion ici. Fn attendant, tu vas sortir immédiatement de l’écurie! Le pauvre cheval s’en alla tristement à travers les prés, se dirigeant vers la forêt, où il pourrait au moins trouver un abri contre le mauvais temps. Sur son chemin, il rencontra le renard qui lui demanda pourquoi il avait ainsi la tête basse, le pas lent et l’air si abandonné.

– Hélas! dit le cheval, lésine et loyauté ne sauraient partager le même toit! Mon maître a vite oublié les nombreuses années pendant lesquelles j’ai trimé pour lui, et parce que je ne puis plus guère labourer, maintenant que j’ai vieilli, il me chasse et ne veut plus me nourrir.

– Comme cela, sans la moindre consolation? s’informa le renard.

– Piètre consolation que la sienne! Il m’a dit que si je me montrais assez fort pour lui amener un lion, il me garderait; mais il sait fort bien que j’en suis incapable.

– Attends, dit le renard, je vais te prêter assistance. Couche-toi là par terre et fais le mort. Ne bouge plus. Le cheval se soumit au désir du renard, qui trottina jusqu’à la tanière du lion, qu’il connaissait et savait toute proche.

– il y a là-bas un cheval mort, annonça-t-il au lion. Viens, sors avec moi, je vais t’y conduire et tu pourras faire bombance! Le lion suivit le renard, et lorsqu’ils furent près du cheval mort, le renard lui dit:

– Écoute, tu ne seras jamais assez tranquille par ici pour prendre tout ton temps. Tu ne sais pas ce que nous allons faire? En me servant des crins de sa queue, je vais l’attacher solidement derrière toi et tu n’auras plus qu’à le traîner dans ta tanière, où tu pourras le dévorer tout à loisir. Le lion trouva l’idée excellente et se prêta de bon gré à la manœuvre, se tenant bien tranquille pour que le renard pût l’attacher au cheval en serrant solidement ses nœuds. Mais le renard, pendant ce temps, se servait de la queue du cheval pour lier étroitement les pattes du lion, bouclant, serrant et resserrant ses liens les uns sur les autres, de telle manière qu’il ne pût ni les rompre, ni les défaire en y mettant toute sa force. L’opération terminée, il se pencha vers le cheval et lui frappa sur l’épaule en lui disant – «Hue, mon Bijou! Hue, tire-le!» Le vieux cheval se redressa brusquement et traîna derrière lui le lion rugissant, rugissant si fort que tous les oiseaux de la forêt s’envolèrent à la fois, complètement terrorisés. Le cheval, lui, laissa le lion rugir autant qu’il le voulait, sans cesser pour autant de le tirer à travers champs jusqu’à la porte de la maison de son maître. Revenant à de meilleurs sentiments en voyant la chose, son maître lui dit alors: «Je te garde et tu auras la belle vie.» Et depuis ce jour-là jusqu’à sa mort, il eut toujours son content à manger, et le meilleur fourrage.

Le Vieux grand-père et son petit-fils

Il était une fois un très, très vieil homme, si vieux que ses yeux n’y voyaient plus guère tant ils étaient troubles, que ses oreilles n’entendaient plus du tout et que ses pauvre vieux genoux tremblaient sous lui. Ses mains aussi tremblaient, et il tenait si mal sa cuillère quand il était à table, qu’il renversait souvent de la soupe devant lui, et même parfois manquait sa bouche. Son fils et la femme de celui-ci en étaient dégoûtés, qu’ils finirent par obliger le vieux grand-père à manger dans un coin, derrière le poêle, où ils le servirent dans une grossière écuelle de terre, ne lui donnant que tout juste de quoi ne pas mourir de faim. Jamais il ne mangeait à sa faim. Et puis un jour, ses pauvres vieilles mains tremblantes laissèrent échapper la malheureuse écuelle qui se cassa. La jeune femme le gronda, mais il ne répondit rien: il soupira seulement. Elle alla lui acheter une écuelle de quatre sous, en bois, dans laquelle il dut manger désormais.

Devant le vieux grand-père assis, comme toujours, dans son coin à l’écart, son petit-fils âgé de quatre ans se mit à assembler quelques planchettes de bois qu’il s’efforçait de faire tenir ensemble.

– Que fais-tu là? lui demanda son père.

– C’est une petite auge que je fabrique, répondit l’enfant, pour faire manger papa et maman quand je serai grand.

Le mari et la femme échangèrent un long regard, puis commencèrent à pleurer. Ils firent revenir le vieux grand-père à leur table et mangèrent toujours avec lui depuis lors, sans gronder jamais, quand il lui arrivait de se tacher ou de répandre un peu de soupe sur la table.

Le Vieux Sultan

Un paysan possédait un chien fidèle, nommé Sultan. Or le pauvre Sultan était devenu si vieux qu’il avait perdu toutes ses dents, si bien qu’il lui était désormais impossible de mordre. Il arriva qu’un jour, comme ils étaient assis devant leur porte, le paysan dit à sa femme:

– Demain un coup de fusil me débarrassera de Sultan, car la pauvre bête n’est plus capable de me rendre le plus petit service.

La paysanne eut pitié du malheureux animal:

– Il me semble qu’après nous avoir été utile pendant tant d’années et s’être conduit toujours en bon chien fidèle, il a bien mérité pour ses vieux jours de trouver chez nous le pain des invalides.

– Je ne te comprends pas, répliqua le paysan, et tu calcules bien mal: ne sais- tu donc pas qu’il n’a plus de dents dans la gueule, et que, par conséquent, il a cessé d’être pour les voleurs un objet de crainte? Il est donc temps de nous en défaire. Il me semble que s’il nous a rendu de bons services, il a, en revanche, été toujours bien nourri. Partant quitte.

Le pauvre animal, qui se chauffait au soleil à peu de distance de là, entendit cette conversation qui le touchait de si près, et je vous laisse à penser s’il en fut effrayé. Le lendemain devait donc être son dernier jour! Il avait un ami dévoué, sa seigneurie le loup, auquel il s’empressa d’aller, dès la nuit suivante, raconter le triste sort dont il était menacé.

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