Jakob et Wilhelm Grimm - Contes Merveilleux Tome II

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Elle fit entrer les trois femmes étranges et leur installa un coin dans la première chambre, où elles se mirent à filer. L’une tirait le fil et faisait tourner le rouet, la deuxième mouillait le fil, la troisième frappait sur la table avec son doigt et une mesure de lin tombait par terre à chaque coup de pouce.

La jeune fille cacha les trois fileuses à la reine et, chaque fois qu’elle venait, elle lui montrait l’énorme quantité de lin déjà traitée. La reine ne tarissait pas d’éloges. Lorsque la première chambre fut débarrassée, ce fut au tour de la deuxième et, finalement, de la troisième. Alors, les trois femmes prirent congé de la jeune fille en lui disant:

– N’oublie pas ce que tu nous a promis, ce sera pour ton bonheur!

Lorsque la Jeune fille montra à la reine les trois chambres vides et le lin filé, celle-ci prépara les noces et le fiancé se réjouit de prendre pour épouse une femme aussi adroite et il la loua fort.

– J’ai trois tantes, dit-elle, et comme elles ont été très bonnes pour moi, je voudrais bien ne pas les oublier dans mon bonheur. Permettez que je les invite à ma table.

La reine et le fiancé répondirent:

– Pourquoi ne les inviterions-nous pas?

Lorsque la fête commença, les trois femmes arrivèrent magnifiquement vêtues et la fiancée dit:

– Soyez les bienvenues, chères tantes.

– Oh! dit le fiancé, comment se fait-il que tu aies de l’amitié pour d’aussi vilaines personnes?

Il s’approcha de celle qui avait un pied difforme et lui dit

– D’où vous vient ce pied si large?

– D’avoir pédalé au rouet, répondit-elle.

Il vint à la deuxième et dit:

– D’où vous vient cette lèvre pendante?

– D’avoir léché le fil, répondit-elle.

Il demanda à la troisième:

– D’où vous vient ce pouce si large?

– D’avoir tordu le fil, dit-elle.

Alors le fils du roi dit:

– Que plus jamais ma jolie fiancée ne touche à un rouet.

Et c’est ainsi que la jeune fille n’eut plus jamais à faire ce qu’elle détestait.

Les Trois paresseux

Un roi avait trois fils qu’il aimait tous les trois d’un même amour, si bien qu’il ne savait pas lequel désigner pour être le roi après sa mort. Lorsque arriva son heure, le mourant appela ses fils à son chevet et leur dit:

– Mes chers enfants, il m’est venu une idée, et je vais vous la faire connaître: c’est à celui de vous trois qui est le plus paresseux que reviendra le royaume.

– Père, dit l’aîné, le royaume me revient donc, car je suis tellement paresseux que si j’ai une goutte dans l’œil quand je me couche pour dormir, je n’arrive pas à dormir faute de pouvoir fermer les yeux.

– Père, le royaume me revient, dit le second fils, car je suis si paresseux qu’en me mettant trop près du feu pour me réchauffer, mes vêtements brûlent avant que j’aie eu le courage de reculer mes jambes.

– Père, dit le troisième, le royaume me revient parce que je suis si paresseux qu’à l’instant d’être pendu, si quelqu’un me tendait un couteau pour couper la corde, je me laisserais mourir plutôt que d’élever la main jusqu’au chanvre.

– C’est toi qui seras le roi, déclara le père, car c’est toi qui es allé le plus loin.

Les Trois plumes

Il était une fois un roi qui avait trois fils: deux qui étaient intelligents et avisés, tandis que le troisième ne parlait guère et était sot, si bien qu’on l’appelait le Bêta. Lorsque le roi devint vieux et qu’il sentit ses forces décliner, il se mit à songer à sa fin prochaine et ne sut pas auquel de ses fils il devait laisser le royaume en héritage. Alors il leur dit:

– Partez, et celui qui me rapportera le tapis le plus beau sera roi après ma mort.

Afin qu’il n’y ait pas de dispute entre eux, il les conduisit devant son château et souffla trois plumes en l’air en disant:

– Là où elles voleront, telle sera votre direction.

L’une des plumes s’envola vers l’ouest, l’autre vers l’est, quant à la troisième elle voltigea tout droit à faible distance, puis retomba bientôt par terre. Alors, l’un des frères partit à droite, l’autre à gauche, tout en se moquant du Bêta qui dut rester près de la troisième plume qui était tombée tout près de lui.

Le Bêta s’assit par terre et il était bien triste. C’est alors qu’il remarqua tout à coup qu’une trappe se trouvait à côté de la plume. Il leva la trappe et aperçut un escalier qu’il se mit à descendre. Il arriva devant une porte, frappe et entendit crier à l’intérieur:

«Petite demoiselle verte,

Cuisse tendue,

Et patte de lièvre,

Bondis et rebondis,

Va vite voir qui est dehors.»

La porte s’ouvrit et il vit une grosse grenouille grasse assise là, entourée d’une foule de petites grenouilles. La grosse grenouille lui demanda quel était son désir.

– J’aimerais avoir le plus beau et le plus ouvragé des tapis, répondit-il.

Alors elle appela une jeune grenouille à qui elle dit:

«Petite demoiselle verte,

Cuisse tendue,

Et patte de lièvre,

Bondis et rebondis,

Va vite voir qui est dehors.»

La jeune grenouille alla chercher la boîte et la grosse grenouille l’ouvrit, y prit un tapis qu’elle donna au Bêta, et ce tapis était si beau, si ouvragé qu’on n’en pouvait tisser de pareil sur la terre, là-haut. Alors il remercia la grenouille et remonta l’escalier.

Cependant les deux autres frères estimaient leur cadet tellement sot qu’ils crurent qu’il ne trouverait absolument rien à rapporter. «Pourquoi nous fatiguer à chercher?», se dirent-il et la première bergère qu’il rencontrèrent fit l’affaire: ils lui ôtèrent son châle de toile grossière et revinrent le porter au roi. Au même moment le Bêta rentra lui aussi, apportant son tapis magnifique. En le voyant, le roi fut étonné et dit:

– S’il faut s’en remettre à la justice, le royaume appartient au cadet.

Mais les deux autres ne laissèrent point de repos à leur père, lui disant qu’il était impossible que le Bêta, à qui la raison faisait défaut dans tous les domaines, devînt le roi; ils le prièrent donc de bien vouloir fixer une autre condition. Alors le roi déclara:

– Celui qui me rapportera la plus belle bague héritera du royaume.

Il sortit avec ses trois fils et souffla les trois plumes qui devaient leur indiquer la route à suivre. Comme la première fois, les deux aînés partirent l’un vers l’est et l’autre vers l’ouest, mais la plume du Bêta s’envola tout droit et tomba à côté de la trappe. Alors, il descendit de nouveau voir la grosse grenouille et lui dit qu’il avait besoin d’une très belle bague. La grenouille se fit aussitôt apporter la grande boîte, y prit une bague qu’elle donna au Bêta, et cette bague, toute étincelante de pierres précieuses, était si belle que nul orfèvre sur la terre n’en aurait pu faire de pareille.

Les eux aînés, se moquant du Bêta qui allait sas doute chercher un anneau d’or, ne e donnèrent aucune peine, ils dévissèrent les crochets d’une vieille roue de charrette et chacun apporta le sien au roi. Aussi, lorsque le Bêta montra sa bague d’or, le père déclara de nouveau:

– C’est à lui que revient le royaume.

Les deux aînés ne cessèrent de harceler leur père pour qu’il posât encore une troisième condition: celui-ci décida donc que celui qui ramènerait la plus belle femme aurait le royaume. Il souffla une fois encore sur les trois plumes qui s’envolèrent comme les fois précédentes.

Alors, sans plus se soucier, le Bêta alla trouver la grosse grenouille et lui dit:

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