Jakob et Wilhelm Grimm - Contes Merveilleux Tome II
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Lorsqu’elle reprit ses esprits, un soleil radieux brillait au-dessus d’elle, et un champ merveilleux rempli de millier de fleurs l’entourait. La fillette se mit à marcher et arriva près d’un four dans lequel beaucoup de pains cuisaient. Les pains lui crièrent: «Hé, sors-nous du four, sors-nous du four, nous allons brûler! Nous cuisons depuis bien trop longtemps déjà.» La fillette s’approcha du four, et en sortit toutes les miches les unes après les autres. Elle poursuivit sa route et arriva près d’un pommier qui ployait sous le poids de ses fruits. L’arbre lui cria: «Hé! Secoue-moi, secoue-moi, mes pommes vont se gâter! Elles sont mûres depuis bien trop longtemps déjà.» La fillette secoua le pommier et les pommes tombèrent sur le sol comme une pluie. Lorsqu’elle les eut rassemblées en un tas, elle reprit son chemin.
Finalement, elle parvint à une petite maison et y aperçut une vieille femme. Quand elle vit que la vieille avait de très longues dents, elle s’effraya et voulut s’enfuit à toutes jambes, mais la vieille femme lui dit: «N’aie pas peur chère enfant, reste avec moi. Si tu tiens ma maison en ordre, alors tu ne manqueras de rien. Tu dois seulement t’assurer de bien faire mon lit et de secouer assidûment mon oreiller à la fenêtre, de sorte que les plumes s’en échappent et qu’ainsi il puisse neiger sur la Terre. Car c’est moi qui fait la neige: je suis la Dame Neige.» Elle la persuada si bien que la fillette se calma, consentit et se rendit à son service. Jour après jour, la jeune fille secoua fidèlement l’oreiller pour que des flocons de neige s’en échappent et elle fit tout ce qu’il fallait pour satisfaire la vieille dame. La vie était douce auprès d’elle: jamais de réprimandes et chaque jour de bons repas.
Alors qu’elle servait la Dame Neige depuis un bon moment déjà, la fillette en vint à se sentir triste. Au début, elle ne sut pas exactement ce qui pouvait la rendre ainsi, mais elle finit par comprendre qu’elle avait le mal du pays: bien qu’ici elle fut traitée mille fois mieux qu’à la maison, son chez-soi lui manquait. Un jour, elle alla voir la vieille dame et lui dit: «J’ai le mal du pays, et même si tout va très bien ici, je ne peux rester plus longtemps. Je dois retourner parmi les miens.» La Dame Neige répondit: «Je suis heureuse que tu veuilles retourner chez-toi. Et comme tu m’as servie si fidèlement, je vais te raccompagner.» Elle prit la fillette par la main et la conduisit devant un grand portail. Au moment même où la fillette franchissait le seuil, une pluie d’or s’abattit sur elle; tout cet or se fixa sur ses vêtements et il en tomba tant qu’elle en fut complètement recouverte. Puis, le portail se referma, et la fillette se retrouva sur la Terre, non loin de sa demeure.
Quand elle entra dans la court, le coq, qui se tenait sur le rebord du puits, se mit à crier: «Cocorico! Notre précieuse jeune fille est de retour!» La fillette entra dans la maison et, parce qu’elle était toute recouverte d’or, fut bien accueillie par sa mère et sa sœur. Elle leur raconta alors tout ce qu’elle avait vécu. Lorsque la mère entendit comment elle avait reçu tant de richesse, elle voulut que sa première fille, celle qui était paresseuse, aille se procurer le même bonheur. Celle-ci dut s’asseoir auprès du puits et se mettre à filer. Trop paresseuse, elle ne fila pas: pour qu’il y ait du sang sur la bobine, elle se mit plutôt les mains dans les églantiers et se piqua les doigts. Elle lança ensuite la bobine au fond du puits et s’y jeta elle-même.
Elle se réveilla elle aussi au milieu du magnifique champ fleuri. Elle emprunta le même chemin que sa sœur, et lorsqu’elle arriva près du four, les pains lui crièrent: «Hé, sors-nous du four, sors-nous du four, nous allons brûler! Nous cuisons depuis bien trop longtemps déjà.» Mais la paresseuse leur répondit: «Je n’ai pas envie de me salir!» Et elle passa son chemin. Elle arriva bientôt près du pommier qui lui cria: «Hé! Secoue-moi, secoue-moi, mes pommes vont se gâter! Elles sont mûres depuis bien trop longtemps déjà.» Mais elle lui répondit: «Pas question! Je pourrais en recevoir une sur la tête.» Et elle passa son chemin.
Lorsqu’elle parvint à la maison de Dame Neige, elle ne s’effraya pas, sachant déjà que la vieille dame avait de très longues dents, et elle se fit aussitôt engager. Le premier jour, elle accomplit toutes les taches qui lui étaient assignées, car elle pensait à sa récompense. Mais le deuxième jour, elle recommença à être un peu paresseuse, et un peu plus le troisième. Finalement, elle ne voulut même plus se lever le matin et ne secoua plus l’oreiller comme elle avait convenu de le faire.
Dame Neige en eut bientôt assez et décida de la congédier. La paresseuse s’en réjouit, songeant à la pluie d’or qui l’attendait. Mais lorsqu’elle traversa le seuil du grand portail, ce ne fut point de l’or qu’elle reçut, mais plutôt un plein chaudron de poix gluante et collante. «Voilà ta récompense pour ta paresse et tes mauvais services!», lui dit la vieille dame en claquant la porte.
La paresseuse se retrouva chez-elle, toute couverte de cette poix, et quand le coq l’aperçut, il se mit à crier: «Cocorico! Notre poisseuse jeune fille est de retour!» La fillette eut beau se laver et se laver encore, la poix resta coller sur elle jusqu’à la fin de ses jours.
Raiponce
Il était une fois un mari et sa femme qui avaient depuis longtemps désiré avoir un enfant, quand enfin la femme fut dans l’espérance et pensa que le Bon Dieu avait bien voulu accomplir son vœu le plus cher. Sur le derrière de leur maison, ils avaient une petite fenêtre qui donnait sur un magnifique jardin où poussaient les plantes et les fleurs les plus belles; mais il était entouré d’un haut mur, et nul n’osait s’aventurer à l’intérieur parce qu’il appartenait à une sorcière douée d’un grand pouvoir et que tout le monde craignait. Un jour donc que la femme se tenait à cette fenêtre et admirait le jardin en dessous, elle vit un parterre planté de superbes raiponces avec des rosettes de feuilles si vertes et si luisantes, si fraîches et si appétissantes, que l’eau lui en vint à la bouche et qu’elle rêva d’en manger une bonne salade. Cette envie qu’elle en avait ne faisait que croître et grandir de jour en jour; mais comme elle savait aussi qu’elle ne pourrait pas en avoir, elle tomba en mélancolie et commença à dépérir, maigrissant et pâlissant toujours plus. En la voyant si bas, son mari s’inquiéta et lui demanda: «Mais que t’arrive-t-il donc, ma chère femme?
– Ah! lui répondit-elle, je vais mourir si je ne peux pas manger des raiponces du jardin de derrière chez nous!»
Le mari aimait fort sa femme et pensa: «plutôt que de la laisser mourir, je lui apporterai de ces raiponces, quoi qu’il puisse m’en coûter!» Le jour même, après le crépuscule, il escalada le mur du jardin de la sorcière, y prit en toute hâte une, pleine main de raiponces qu’il rapporta à son épouse. La femme s’en prépara immédiatement une salade, qu’elle mangea avec une grande avidité. Mais c’était si bon et cela lui avait tellement plu que le lendemain, au lieu que son envie fût satisfaite, elle avait triplé. Et pour la calmer, il fallut absolument que son mari retournât encore une fois dans le jardin. Au crépuscule, donc, il fit comme la veille, mais quand il sauta du mur dans le jardin, il se figea d’effroi car la sorcière était devant lui!
– Quelle audace de t’introduire dans mon jardin comme un voleur, lui dit-elle avec un regard furibond, et de venir me voler mes raiponces! Tu vas voir ce qu’il va t’en coûter!
– Oh! supplia-t-il, ne voulez-vous pas user de clémence et préférer miséricorde à justice? Si Je l’ai fait, si je me suis décidé à le faire, c’est que j’étais forcé: ma femme a vu vos raiponces par notre petite fenêtre, et elle a été prise d’une telle envie d’en manger qu’elle serait morte si elle n’en avait pas eu.
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