Jakob et Wilhelm Grimm - Contes Merveilleux Tome II

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– Je voudrais les voir transformer en corbeau!

Or à peine eut-il prononcé ces mots qu’il entendit au-dessus de lui des battements d’ailes. Il leva la tête et aperçut alors sept corbeaux noirs en plein ciel.

Les parents ne pouvaient hélas pas annuler le sort. Bien que profondément chagrinés d’avoir perdu leurs sept fils, ils se consolèrent un peu en voyant leur petite fille échapper à la mort et gagner chaque jour en force et en beauté.

Pendant des années la petite fille ignora quelle avait des frères car ses - фото 13

Pendant des années, la petite fille ignora qu’elle avait des frères, car ses parents gardaient prudemment le secret. Mais un jour, par hasard, elle entendit de mauvaises gens dire qu’elle était certes très jolie, mais qu’elle avait pourtant fait le malheur de ses frères. Bouleversée, elle alla trouver son père et sa mère et leur demanda s’il était vrai quelle avait eu des frères, et se qu’il était advenu. Les parents lui révélèrent alors la vérité en lui assurant que ce n’était pas de sa faute si ses frères avaient disparu à sa naissance, mais que le ciel en avait décidé ainsi.

Cependant, jour après jour, la fillette se sentait coupable de cette terrible malédiction et elle se mit en tête de retrouver ses frères à tout prix. Elle décida de partir en cachette pour parcourir le monde et délivrer ses frères où qu’ils fussent. Pour tout bagage, elle emporta une petite bague en souvenir de ses parents, une miche de pain pour ne pas mourir de faim, une cruche d’eau pour se désaltérer et une petite chaise pour se reposer.

Et elle marcha, marcha droit devant elle jusqu’au bout du monde. Elle arriva près du soleil, mais sa chaleur était terrible et il dévorait les petits enfants.

Elle s’enfuit précipitamment et courut jusqu’à la lune. Mais celle-ci était très froide et très méchante. Quand elle vit la fillette, la lune dit:

– Je sens, je sens la chair humaine…

La petite fille s’éloigna en toute hâte et se dirigea vers les étoiles; chacune d’elles était assise sur une petite chaise; elles la reçurent gentiment. L’étoile du matin se leva, lui donna un osselet en disant:

– C’est avec cet osselet seul que tu pourras ouvrir la porte de la Montagne de Glace; c’est là que se trouvent tes frères.

La fillette enveloppa soigneusement l’osselet dans son mouchoir et se remit en route. Elle marcha et marcha jusqu’à ce qu’elle arrivât enfin à la montagne de glace.

La porte étant fermée, la petite sortit son mouchoir pour prendre les précieux osselets. Mais quand elle déplia le mouchoir, il était vide; elle avait perdu le cadeau des étoiles!

Sans osselets, elle ne pouvait plus ouvrir la porte de la Montagne de Glace. Comment faire pour sauver ses frères? Alors, très courageusement, elle prit son couteau et se coupa un doigt. Elle le mit dans la serrure et la porte s’ouvrit.

À l’intérieur, un nain vint à sa rencontre et lui demanda:

– Que cherches-tu mon enfant?

– Messieurs les Corbeaux ne sont pas encore revenus, mais tu peux les attendre ici, si tu veux.

Pendant qu’elle attendait, le nain apporta le repas des corbeaux dans sept petites assiettes et sept petits verres; la fillette mangea une bouchée dans chaque assiette et but une gorgée dans chaque verre; dans le dernier verre elle laissa tomber sa petite bague.

Soudain, on entendit des battements d’ailes et des croassements.

– Messieurs les corbeaux sont de retour, déclara le nain.

Dès qu’ils se furent posés, ils s’approchèrent de leur repas pour manger et boire. L’un après l’autre, ils s’écrièrent:

– Qui a mangé dans mon assiette? Qui a bu dans mon verre? Il y a des traces de bouche humaine ici!

Mais au moment où le septième corbeau vidait son verre, la petite bague tomba.

Il reconnut aussitôt la bague de son père et de sa mère.

– Si seulement c’était notre petite sœur, nous serions sauvé! s’exclama-t-il.

En entendant ces paroles, la petite fille qui s’était cachée derrière la porte s’avança vers ses frères. Les sept corbeaux reprirent instantanément forme humaine.

Ils embrassèrent leur sœur chacun à leur tour, lui faisant mille caresses puis ils rentrèrent joyeusement à la maison.

Le Serpent blanc

Il y a maintenant fort longtemps que vivait un roi dont la sagesse était connue dans tout son royaume. On ne pouvait rien lui cacher, il semblait capter dans les airs des nouvelles sur les choses les plus secrètes. Ce roi avait une étrange habitude: tous les midis, alors que la grande table était desservie et qu’il n’y avait plus personne dans la salle, son serviteur fidèle lui apportait un certain plat. Or, ce plat était recouvert, et le valet lui-même ignorait ce qu’il contenait; personne d’ailleurs ne le savait, car le roi ne soulevait le couvercle et ne commençait à manger que lorsqu’il était seul. Pendant longtemps cela se passa ainsi. Mais un jour, le valet, ne sachant plus résister à sa curiosité, emporta le plat dans sa chambrette et referma soigneusement la porte derrière lui. Il souleva le couvercle et vit un serpent blanc au fond du plat. Cela sentait bon et il eut envie d’y goûter. N’y tenant plus, il en coupa un morceau et le porta à sa bouche. Mais à peine sentit-il le morceau sur sa langue qu’il entendit gazouiller sous la fenêtre. Il s’approcha, écouta et se rendit compte qu’il s’agissait de moineaux qui se racontaient ce qu’ils avaient vu dans les champs et dans les forêts. Le fait d’avoir goûté au serpent lui avait donné la faculté de comprendre le langage des animaux.

Ce jour-là, justement, la reine perdit sa plus belle bague, et les soupçons se portèrent sur le valet qui avait la confiance du roi et avait donc accès partout. Le roi le fit appeler, le rudoya et menaça de le condamner s’il ne démasquait pas le coupable avant le lendemain matin. Le jeune homme jura qu’il était innocent mais le roi ne voulut rien entendre et le renvoya.

Le valet, effrayé et inquiet, descendit dans la cour où il commença à se demander comment il pourrait bien faire pour s’en tirer. Il y avait là, sur le bord du ruisseau, des canards qui se reposaient en discutant à voix basse tout en lissant leurs plumes avec leur bec. Le valet s’arrêta pour écouter. Les canards se racontaient où ils avaient pataugé ce matin-là et quelles bonnes choses ils avaient trouvées à manger puis l’un d’eux se plaignit:

– J’ai l’estomac lourd car j’ai avalé par mégarde une bague qui était sous la fenêtre de la reine.

Le valet l’attrapa aussitôt, le porta dans la cuisine et dit au cuisinier:

– Saigne ce canard, il est déjà bien assez gras.

– D’accord, répondit le cuisinier en le soupesant. Il n’a pas été fainéant et il s’est bien nourri; il devait depuis longtemps s’attendre à ce qu’on le mette dans le four.

Il le saigna et trouva, en le vidant, la bague de la reine.

Le valet put ainsi facilement prouver son innocence au roi. Celui-ci se rendit compte qu’il avait blessé son valet fidèle et voulut réparer son injustice; il promit donc au jeune homme de lui accorder une faveur et la plus haute fonction honorifique à la cour, que le valet choisirait.

Le valet refusa tout et demanda seulement un cheval et de l’argent pour la route, car il avait envie de partir à la découverte du monde. Aussi se mit-il en route dès qu’il eut reçu ce qu’il avait demandé.

Un jour, il passa près d’un étang où trois poissons, qui s’étaient pris dans les roseaux, étaient en train de suffoquer. On dit que les poissons sont muets, et pourtant le valet entendit leur complainte qui disait qu’ils ne voulaient pas mourir si misérablement. Le jeune homme eut pitié d’eux; il descendit de son cheval et rejeta les trois poissons prisonniers dans l’eau. Ceux-ci recommencèrent à frétiller gaiement, puis ils sortirent la tête de l’eau et crièrent:

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