Jakob et Wilhelm Grimm - Contes Merveilleux Tome II
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– C’est la mariée que je t’ai choisie et que tu conduiras à l’autel. Le marié fut frappé d’étonnement.
– C’est le portrait même de Méline, pensa-t-il. Si je ne savais pas que ma bien aimée est enfermée depuis des années dans sa tour et qu’elle est peut-être même déjà morte, je croirais, ma foi, que je l’ai devant moi.
Il offrit son bras à la mariée et la conduisit à l’église. Des orties poussaient près de la route et Méline leur dit:
Ortie, petite plante gracieuse, tu m’as l’air bien soucieuse!
Ne t’inquiète pas, je n’ai pas oublié le temps du chagrin refoulé,
Le temps où tu fus ma seule pitance, peu douce et crue, mais en abondance.
– Qu’est-ce que tu dis? demanda le prince.
– Rien, rien, répondit-elle, je pensais seulement à la princesse Méline.
Le marié fut surpris que sa fiancée connût Méline, mais il se tut.
Ils passèrent près du cimetière et lorsqu’ils arrivèrent devant l’escalier de l’église, Méline dit:
Supportez-moi, les marches, souffrez que je vous emprunte,
De la mariée qui n’en est pas une, écoutez la complainte.
– Que disais-tu? demanda le prince.
– Rien, je pensais seulement à la princesse Méline.
– La connais-tu?
– Mais non, rétorqua-t-elle, comment pourrais-je la connaître? Mais j’ai entendu parler d’elle.
Ils s’arrêtèrent devant la porte de l’église et Méline dit:
0 toi, la grande porte! Que je passe, supporte!
De la mariée qui n’en est pas une, écoute la demande infime.
– Et maintenant, qu’est-ce que tu viens de dire? s’étonna le prince.
– Oh, Je pensais encore à la princesse Méline, répondit-elle.
Le marié prit un collier de très grande valeur et le lui passa au cou.
Ils entrèrent dans l’église et devant l’autel le prêtre lia leurs mains et les maria. Sur le chemin de retour, Méline ne prononça pas un mot. De retour au palais, elle courut aussitôt dans la chambre de la mariée, ôta la belle robe, rangea les bijoux et remit sa chemise grise. Elle ne garda que le collier que le marié lui avait passé autour du cou devant l’église.
La nuit tomba et la mariée devait être conduite dans la chambre du prince.
Elle voila son visage pour que le prince ne s’aperçût pas de la supercherie. Dès que tous furent partis, le prince demanda:
– Qu’as-tu dit aux orties près de la route?
– À quelles orties? s’étonna la mariée. je ne parle pas aux orties.
– Si tu ne leur as pas parlé, tu n’es pas la vraie mariée, dit le prince.
Mais la mariée trouva la parade.
– Attends! s’écria-t-elle:
Ma femme de chambre, j’appelle, car dans mes pensées lit-elle.
Elle sortit de la chambre et s’en prit à Méline:
– Servante! Qu’as-tu dit aux orties près de la route?
– je n’ai dit que cela:
Ortie, petite plante gracieuse, Tu m’as l’air bien soucieuse!
Ne t’inquiètes pas, je n’ai pas oublié Le temps du chagrin refoulé,
Le temps où tu fus ma seule pitance, Peu douce et crue, mais en abondance.
La mariée retourna dans la chambre du prince.
– Ça y est, cria-t-elle, je me rappelle maintenant de ce que j’ai dit aux orties. Et elle répéta les paroles qu’elle venait d’entendre.
– Et qu’as-tu dit aux marches de l’église lorsque nous les montions? demanda à nouveau le prince.
– Aux marches de l’église? s’étonna la mariée. je ne parle jamais aux marches.
– Tu n’es donc pas la vraie mariée.
Et la mariée dit promptement:
Ma femme de chambre, j’appelle, car dans mes pensées lit-elle.
Elle sortit par la porte en courant et s’en prit de nouveau à Méline:
– Servante! Qu’as-tu dit aux marches devant l’église?
– je leur ai dit simplement:
Supportez-moi, les marches, souffrez que je vous emprunte,
De la mariée qui n’en est pas une, écoutez la complainte.
– Cela te coûtera la vie, l’avertit la mariée, mais elle retourna vite auprès du prince pour lui expliquer:
– Ça y est, je sais ce que j’ai dit à l’escalier!
Et elle répéta ce que la jeune fille lui avait dit.
– Et qu’as-tu dit à la porte de l’église?
– À la porte de l’église? s’affola la mariée. je ne parle pas aux portes.
– Tu n’es donc pas la vraie mariée.
Elle sortit en courant et elle harcela Méline à nouveau:
– Servante! Qu’avais-tu à raconter à la porte de l’église?
– Je ne lui ai rien raconté, j’ai dit seulement:
Ô toi, la grande porte! Que je passe, supporte!
De la mariée qui n’en est pas une, écoute la demande infime.
– Tu me le paieras, tu auras la tête coupée, dit la mariée, folle de rage; mais elle se dépêcha de revenir auprès du prince pour lui dire:
– Je me souviens maintenant ce que j’avais dit à la porte.
Et elle répéta les paroles de Méline.
– Et où est le collier que je t’ai donné devant la porte de l’église?
– Quel collier? dit-elle. Tu ne m’as pas donné de collier.
– Je te l’ai moi-même passé autour du cou. Si tu ne le sais pas, tu n’es pas la vraie mariée.
Il lui arracha son voile et vit son visage incroyablement laid. Effrayé, il fit un bond en arrière.
– Comment es-tu arrivée là? Qui es-tu?
– Je suis ta fiancée promise, mais j’avais peur que les gens se moquent de moi en me voyant dans la rue. C’est pourquoi j’ai ordonné à la petite souillon de mettre ma robe et d’aller à l’église à ma place.
– Où est cette fille? demanda le prince. Je veux la voir. Va la chercher!
La mariée sortit de la chambre et dit aux serviteurs que sa femme de chambre était une faussaire, et qu’il fallait sans tarder l’amener dans la cour et lui couper la tête. Les serviteurs attrapèrent Méline et voulurent l’emmener. Mais Méline se mit à crier et à appeler au secours si fort que le prince entendit sa voix et arriva en courant. Il ordonna qu’on relâche la jeune fille sur-le-champ. On apporta la lumière et le prince put voir que la Jeune fille avait autour du cou le collier en or qu’il lui avait donné.
– C’est toi la vraie mariée, dit-il, c’est toi que j’ai amenée à l’autel. Viens dans ma chambre.
Et une fois seuls, le prince demanda:
– Pendant le trajet vers l’église, tu as parlé de la princesse Méline à laquelle j’ai été fiancé. Si Je pouvais espérer que cela fût possible, je penserais qu’elle est devant moi; tu lui ressembles tant!
Et la jeune fille répondit:
– Je suis Méline, celle qui, par amour pour toi, fut emprisonnée pendant sept ans dans un cachot obscur, celle qui a souffert de faim et de soif et qui a vécu si longtemps dans la misère et la détresse. Mais aujourd’hui enfin le soleil a de nouveau brillé pour moi. On nous a mariés à l’église et je suis ta femme légitime. Ils s’embrassèrent et vécurent heureux jusqu’à la fin de leurs jours.
Le Puits enchanté
Une veuve, qui s’était remariée, avait deux filles très belles dont l’une était travailleuse, et l’autre plutôt paresseuse. Elle avait pour préférée cette dernière parce que c’était sa propre fille. Quant à l’autre fillette, elle n’était pas beaucoup appréciée: on la faisait travailler dur toute la journée et on la traitait comme une servante.
La pauvre fillette devait chaque jour se rendre au bord du puits et filer jusqu’à ce qu’elle en ait le bout des doigts en sang. Un jour, alors que la bobine était toute tachée, la fillette se pencha au-dessus du puits pour la nettoyer. Mais la bobine lui glissa des mains et tomba tout au fond. Elle courut en pleurant chez sa belle-mère et lui raconta son malheur, mais la marâtre, impitoyable, la réprimanda violemment et lui dit: «Tu as laissé tomber la bobine au fond du puits, alors tu devras aller la reprendre!» La fillette, bouleversée, retourna au puits sans savoir comment elle allait s’y prendre. Son cœur en détresse lui commanda de sauter; ce qu’elle fit. En atteignant le fond du puits, elle perdit connaissance.
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