• Пожаловаться

Anatole France: Les Sept Femmes De La Barbe-Bleue Et Autres Contes Merveilleux

Здесь есть возможность читать онлайн «Anatole France: Les Sept Femmes De La Barbe-Bleue Et Autres Contes Merveilleux» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. категория: Сказка / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Anatole France Les Sept Femmes De La Barbe-Bleue Et Autres Contes Merveilleux
  • Название:
    Les Sept Femmes De La Barbe-Bleue Et Autres Contes Merveilleux
  • Автор:
  • Жанр:
  • Язык:
    Французский
  • Рейтинг книги:
    5 / 5
  • Избранное:
    Добавить книгу в избранное
  • Ваша оценка:
    • 100
    • 1
    • 2
    • 3
    • 4
    • 5

Les Sept Femmes De La Barbe-Bleue Et Autres Contes Merveilleux: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les Sept Femmes De La Barbe-Bleue Et Autres Contes Merveilleux»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Anatole France: другие книги автора


Кто написал Les Sept Femmes De La Barbe-Bleue Et Autres Contes Merveilleux? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

Les Sept Femmes De La Barbe-Bleue Et Autres Contes Merveilleux — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les Sept Femmes De La Barbe-Bleue Et Autres Contes Merveilleux», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

– Faites venir vos bonnes amies, madame, lui dit-il, et les menez promener; divertissez-vous et faites bonne chère.

Il lui remit les clefs de la maison, marquant ainsi qu’à son défaut, elle devenait unique et souveraine maîtresse en toute la seigneurie des Guillettes.

– Voilà, lui dit-il, les clefs des deux grands garde-meubles; voilà celle de la vaisselle d’or et d’argent, qui ne sert pas tous les jours; voilà celle de mes coffres-forts, où est mon or et mon argent; celles des cassettes où sont mes pierreries, et voilà le passe-partout de tous les appartements. Pour cette petite clef- ci, c’est la clef du cabinet, au bout de la grande galerie de l’appartement bas; ouvrez tout, allez partout.

Charles Perrault prétend que M. de Montragoux ajouta:

– Mais pour ce petit cabinet, je vous défends d’y entrer, et je vous le défends de telle sorte que, s’il vous arrive de l’ouvrir, il n’y a rien que vous ne deviez attendre de ma colère.

L’historien de la Barbe-Bleue, en rapportant ces paroles, a le tort d’adopter sans contrôle la version produite, après l’événement, par les dames de Lespoisse. M. de Montragoux s’exprima tout autrement. Lorsqu’il remit à son épouse la clef de ce petit cabinet, qui n’était autre que le cabinet des princesses infortunées dont nous avons eu lieu déjà plusieurs fois de parler, il témoigna à sa chère Jeanne le désir qu’elle n’entrât pas dans un endroit des appartements qu’il regardait comme funeste à son bonheur domestique. C’est par là, en effet, que sa première femme, et de toutes la meilleure, avait passé pour s’enfuir avec son ours; c’était là que Blanche de Gibeaumex l’avait abondamment trompé avec divers gentilshommes; ce pavé de porphyre enfin était teint du sang d’une criminelle adorée. N’en était-ce point assez pour que M. de Montragoux attachât à l’idée de ce cabinet de cruels souvenirs et de funestes pressentiments?

Les paroles qu’il adressa à Jeanne de Lespoisse traduisirent les impressions et les désirs qui agitaient son âme. Les voici textuellement:

– Je n’ai rien de caché pour vous, madame, et je croirais vous offenser en ne vous remettant pas toutes les clefs d’une demeure qui vous appartient. Vous pouvez donc entrer dans ce petit cabinet comme dans toutes les autres chambres de ce logis; mais, si vous m’en croyez, vous n’en ferez rien, pour m’obliger et en considération des idées douloureuses que j’y attache et des mauvais présages que ces idées font naître malgré moi dans mon esprit. Je serais désolé qu’il vous arrivât malheur ou que je pusse encourir votre disgrâce, et vous excuserez, madame, ces craintes, heureusement sans raison, comme l’effet de ma tendresse inquiète et de mon vigilant amour.

Sur ces mots, le bon seigneur embrassa son épouse et partit en poste pour le Perche.

«Les voisines et les bonnes amies, dit Charles Perrault, n’attendirent pas qu’on les envoyât quérir pour aller chez la jeune mariée, tant elles avaient d’impatience de voir toutes les richesses de sa maison. Les voilà aussitôt à parcourir les chambres, les cabinets, les garde-robes, toutes plus belles et plus riches les unes que les autres; elles ne cessaient d’exagérer et d’envier le bonheur de leur amie.»

Tous les historiens qui ont traité ce sujet ajoutent que madame de Montragoux ne se divertissait pas a voir toutes ces richesses, à cause de l’impatience qu’elle avait d’aller ouvrir le petit cabinet. Rien n’est plus vrai et, comme l’a dit Perrault, «elle fut si pressée de sa curiosité que, sans considérer qu’il était malhonnête de quitter sa compagnie, elle y descendit par un petit escalier dérobé, et avec tant de précipitation qu’elle pensa se rompre le cou deux ou trois fois». Le fait n’est pas douteux. Mais ce que personne n’a dit, c’est qu’elle n’était si impatiente de pénétrer en ce lieu que parce que le chevalier de la Merlus l’y attendait.

Depuis son établissement au château des Guillettes elle rejoignait dans le petit cabinet ce jeune gentilhomme tous les jours et plutôt deux fois qu’une, sans se lasser de ces entretiens si peu convenables à une jeune mariée. Il est impossible d’hésiter sur la nature des relations nouées entre Jeanne et le chevalier: elles n’étaient point honnêtes; elles n’étaient point innocentes. Hélas! si la dame de Montragoux n’avait attenté qu’à l’honneur de son époux, sans doute, elle encourrait le blâme de la postérité: mais le moraliste le plus austère lui trouverait des excuses, il alléguerait en faveur d’une si jeune femme les mœurs du siècle, les exemples de la ville et de la Cour, les effets trop certains d’une mauvaise éducation, les conseils d’une mère perverse, car la dame Sidonie de Lespoisse favorisait les galanteries de sa fille. Les sages lui pardonneraient une faute trop douce pour mériter leurs rigueurs; ses torts eussent paru trop ordinaires pour être de grands torts et tout le monde eût pensé qu’elle avait fait comme les autres. Mais Jeanne de Lespoisse, non contente d’attenter à l’honneur de son mari, ne craignit point d’attenter à sa vie.

C’est dans le petit cabinet, autrement nommé cabinet des princesses infortunées, que Jeanne de Lespoisse, dame de Montragoux, concerta avec le chevalier de la Merlus la mort d’un époux fidèle et tendre. Elle déclara plus tard que, en entrant dans cette salle, elle y vit suspendus les corps de six femmes assassinées, dont le sang figé couvrait les dalles, et que, reconnaissant en ces malheureuses les six premières femmes de la Barbe-Bleue, elle avait prévu le sort qui l’attendait elle-même. Ce seraient, en ce cas, les peintures des murailles qu’elle aurait prises pour des cadavres mutilés et il faudrait comparer ses hallucinations à celles de lady Macbeth. Mais il est extrêmement probable que Jeanne imagina ce spectacle affreux pour le retracer ensuite et justifier les assassins de son époux en calomniant leur victime. La perte de M. de Montragoux fut résolue. Certaines lettres que j’ai sous les yeux m’obligent à croire que la dame Sidonie de Lespoisse participa au complot. Quant à sa fille aînée, on peut dire qu’elle en fut l’âme. Anne de Lespoisse était la plus méchante de la famille. Elle demeurait étrangère aux faiblesses des sens et restait chaste au milieu des débordements de sa maison; non qu’elle se refusât des plaisirs qu’elle jugeait indignes d’elle, mais parce qu’elle n’éprouvait de plaisir que dans la cruauté. Elle engagea ses deux frères, Pierre et Cosme, dans l’entreprise par la promesse d’un régiment.

V

Il nous reste à retracer, d’après des documents authentiques et de sûrs témoignages, le plus atroce, le plus perfide et le plus lâche des crimes domestiques, dont le souvenir soit venu jusqu’à nous. L’assassinat dont nous allons exposer les circonstances, ne saurait être comparé qu’au meurtre commis dans la nuit du 9 mars 1449 sur la personne de Guillaume de Flavy par Blanche d’Overbreuc, sa femme, qui était jeune et menue, le bâtard d’Orbandas et le barbier Jean Bocquillon. Ils étouffèrent Guillaume sous l’oreiller, l’assommèrent à coups de bûche, et le saignèrent au cou comme un veau. Blanche d’Overbreuc prouva que son mari avait résolu de la faire noyer, tandis que Jeanne de Lespoisse livra à d’infâmes scélérats un époux qui l’aimait. Nous rapporterons les faits aussi sobrement que possible. La Barbe-Bleue revint un peu plus tôt qu’on ne l’attendait. C’est ce qui a fait croire bien faussement que, en proie aux soupçons d’une noire jalousie, il voulait surprendre sa femme. Joyeux et confiant, s’il pensait lui faire une surprise, c’était une surprise agréable. Sa tendresse, sa bonté, son air joyeux et tranquille eussent attendri les cœurs les plus féroces. Le chevalier de la Merlus et toute cette race exécrable de Lespoisse n’y virent qu’une facilité pour attenter à sa vie et s’emparer de ses richesses, encore accrues d’un nouvel héritage. Sa jeune épouse l’accueillit d’un air souriant, se laissa accoler et conduire dans la chambre conjugale et fit tout au gré de l’excellent homme. Le lendemain matin elle lui remit le trousseau de clefs qui lui avait été confié. Mais il y manquait celle du cabinet des princesses infortunées, qu’on appelait d’ordinaire le petit cabinet. La Barbe-Bleue la réclama doucement. Et, après avoir quelque temps différé, sur divers prétextes, Jeanne la lui remit.

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les Sept Femmes De La Barbe-Bleue Et Autres Contes Merveilleux»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les Sept Femmes De La Barbe-Bleue Et Autres Contes Merveilleux» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les Sept Femmes De La Barbe-Bleue Et Autres Contes Merveilleux»

Обсуждение, отзывы о книге «Les Sept Femmes De La Barbe-Bleue Et Autres Contes Merveilleux» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.