Les Mille Et Une Nuits Tome III
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La princesse de Bengale était dans une joie inexprimable de se voir en si peu de temps délivrée de la persécution d’un homme qu’elle ne pouvait regarder qu’avec horreur, et elle se flatta que le sultan de Cachemire voudrait bien mettre le comble à sa générosité en la renvoyant au prince de Perse, quand elle lui aurait appris de quelle manière elle était à lui et qu’elle l’aurait supplié de lui faire cette grâce. Mais elle était bien éloignée de voir l’accomplissement de l’espérance qu’elle avait conçue.
En effet, le roi de Cachemire avait résolu de l’épouser le lendemain, et il en avait fait annoncer les réjouissances dès la pointe du jour, par le son des timbales, des tambours, des trompettes et d’autres instruments propres à inspirer la joie, qui retentissaient non-seulement dans le palais, mais même par toute la ville. La princesse de Bengale fut éveillée par le bruit de ces concerts tumultueux, et elle en attribua la cause à tout autre motif que celui pour lequel il se faisait entendre. Mais quand le sultan de Cachemire, qui avait donné ordre qu’on l’avertît lorsqu’elle serait en état de recevoir visite, fut venu la lui rendre, et qu’après s’être informé de sa santé, il lui eut fait connaître que les fanfares qu’elle entendait étaient pour rendre leurs noces plus solennelles, et l’eut priée en même temps d’y prendre part, elle en fut dans une consternation si grande qu’elle tomba évanouie.
Les femmes de la princesse, qui étaient présentes, accoururent à son secours, et le sultan lui-même s’employa pour la faire revenir; mais elle demeura longtemps dans cet état avant qu’elle reprît ses esprits. Elle les reprit enfin, et alors, plutôt que de manquer à la foi qu’elle avait promise au prince Firouz Schah, en consentant aux noces que le sultan de Cachemire avait résolues sans la consulter, elle prit le parti de feindre que l’esprit venait de lui tourner dans l’évanouissement. Dès lors elle commença à dire des extravagances en présence du sultan, elle se leva même comme pour se jeter sur lui, de manière que le sultan fut fort surpris et fort affligé de ce contre-temps fâcheux. Comme il vit qu’elle ne revenait pas en son bon sens, il la laissa avec ses femmes, auxquelles il recommanda de ne la pas abandonner et de prendre un grand soin de sa personne. Pendant la journée, il prit celui d’envoyer souvent s’informer de l’état où elle se trouvait, et chaque fois on lui rapporta ou qu’elle était au même état, ou que le mal augmentait plutôt que de diminuer. Le mal parut même plus violent sur le soir que pendant le jour, et de la sorte, le sultan de Cachemire ne fut pas cette nuit-là aussi heureux qu’il se l’était promis.
La princesse de Bengale ne continua pas seulement le lendemain ses discours extravagants et d’autres marques d’une grande aliénation d’esprit; ce fut la même chose les jours suivants, jusqu’à ce que le sultan de Cachemire fut contraint d’assembler les médecins de sa cour, de leur parler de cette maladie et de leur demander s’ils ne savaient pas de remèdes pour la guérir.
Les médecins, après une consultation entre eux, répondirent d’un commun accord qu’il y avait plusieurs sortes et plusieurs degrés de cette maladie, dont les unes, selon leur nature, pouvaient se guérir, et les autres étaient incurables, et qu’ils ne pouvaient juger de quelle nature était celle de la princesse de Bengale qu’ils ne la vissent. Le sultan ordonna eux eunuques de les introduire dans la chambre de la princesse l’un après l’autre, chacun selon son rang.
La princesse, qui avait prévu ce qui arrivait et qui craignit que si elle laissait approcher les médecins de sa personne et qu’ils vinssent à lui tâter le pouls, le moins expérimenté ne vînt à connaître qu’elle était en bonne santé et que sa maladie n’était qu’une feinte, à mesure qu’il en paraissait elle entrait dans des transports d’aversion si grands, prête à les dévisager s’ils approchaient, que pas un n’eut la hardiesse de s’y exposer.
Quelques-uns de ceux qui se prétendaient plus habiles que les autres, et qui se vantaient de juger les maladies à la seule vue des malades, lui ordonnèrent de certaines potions, qu’elle faisait d’autant moins de difficulté de prendre, qu’elle était sûre qu’il était en son pouvoir d’être malade autant qu’il lui plairait et qu’elle le jugerait à propos, et que ces potions ne pouvaient pas lui faire de mal.
Quand le sultan de Cachemire vit que les médecins de sa cour n’avaient rien opéré pour la guérison de la princesse, il appela ceux de sa capitale, dont la science, l’habileté et l’expérience n’eurent pas un meilleur succès. Ensuite il fit appeler les médecins des autres villes de son royaume, ceux particulièrement les plus renommés dans la pratique de leur profession. La princesse ne leur fit pas un meilleur accueil qu’aux premiers, et tout ce qu’ils ordonnèrent ne fit aucun effet. Il dépêcha enfin dans ses états, dans les royaumes et dans les cours des princes ses voisins, des exprès avec des consultations en forme pour être distribuées aux médecins les plus fameux, avec promesse de bien payer le voyage de ceux qui viendraient se rendre à la capitale de Cachemire, et d’une récompense magnifique à celui qui guérirait la malade.
Plusieurs de ces médecins entreprirent le voyage, mais pas un ne put se vanter d’avoir été plus heureux que ceux de sa cour et de son royaume, et de lui remettre l’esprit dans son assiette, chose qui ne dépendait ni d’eux ni de leur art, mais de la volonté de la princesse elle-même.
Dans cet intervalle, le prince Firouz Schah, déguisé sous l’habit de derviche, avait parcouru plusieurs provinces et les principales villes de ces provinces, avec d’autant plus de peine d’esprit, sans mettre les fatigues du chemin en compte, qu’il ignorait s’il ne tenait pas un chemin opposé à celui qu’il eût dû prendre pour avoir des nouvelles de ce qu’il cherchait.
Attentif aux nouvelles que l’on débitait dans chaque lieu par où il passait, il arriva enfin dans une grande ville des Indes, où l’on s’entretenait fort d’une princesse de Bengale à qui l’esprit avait tourné le même jour que le sultan de Cachemire avait destiné pour la célébration de ses noces avec elle. Au nom de princesse de Bengale, en supposant que c’était celle qui faisait le sujet de son voyage, avec d’autant plus de vraisemblance qu’il n’avait pas appris qu’il y eût à la cour de Bengale une autre princesse que la sienne, sur la foi du bruit commun qui s’en était répandu, il prit la route du royaume et de la capitale de Cachemire. À son arrivée dans cette capitale, il se logea dans un khan, où il apprit dès le même jour l’histoire de la princesse de Bengale et la malheureuse fin de l’Indien, telle qu’il la méritait, qui l’avait amenée sur le cheval enchanté, circonstance qui lui fit connaître, à ne pouvoir pas s’y tromper, que la princesse était celle qu’il venait chercher, et enfin la dépense inutile que le sultan avait faite en médecins qui n’avaient pu la guérir.
Le prince de Perse, bien informé de toutes ces particularités, se fit faire un habit de médecin dès le lendemain, et avec cet habit et la longue barbe qu’il s’était laissé croître dans le voyage, il se fit connaître pour médecin en marchant par les rues. Dans l’impatience où il était de voir sa princesse, il ne différa pas d’aller au palais du sultan, où il demanda à parler à un officier. On l’adressa au chef des huissiers, auquel il marqua qu’on pourrait peut-être regarder en lui comme une témérité qu’en qualité de médecin il vînt se présenter pour tenter la guérison de la princesse, après que tant d’autres avant lui n’avaient pu y réussir; mais qu’il espérait, par la vertu de quelques remèdes spécifiques qui lui étaient connus, et dont il avait l’expérience, lui procurer la guérison qu’ils n’avaient pu lui donner. Le chef des huissiers lui dit qu’il était le bienvenu, que le sultan le verrait avec plaisir, et, s’il réussissait à lui donner la satisfaction de voir la princesse dans sa première santé, qu’il pouvait s’attendre à une récompense convenable à la libéralité du sultan son seigneur et maître. «Attendez-moi, ajouta-t-il, je serai à vous dans un moment.»
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