Franсk Thilliez - Train d'enfer pour Ange rouge

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Train d'enfer pour Ange rouge: краткое содержание, описание и аннотация

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Un cadavre en morceaux est retrouvé aux environs de Paris. La victime a été décapitée et son corps martyrisé a fait l’objet d’une mise en scène défiant l’imagination.
Le commissaire Franck Sharko est dépêché sur les lieux. Les ténèbres, il connaît : sa femme a disparu depuis six mois. Aucun signe de vie, aucune demande de rançon. Et cette nouvelle affaire, en réveillant le flic qui dormait en lui, va l’emmener au cœur de la nuit, loin, beaucoup trop loin… « Les amateurs de polars piafferont sans doute d’impatience pour découvrir la suite des aventures concoctées par Franck Thilliez. »
Frédéric Camus —

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À ma grande déception, le feu nourri de mes questions posées au personnel ne révéla rien de particulier.

Difficile, lorsque l'on ne sait pas ce que l'on veut, d'obtenir des résultats. Un peu comme un chercheur dans une grande pièce vide se disant, qu'est-ce que je vais faire aujourd'hui ? J'espérais peut-être l'évidence, mais madame Évidence avait décidé de rester blottie loin de moi et je devais faire avec.

Le soir tombait déjà, mettant un terme momentané à mon escapade solitaire. Je ne m'en plaignis pas. Les huit heures de trajet m'avaient éreinté le dos, gonflé les yeux comme des bonbonnes de butane et j'éprouvai le besoin puissant de dormir. Je m'installai dans l'hôtel le plus proche et m'abandonnai aux plaines verdoyantes du sommeil, sans que rien, cette fois, réussisse à interférer…

J'en avais plus qu'assez. Deux nouvelles exploitations visitées, deux échecs.

À l'heure de midi, le lendemain, j'engloutis un sandwich au crabe dans une brasserie au bord de la plage et m'attaquai à la dernière carrière à explorer dans les environs de Ploumanac'h, celle de Trégastel. Psychologiquement, je m'étais préparé à retourner à Paris avec le poids de la déception dans les poches…

Lorsqu'on me déposa au fond de la carrière, l'ingénieur des travaux, un grand mince aux traits anguleux, comme décroché de la roche à coups de burin, ne jugea pas nécessaire de venir à ma rencontre. Je m'apprêtai à lui tomber dessus, mais, après un échange de chuchotements et de regards méfiants avec l'un de ses chefs d'équipe, il me fit signe d'approcher.

« Commissaire Sharko, police criminelle de Paris.

— La Crim', ici, dans ce trou au milieu d'un trou ? Que me vaut cet honneur ?

— Pourrait-on discuter ailleurs, on ne s'entend pas parler ! »

À quelques mètres, une pelleteuse à chenilles renversa un moellon de granit sur le sol dans un vacarme assourdissant. Personne ne réagit. Nous étions loin de l'ambiance feutrée des bureaux parisiens.

Nous pénétrâmes dans une cabane à travaux, une boîte de métal froissé, plus poussiéreuse encore qu'un sac d'aspirateur plein. Je préférai rester debout, de crainte de salir mon costume.

« Dites-moi ce que vous voulez, commissaire, et essayons de faire vite, s'il vous plaît. Il me reste une vingtaine de mètres cubes à faire sortir aujourd'hui et les gars sont moins responsables que des palourdes, pour peu qu'on les laisse trop longtemps seuls. »

Je répétai le discours que j'avais déjà tenu la veille et dans la matinée. « J'aimerais savoir si vous n'avez pas constaté d'événements étranges, de faits marquants, de choses sortant de l'ordinaire, dans un espace de temps allant, disons, de mai 2002 à aujourd'hui. »

Il souffla sur le dessus de son casque pour en chasser la poudre de roche. Ma veste s'étoila d'îlots poussiéreux.

« Oups ! Désolé ! » lança-t-il sur un ton presque amusé. « Le costume, ce n'est pas ce qu'il y a de mieux pour se rendre au fond d'une exploitation. »

Je l'assassinai du regard. « Répondez à ma question, s'il vous plaît !

— Non, rien de spécial. Vous savez, ici, vous êtes, pardonnez-moi l'expression, dans le trou du cul du monde. La seule chose que l'on voit de l'extérieur, ce sont les avions au-dessus de nos têtes ou les mouettes chiant sur nos casques.

— Pas de vols, de dégradations ? Pas de comportements suspects parmi vos ouvriers ?

— Rien de tout cela.

— Auriez-vous surpris quelqu'un en train de prélever de l'eau dans les flaques par terre ?

— Mais… Je n'en sais rien ! Dites-moi, pour quelle raison êtes-vous ici ?

— Pour une affaire de meurtre. »

Le masque de la frayeur recouvrit son visage. « Un meurtre ? Dans la région ?

— Sur Paris, mais des indices bien précis m'ont mené ici. »

Je lui posai encore d'autres questions qui ne me menèrent à rien, ce à quoi je m'étais préparé. « Bon… Je suis désolé d'avoir pris de votre temps.

— Il n'y a pas de quoi… »

Il me tendit la main, je la serrai en jetant : « Je vais quand même interroger vos ouvriers pour suivre la procédure. Sait-on jamais. Un détail pourrait leur revenir en mémoire…

— Ils… Ils n'ont pas le temps ! Nous avons des délais serrés. Si vous commencez à tous les interroger, nous allons prendre un retard fou ! Je dois sortir mes vingt mètres cubes avant 18 h 00, vous comprenez ça ?

— Je comprends… Mais ça ne prendra que quelques minutes… »

Au moment où je posai le pied dehors, le mot magique me statufia.

« Attendez… »

Je me tournai vers lui. « Quelque chose vous revient en mémoire ?

— Fermez la porte, s'il vous plaît. »

Je m'exécutai. Ses sourcils broussailleux marquaient une inquiétude franche. « Le seize juillet dernier, Rosance Gad a eu un accident et s'est écrasée au fond de la carrière. Elle a chuté de la face nord, celle par laquelle vous êtes arrivé tout à l'heure. Gad avait été embauchée l'année dernière, en février 2001, comme technicienne informatique, chargée de piloter les machines par ordinateur, des scies circulaires par exemple, pour la découpe des blocs en pavés… »

Connexion intersynaptique. Sécrétion d'adrénaline en masse. Feu brûlant dans tout l'intérieur du corps. Je tenais quelque chose…

« C'est tout de même un sacré détail que vous aviez oublié de me signaler ! Quel genre d'accident ?

— Gad était une sportive chevronnée, mordue de sensations fortes. Si vous observez bien les parois du pan nord, vous y découvrirez des mousquetons et des pitons. Elle remontait par là deux soirs par semaine. Une soixantaine de mètres d'ascension.

— Ce genre de pratique n'est-il pas interdit sur un site en exploitation ? Qu'en pensait l'inspection du travail ?

— Certains de nos hommes sont habilités à travailler sur paroi, là où les bras mécaniques ne peuvent aller. L'escalade, le travail sur pans verticaux, fait partie du métier.

— Gad avait-elle ces autorisations ? Respectait-elle les consignes de sécurité ? Quel matériel utilisait-elle ? »

Il me toisa d'un œil de félin. Un félin qui jouait de la patte face à un grizzli beaucoup plus fort que lui.

« Écoutez, commissaire, on a eu droit à un défilé d'inspecteurs, du travail et de police. Tout était parfaitement en règle. Je leur ai déjà tout raconté, alors, s'il vous plaît, abrégez.

— Très bien. Comment est-elle tombée et de quelle hauteur ?

— Le médecin a estimé, d'après les dégâts causés par la chute, qu'elle était tombée d'une dizaine de mètres. Un des mousquetons s'est rompu…

— Un mousqueton, vous dites ? C'est pourtant extrêmement solide.

— Des mousquetons cassent, des élastiques se rompent, des parachutes ne s'ouvrent pas et des pétroliers coulent. Que voulez-vous que je vous dise ?

— Travaillait-elle au fond, auprès des hommes ?

— Oui, mais elle restait dans la roulotte, là où est installé le matériel informatique. Nous n'avons jamais eu de soucis avec elle. Très bon élément… Dommage que ce soit arrivé…

— Était-elle jolie ? »

Une lueur se déploya dans ses yeux, comme un reflet tranchant. « Euh… Pas plus que ça…

— Vous mentez mal. Comment la trouviez-vous, personnellement ?

— Pas mal… A quoi jouez-vous, commissaire ? »

Il se détacha de la table où il s'était accoudé. Je rétorquai d'une voix aigrelette : « Quel type de relations entretenait-elle avec vos hommes ? »

Yeux creux, lèvres tremblantes, flambée sous les chairs.

« Co… Comment ça ? Je… Je vous laisse, inspecteur…

— Commissaire, pas inspecteur… Restez encore un peu, s'il vous plaît. Je n'ai pas terminé.

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