Stephen King - Carnets noirs

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Carnets noirs: краткое содержание, описание и аннотация

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En prenant sa retraite, John Rothstein a plongé dans le désespoir les millions de lecteurs des aventures de Jimmy Gold. Rendu fou de rage par la disparition de son héros favori, Morris Bellamy assassine le vieil écrivain pour s’emparer de sa fortune, mais surtout, de ses précieux carnets de notes. Le bonheur dans le crime ? C’est compter sans les mauvais tours du destin… et la perspicacité du détective Bill Hodges.
Après
King renoue avec un de ses thèmes de prédilection : l’obsession d’un fan. Dans ce formidable roman noir où l’on retrouve les protagonistes de
(prix Edgar 2015), il rend un superbe hommage au pouvoir de la fiction, capable de susciter chez le lecteur le meilleur… ou le pire.
STEPHEN KING
« Une déclaration d’amour à la lecture et à la littérature américaine… Merveilleux, effrayant, émouvant. » The Washington Post

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Ramenez-la ! hurle Linda. Ne faites pas de mal à mon bébé !

Mais elle hurle seulement dans sa tête. Quand elle tente de se mettre debout, la chaise tourne et elle lâche les accoudoirs. Le monde s’obscurcit. Elle entend l’horrible son d’un haut-le-cœur avant de perdre connaissance et elle a juste le temps de penser : C’était moi, ça ?

45

C’est pas tout rose après le rond-point. Au lieu d’une rue dégagée, ils tombent sur des voitures à l’arrêt et deux panneaux de signalisation orange. L’un annonce ATTENTION SIGNALEUR. L’autre ATTENTION TRAVAUX. Leur file attend pendant que le signaleur donne la priorité aux véhicules se dirigeant vers le centre. Après trois minutes d’attente, qui toutes semblent durer une heure, Hodges dit à Jerome de prendre par les rues adjacentes.

« J’aimerais bien, mais on est bloqués. »

Jerome indique du pouce la file de voitures immobilisée derrière lui jusqu’au rond-point. Holly, penchée jusque-là sur son iPad qu’elle martèle sans relâche, lève les yeux.

« Prends par le trottoir, dit-elle avant de replonger vers sa tablette magique.

— Y a des boîtes à lettres, Hollyberry, dit Jerome. Et aussi une chaîne de sécurité. Je pense pas qu’on ait la place. »

Holly lève à nouveau brièvement les yeux.

« Si, t’as la place. Tu risques de frotter un peu, mais cette voiture en a vu d’autres. Ce ne sera pas la première fois. Fonce.

— Qui paiera l’amende si je me fais arrêter pour conduite en état de négrosité ? Toi ? »

Holly lève les yeux au ciel. Jerome se tourne vers Hodges qui soupire et fait oui de la tête.

« Elle a raison. T’as la place. Je paierai la foutue amende. »

Jerome bifurque vers la droite. La Mercedes frotte le pare-chocs de la voiture arrêtée juste devant et franchit le bord du trottoir dans une secousse. Et voici la première boîte à lettres. Jerome dévie encore un peu sur la droite, il est complètement sorti de la chaussée à présent. On entend un choc sourd lorsque le côté gauche de la voiture renverse la boîte, puis une rafale de cliquetis lorsque le côté droit caresse la chaîne de sécurité. Une femme en train de tondre sa pelouse, en short et débardeur, se met à leur crier après quand le géant U-Boot allemand de Holly emporte une pancarte indiquant ENTRÉE INTERDITE, DÉMARCHAGE ET PORTE-À-PORTE INTERDITS. La femme se rue dans son allée, hurlant toujours. Puis elle se contente de les suivre du regard, yeux plissés sous sa main en visière. Hodges voit ses lèvres continuer à remuer.

« Oh, mamma mia , dit Jerome. Elle relève ta plaque.

— Roule, lui dit Holly. Roule roule roule. » Et, sans transition : « Lèvres Rouges s’appelle Morris Bellamy. Voilà son nom. »

Maintenant, c’est le signaleur qui hurle après eux. Les ouvriers de la voirie, occupés à dégager une canalisation d’égout sous la chaussée, se sont arrêtés de travailler pour les fixer avec intérêt. Certains rigolent. L’un d’eux fait un clin d’œil à Jerome, assorti du geste de la bouteille qu’on incline. Et les voilà passés. Dans une secousse, la Mercedes reprend contact avec la chaussée. La circulation en direction du North Side demeurant entravée derrière eux, la route s’ouvre, merveilleusement dégagée devant eux.

« J’ai consulté les archives de la ville, dit Holly. À l’époque du meurtre de John Rothstein, les impôts locaux du 23 Sycamore Street étaient payés par une certaine Ellaine Anita Bellamy. J’ai fait une recherche Google sur ce nom et obtenu une cinquantaine de pages — M me Bellamy est une universitaire plutôt réputée — mais une seule digne d’intérêt. Son fils a été jugé et condamné pour viol aggravé l’année du meurtre. Ici, dans cette même ville. Il a écopé d’une peine de prison à vie. Il y a une photo de lui dans l’un des articles. Regarde. »

Elle tend l’iPad à Hodges.

Sur le cliché, Morris Bellamy descend les marches d’un palais de justice dont Hodges se souvient bien, quoi qu’il ait été remplacé il y a quinze ans par la monstruosité de béton qui défigure maintenant Government Square. Bellamy y apparaît flanqué de deux inspecteurs de police. Hodges se rappelle l’un d’eux, Paul Emerson. Bon flic, à la retraite depuis longtemps. Il est en costume. L’autre aussi, mais celui-là a jeté son veston sur les mains de Bellamy pour dissimuler ses menottes. Bellamy aussi est en costume, ce qui signifie que la photo a été prise soit pendant la durée du procès, soit juste après l’annonce du verdict. C’est une photo en noir et blanc, ce qui rend encore plus saisissant le contraste entre le teint pâle de Bellamy et sa bouche sombre. On dirait presque qu’il a du rouge à lèvres.

« Ça doit être lui, dit Holly. Si tu appelles la prison d’État, je te parie six mille dollars qu’il a été libéré.

— Je parie rien, répond Hodges. Combien de temps jusqu’à Sycamore Street, Jerome ?

— Dix minutes.

— Catégorique ou optimiste ? »

À contrecœur, Jerome répond :

« Ben… peut-être légèrement optimiste.

— Fais de ton mieux en essayant d’écraser personne en… »

Le portable de Hodges sonne. C’est Pete. Il paraît hors d’haleine.

« Vous avez appelé la police, monsieur Hodges ?

— Non. »

Même si la police doit déjà avoir reçu le numéro d’immatriculation de Holly, mais il ne voit aucune raison de le signaler à Pete. Le gamin a l’air plus perturbé que jamais. Presque affolé.

« Ne le faites pas. Il faut pas. En aucun cas. Il a enlevé ma sœur. Il dit que si je lui donne pas les carnets, il va la tuer. Alors je vais les lui donner.

— Pete, ne… »

Mais il parle dans le vide. Peter a coupé la communication.

46

Morris bouscule Tina dans le chemin. Une branche qui dépasse déchire sa tunique de mousseline jaune et écorche son bras qui se met à saigner.

« Ralentissez, monsieur ! Je vais tomber ! »

Morris lui flanque une tape derrière la tête, juste au-dessus de sa queue de cheval.

« Économise ta salive, salope. Et sois reconnaissante que je te fasse pas courir. »

Il la tient par les épaules pour traverser le ruisseau, la maintenant en équilibre pour qu’elle ne tombe pas, et quand ils arrivent à l’endroit où la friche et les arbres rabougris débouchent sur l’espace du Centre Aéré, il lui ordonne de s’arrêter.

Le terrain de base-ball est désert mais quelques garçons courent sur l’asphalte craquelé des terrains de basket. Ils sont torse nu, leurs épaules luisent de sueur. Il fait vraiment très chaud pour jouer dehors, ce qui explique, selon Morris, qu’ils soient si peu nombreux.

Il délie les mains de Tina. Elle lâche une petite plainte soulagée et frictionne doucement ses poignets zébrés de profondes marques rouges.

« On va marcher le long des arbres, lui dit-il. Le seul moment où ces garçons pourront bien nous voir, c’est quand on sortira de l’ombre des arbres pour s’approcher du bâtiment. S’ils nous saluent, ou s’il y en a un que tu connais, tu leur fais juste un signe de la main et tu continues à marcher. Pigé ?

— Ou-oui.

— Si tu cries ou que t’appelles à l’aide, je te colle une balle dans la tête. Ça aussi , t’as pigé ?

Oui . Ma mère aussi ? Vous lui avez tiré dessus ?

— Mais non, j’ai juste tiré dans le plafond pour qu’elle se calme. Elle va bien et t’iras bien aussi si tu fais ce que je te dis. Allez, avance. »

Ils marchent sous le couvert des arbres. L’herbe haute du terrain de base-ball bruisse contre le pantalon de Morris et le jean de Tina. Les garçons sont totalement absorbés par leur jeu et ne regardent même pas autour d’eux, mais s’ils le faisaient, il est sûr que la tunique jaune vif de Tina contre le vert des arbres la signalerait comme un fanal.

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