Stieg Larsson - Les hommes qui n'aimaient pas les femmes

Здесь есть возможность читать онлайн «Stieg Larsson - Les hommes qui n'aimaient pas les femmes» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Год выпуска: 2006, ISBN: 2006, Издательство: ACTES SUD, Жанр: Триллер, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les hommes qui n'aimaient pas les femmes: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les hommes qui n'aimaient pas les femmes»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Ancien rédacteur de
, revue d'investigations sociales et économiques, Mikael Blomkvist est contacté par un gros industriel pour relancer une enquête abandonnée depuis quarante ans. Dans le huis clos d'une île, la petite nièce de Henrik Vanger a disparu, probablement assassinée, et quelqu'un se fait un malin plaisir de le lui rappeler à chacun de ses anniversaires.
Secondé par Lisbeth Salander, jeune femme rebelle et perturbée, placée sous contrôle social mais fouineuse hors pair, Mikael Blomkvist, cassé par un procès en diffamation qu'il vient de perdre, se plonge sans espoir dans les documnts cent fois examinés, jusqu'au jour où une intuition lui fait reprendre un dossier.
Régulièrement bousculés par de nouvelles informations, suivant les méandres des haines familiales et des scandales financiers. lancés bientôt dans le monde des tueurs psychopathes, le journaliste tenace et l'écorchée vive vont résoudre l'affaire des fleurs séchées et découvrir ce qu'il faudrait peut-être taire.
A la fin de ce volume, le lecteur se doute qu'il rencontrera à nouveau les personnages et la revue
. Des fils ont été noués, des portes ouvertes. Impatient, haletant, on retrouvera Mikael et sa hargne sous une allure débonnaire, et Lisbeth avec les zones d'ombre qui l'entourent, dans Millénium 2 - La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette ; Millénium 3 - La Reine dans le palais des courants d'air.

Les hommes qui n'aimaient pas les femmes — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les hommes qui n'aimaient pas les femmes», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Une seule condition devait être remplie. Maître Bjurman devait mourir de manière qu'elle-même ne puisse jamais être associée au crime. Elle se doutait bien que tôt ou tard son nom apparaîtrait dans une enquête policière à venir quand les flics examineraient les activités de Bjurman. Mais elle n'était qu'un grain de poussière dans toute une galaxie de clients actuels ou anciens, elle ne l'avait rencontré que quelques rares fois et, à moins que Bjurman n'ait noté dans son agenda qu'il l'avait forcée à lui faire une pipe — ce qu'elle jugeait invraisemblable —, elle n'avait aucune raison de l'assassiner. Il n'y aurait pas la moindre preuve que sa mort avait un rapport quelconque avec ses clients ; on pourrait penser à des ex-petites amies, des parents, des connaissances, des collègues et un tas d'autres gens. On pourrait même cataloguer cela de random violence, scénario dans lequel meurtrier et victime ne se connaissaient pas.

Mettons même que son nom apparaisse, et alors ? Elle ne serait qu'une pauvre fille sous tutelle, bardée de documents prouvant qu'elle était mentalement handicapée. Il y avait donc intérêt à ce que la mort de Bjurman advienne selon un schéma suffisamment compliqué pour qu'une handicapée mentale ne soit pas très vraisemblable dans le rôle de l'auteur du crime.

Elle rejeta d'emblée la solution arme à feu. S'en procurer une ne lui poserait pas de gros problèmes d'ordre pratique, mais les flics étaient doués pour retrouver l'origine des flingues.

Elle envisagea l'arme blanche, un couteau pouvait s'acheter dans n'importe quelle quincaillerie, mais elle rejeta cette solution aussi. Même si elle déboulait sans crier gare et lui plantait le couteau dans le dos, rien ne garantissait qu'il crèverait tout de suite et sans bruit, ni même qu'il crèverait. Cela signifiait donc raffut monstre attirant l'attention, plus sang qui pourrait tacher ses vêtements et constituer des preuves accablantes.

Elle envisagea aussi une bombe, mais cela s'avérait trop compliqué. Mettre au point la bombe ne serait pas un problème — Internet fourmillait de manuels pour fabriquer les objets les plus meurtriers. Difficile, par contre, de trouver un moyen d'exploser le salopard sans qu'un passant innocent dérouille aussi. Sans compter, une nouvelle fois, que rien ne garantissait l'élimination du salopard.

Le téléphone sonna.

— Salut Lisbeth, c'est Dragan. J'ai un boulot pour toi.

— J'ai pas le temps.

— C'est important.

— Je suis occupée.

Elle raccrocha.

Pour finir, elle se décida pour une solution inattendue — le poison. Ce choix la surprenait, mais à y réfléchir il était parfait.

Lisbeth Salander consacra quelques jours et nuits à passer Internet au peigne fin à la recherche d'un poison adéquat. Le choix était vaste. Avec en premier le poison le plus mortel, toutes catégories confondues, que la science connaisse — l'acide cyanhydrique, aussi connu sous le nom d'acide prussique.

L'acide cyanhydrique était utilisé dans l'industrie chimique, entre autres comme composant de certaines peintures. Quelques milligrammes suffisaient à liquider quelqu'un ; un litre dans le réservoir d'eau d'une ville moyenne pouvait l'anéantir dans sa totalité.

Pour des raisons évidentes, une telle substance mortelle était entourée de contrôles de sécurité rigoureux. Mais si un fanatique politique avec des projets d'assassinat ne pouvait pas entrer dans la pharmacie la plus proche et demander dix millilitres d'acide cyanhydrique, on pouvait fabriquer ça en quantités quasi illimitées dans une cuisine ordinaire. Un modeste équipement de laboratoire, disponible dans une boîte de petit chimiste pour enfants, en vente pour 200 couronnes, et quelques ingrédients qu'on pouvait extraire de produits ménagers courants suffisaient. La recette était en ligne sur Internet.

Il y avait aussi la nicotine. D'une seule cartouche de cigarettes, elle pourrait en extraire suffisamment de milligrammes pour concocter un sirop pas trop épais. Mieux encore, bien qu'un peu plus difficile à fabriquer : le sulfate de nicotine, qui avait l'avantage d'être absorbable par la peau ; il suffirait donc d'enfiler des gants en caoutchouc, de remplir un pistolet à eau et de tirer sur la figure de maître Bjurman. En vingt secondes, il aurait perdu connaissance et en quelques minutes il serait mort.

Jusque-là, Lisbeth Salander n'avait pas soupçonné que tant de produits ménagers parfaitement ordinaires fournis par sa droguerie locale pouvaient se transformer en armes mortelles. Après avoir potassé le sujet pendant quelques jours, elle était convaincue qu'il n'y avait pas d'obstacles techniques pour régler son compte au cher tuteur.

Ne restaient que deux problèmes : la mort de Bjurman ne lui rendrait pas le contrôle de sa propre vie et il n'y avait aucune garantie que le successeur de Bjurman ne soit pas dix fois pire. Analyse des conséquences.

Ce qu'il lui fallait trouver était une manière de contrôler son tuteur et par là même de maîtriser sa propre situation. Allongée dans le vieux canapé du séjour toute une soirée, elle passa mentalement la situation en revue. Vers 22 heures, elle avait éliminé les projets d'assassinat par empoisonnement et élaboré un plan B.

Le plan n'était pas séduisant et il sous-entendait qu'elle laissait Bjurman s'attaquer à elle encore une fois. Mais si elle le menait à bout, c'était bingo pour elle.

Pensait-elle.

AU COURS DES DERNIERS JOURS du mois de février, Mikael avait pris un rythme qui transformait le séjour à Hedeby en un train-train quotidien. Il se levait à 9 heures tous les matins, prenait son petit-déjeuner et travaillait jusqu'à midi à se gaver de nouvelles données. Puis il faisait une promenade d'une heure, quel que soit le temps. Dans l'après-midi, il se remettait au boulot, chez lui ou au café Susanne, en approfondissant ce qu'il avait lu dans la matinée ou en écrivant des passages de ce qui allait devenir l'autobiographie de Henrik. Il s'était ménagé du temps libre entre 15 et 18 heures, qu'il utilisait pour faire des courses, laver son linge, aller à Hedestad et expédier d'autres affaires courantes. Vers 19 heures, il passait chez Henrik Vanger lui exposer les points d'interrogation qui avaient surgi au cours de la journée. Vers 22 heures, il était de retour à la maison et lisait jusqu'à 1 ou 2 heures du matin. Il épluchait systématiquement les documents fournis par Henrik.

Il découvrit avec surprise que le travail de rédaction de l'autobiographie de Henrik avançait comme sur des roulettes. Il disposait déjà du premier jet de près de cent vingt pages de la chronique familiale— la vaste période depuis le débarquement de Jean-Baptiste Bernadotte en Suède jusqu'aux environs des années 1920. A partir de là, il était obligé d'avancer plus lentement et de commencer à peser ses mots.

A la bibliothèque de Hedestad, il avait commandé des livres traitant du nazisme à cette époque, entre autres la thèse de doctorat de Hélène Lööw La Croix gammée et la gerbe des wasa. Il avait écrit le brouillon d'une quarantaine d'autres pages sur Henrik et ses frères, focalisées sur Henrik en tant que personnage principal. Il avait une longue liste de recherches à faire concernant des entreprises de cette époque, leur structure et leur fonctionnement, et il découvrit que la famille Vanger avait aussi été intimement mêlée à l'empire d'Ivar Kreuger — encore une histoire parallèle qu'il fallait rafraîchir. Il calcula qu'en tout il lui restait à peu près trois cents pages à écrire. Il avait établi un planning pour avoir une première mouture à présenter à Henrik Vanger début septembre, et il prévoyait d'utiliser l'automne pour peaufiner son texte.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les hommes qui n'aimaient pas les femmes»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les hommes qui n'aimaient pas les femmes» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les hommes qui n'aimaient pas les femmes»

Обсуждение, отзывы о книге «Les hommes qui n'aimaient pas les femmes» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x