Jeff Lindsay - Dexter dans de beaux draps

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Dexter dans de beaux draps: краткое содержание, описание и аннотация

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Il ne fait pas bon être un touriste à Miami. Un tueur particulièrement inspiré s’est mis en tête de transformer les saisonniers en paniers garnis, prenant bien soin de mettre les tripes de côté. Excellente remise en jambe pour Dexter. Les choses se corsent lorsque Deborah apprend le péché mignon de son frère avant d’être poignardée et qu’une vidéo sur You Tube menace de révéler la véritable nature de Dexter…

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— Je ne sais pas où il est parti, dis-je.

Ce n’est pas terrible, comme début, mais je ne trouve rien de mieux.

— Évidemment. Et tu ne sais pas non plus qui c’est, hein ? Parce que tu me le dirais, sinon.

— Oui, je le dirais.

— Mais tu n’en as pas la moindre idée.

— Non.

— Super. Alors si tu me disais ce que tu fichais ici, à la place ?

Et nous y revoilà. La boucle est bouclée, retour à la grande question. Si j’y réponds correctement, tout est pardonné ; et si je ne réagis pas d’une façon qui satisfait mon ami soudain futé il y a une forte possibilité qu’il n’en reste pas là et fasse dérailler le Dexter Express. Je suis dedans jusqu’au cou et j’ai le cerveau qui gonfle à force d’essayer de percer vainement le brouillard.

— C’est… C’est… (Je baisse les yeux, puis je me détourne, en quête des mots adéquats pour un terrible et embarrassant aveu.) C’est ma sœur, dis-je finalement.

— Comment ça, ta sœur ?

— Deborah. Ta coéquipière. Deborah Morgan. Elle est en réanimation à cause de ce type et je…

Je laisse ma phrase en suspens, l’air très convaincant, et j’attends s’il va l’achever ou si ses fines remarques n’étaient qu’une coïncidence.

— Je le savais, avoue-t-il. (Il prend une autre gorgée de soda, renfonce son doigt dans le goulot et laisse à nouveau la bouteille pendouiller.) Alors tu as trouvé ce mec comment ?

— À l’école élémentaire, ce matin, dis-je. Il filmait depuis sa voiture. J’ai relevé le numéro et retrouvé l’adresse.

— Mmm, mmm… Et au lieu d’en parler, à moi ou au lieutenant, ou même à l’agent de la circulation devant l’école, tu t’es dit que tu allais t’en occuper tout seul.

— Oui.

— Parce que c’est ta sœur.

— Je voulais, tu vois…

— Le tuer ? demande-t-il d’un ton qui me glace.

— Non, juste… juste…

— Lui lire ses droits ? Le menotter ? Lui poser quelques questions bien senties ? Faire sauter la baraque ?

— Je crois, réponds-je comme si j’avouais à contrecœur quelque horrible vérité, que je voulais, tu vois, lui faire passer un sale quart d’heure.

— Mmm, mmm… Et après ?

Je hausse les épaules, comme un ado surpris avec un préservatif à la main.

— L’emmener au poste.

— Et pas le tuer ? demande-t-il en haussant ses sourcils broussailleux.

— Non, comment pourrais-je, euh…

— Ne pas lui planter une lame dans le bide en lui disant que c’est pour avoir poignardé ta sœur ?

— Enfin, inspecteur… Je…

Je ne papillonne pas des paupières, mais je m’efforce d’avoir l’air du rat de bibliothèque qu’on attend de moi.

Et Coulter se contente de me dévisager pendant une longue et interminable minute.

— Je sais pas, Dex. Mais ça colle pas, quoi.

— Comment ça ? demandé-je d’un air décontenancé pas totalement simulé.

Il boit une autre goulée.

— Tu suis toujours les règles. Ta sœur est flic. Ton père était flic. Jamais tu as eu le moindre ennui, jamais. Tu es un vrai boy-scout. Et maintenant tu décides de jouer les Rambo ? (Il me gratifie d’une grimace comme si on avait mis de l’ail dans son soda.) Il y a un truc qui m’échappe. La pièce manquante du puzzle, tu vois.

— C’est ma sœur, dis-je faiblement.

— Ouais, ça, j’ai pigé. Autre chose ?

Je sens un piège qui se referme sur moi au ralenti pendant que des trucs énormes et lourds sifflent autour de moi. J’ai la tête comme une pastèque et la langue pâteuse, et toute ma légendaire intelligence m’a abandonné. Coulter me regarde secouer mollement et douloureusement la tête, et je me dis : Ce type est vraiment très dangereux . Mais tout ce que je parviens à articuler, c’est :

— Désolé.

— Je crois que Doakes avait peut-être vu juste sur ton compte, dit-il, en se détournant pour aller rejoindre les pompiers.

Eh bien, le nom de Doakes est la cerise sur le gâteau de cette conversation parfaitement enchanteresse. Je me retiens tout juste de secouer la tête, mais la tentation est forte, car il me semble que ce qui était encore quelques jours plus tôt un univers sensé et bien ordonné vient soudain de basculer dans une spirale incontrôlable. D’abord, je tombe dans un piège et je manque de finir transformé en Torche inhumaine, puis un type que je considère comme de la piétaille dans la guerre contre l’intelligence se révèle être un agent secret. Pour couronner le tout, il est apparemment de mèche avec ce qui reste de mon ennemi juré, le sergent Doakes. Et il semble bien près de prendre la relève dans la poursuite du pauvre et persécuté Dexter. Où cela va-t-il nous mener ?

Et, comme si ce n’était pas déjà la cata – à mon avis, ça l’est –, je suis toujours menacé par Weiss et j’ignore quel est son plan d’attaque.

Au final, je me dis que ce serait le moment idéal pour être quelqu’un d’autre. Malheureusement, c’est un tour de passe-passe que je n’ai pas encore réussi à maîtriser. N’ayant rien d’autre à faire hormis penser au déluge qui est en train de fondre sur moi de toutes parts, je regagne ma voiture. Évidemment, puisque je n’ai pas encore assez souffert, une mince et spectrale silhouette surgit sur le trottoir et m’emboîte le pas.

— Vous étiez là quand c’est arrivé, dit Israel Salguero.

— Oui, dis-je, en me demandant si la prochaine étape est la chute d’un satellite sur mon crâne.

Il s’immobilise. Je me retourne.

— Vous savez que je n’enquête pas sur vous, dit-il.

Je trouve cela très agréable à entendre, mais, étant donné la tournure des dernières heures, je préfère me contenter d’acquiescer.

— Mais apparemment, ce qui s’est produit ici est lié à l’agression de votre sœur sur laquelle j’enquête. (Je suis content de n’avoir rien dit. Tellement, d’ailleurs, que j’estime plus prudent de continuer d’observer le silence.) Vous savez que l’une des choses les plus importantes que je suis chargé de découvrir, c’est la moindre activité de justicier à laquelle se livrerait tout membre de la police.

— Oui, dis-je.

Après tout, un seul mot. Il hoche la tête. Il ne m’a toujours pas quitté du regard.

— Votre sœur a une carrière très prometteuse devant elle. Ce serait dommage qu’elle pâtisse de quoi que ce soit de ce genre.

— Elle est encore dans le coma, dis-je. Elle n’a rien fait.

— Non, elle n’a rien fait, convient-il. Mais vous ?

— J’essayais juste de trouver le type qui l’a poignardée, dis-je. Je n’ai rien fait de mal.

— Bien sûr.

Il attend que je continue, mais comme je ne dis rien, après une éternité, il sourit, me donne une petite tape sur le bras et va retrouver Coulter, qui continue de boire son soda. Je les vois discuter, se tourner vers moi, puis vers la maison calcinée. En me disant que cet après-midi ne m’apportera rien de plus, je pars d’un pas lourd vers ma voiture.

Un débris de la maison est venu étoiler mon pare-brise. Je réussis à ne pas fondre en larmes. Je rentre chez moi avec mon pare-brise craquelé et une migraine tenace.

23

Rita n’est pas là quand j’arrive, puisque je suis rentré un peu en avance à cause de mon après-midi explosif. La maison semble bien vide et je reste dans l’entrée un instant pour écouter ce silence louche. Un tuyau goutte au fond de la maison, puis la climatisation se déclenche, mais ce ne sont pas des bruits de la vie et j’ai l’impression d’avoir débarqué dans un film où tout le monde a été enlevé par des extraterrestres. La bosse sur mon crâne continue de m’élancer, je me sens fatigué et très seul. Je me laisse tomber sur le canapé comme si je n’avais plus de squelette qui me soutienne.

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