Jeff Lindsay - Dexter dans de beaux draps

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Dexter dans de beaux draps: краткое содержание, описание и аннотация

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Il ne fait pas bon être un touriste à Miami. Un tueur particulièrement inspiré s’est mis en tête de transformer les saisonniers en paniers garnis, prenant bien soin de mettre les tripes de côté. Excellente remise en jambe pour Dexter. Les choses se corsent lorsque Deborah apprend le péché mignon de son frère avant d’être poignardée et qu’une vidéo sur You Tube menace de révéler la véritable nature de Dexter…

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— Dehors.

Chutsky acquiesce et me prend par le bras pendant que Teidel et ses deux larbins commencent déjà à écarter le drap pour examiner Deborah.

— C’est le meilleur, dit Chutsky.

Il ne précise pas dans quel domaine, mais je me dis que ce doit être médical.

— Qu’est-ce qu’il va faire ?

Chutsky hausse les épaules.

— Ce qu’il faudra. Viens, allons bouffer. Mieux vaut ne pas regarder.

Cela ne semble pas très rassurant, mais, Chutsky se sentant manifestement mieux maintenant que Teidel a pris le relais, je le suis jusqu’à la petite cafétéria bondée du rez-de-chaussée. Nous nous glissons à une petite table dans un coin et mangeons des sandwichs insipides. Bien que je ne lui aie rien demandé, Chutsky me renseigne un peu sur le docteur de Bethesda.

— Il est stupéfiant. Il y a dix ans, il m’a retapé complètement. J’étais dans un état bien pire que Deborah, crois-moi, et il a remis tous les morceaux à leur place et en état de marche. Je t’assure, Teidel est le meilleur. Tu as vu comment les autres toubibs se conduisent devant lui ?

— Comme s’ils voulaient lui laver les pieds et lui éplucher des grains de raisin.

Chutsky a un petit rire bref et poli.

— Elle va se remettre, maintenant. Sans problème.

Mais je serais bien incapable de dire si c’est moi ou lui qu’il essaie de convaincre.

13

Le Dr Teidel est dans la salle de repos du personnel quand nous revenons. Assis à une table, il sirote un café, ce qui me paraît étrange et déplacé, un peu comme un chien qui jouerait aux cartes. Si Teidel est un faiseur de miracles, comment peut-il se conduire comme le commun des mortels ? Il lève les yeux quand nous entrons et je les trouve humains aussi, las, pas du tout débordants de l’étincelle divine, et ses premières paroles ne me remplissent pas de ferveur religieuse non plus.

— C’est encore trop tôt pour être sûr, dit-il à Chutsky. (Je lui suis reconnaissant de cette variation sur le mantra médical habituel.) Nous ne sommes pas encore à un moment crucial et cela pourrait tout changer. (Une gorgée de café.) Elle est jeune, robuste. Les médecins d’ici sont excellents. Vous êtes en de bonnes mains. Mais ça peut mal tourner.

— Vous pouvez faire quelque chose ? demande humblement Chutsky, comme s’il demandait à Dieu un vélo tout neuf.

— Une opération magique ou une procédure fabuleusement innovante, c’est ce que vous voulez dire ? (Une gorgée de café.) Non. Rien du tout. Vous devez juste attendre. (Il jette un coup d’œil à sa montre et se lève.) J’ai un avion à prendre.

Chutsky se penche et lui serre la main.

— Merci, docteur, je vous suis vraiment reconnaissant. Merci.

— Je vous en prie, répond Teidel en récupérant sa main tant bien que mal.

Nous le regardons s’en aller.

— Je me sens nettement mieux, dit Chutsky. Le simple fait qu’il soit venu a tout changé. (Il me regarde comme si j’avais protesté.) Je t’assure. Elle va se remettre.

J’aimerais être aussi confiant que Chutsky. Je ne suis pas si sûr que Deborah se remette. Je voudrais vraiment le croire, mais je ne suis pas aussi doué pour me faire des illusions que la majorité des êtres humains : si une situation a la possibilité de changer, c’est toujours en pire.

Cependant, étant donné que ce n’est pas le genre de propos que je peux tenir aux urgences sans provoquer des réactions négatives à mon encontre, je me contente de marmonner une platitude de circonstance et retourne m’asseoir au chevet de Deborah. Wilkins monte toujours la garde à la porte, l’état de Debs n’a pas évolué, et j’ai beau l’observer attentivement, il ne se passe rien en dehors des bips et du ronronnement des appareils.

Chutsky la fixe comme s’il pouvait la forcer à se redresser et à parler par la force de son regard. En vain. Au bout d’un moment, il se tourne vers moi.

— Le mec qui a fait ça, vous l’avez pincé, hein ?

— Il est sous les verrous.

Chutsky acquiesce ; il a l’air de vouloir dire autre chose. Il se tourne vers la fenêtre, soupire et revient vers Deborah.

Je suis connu pour l’ampleur et l’acuité de mon intellect, mais c’est seulement vers minuit que je me rends compte que cela ne sert à rien de rester assis à regarder Deborah. Elle n’a pas répondu à l’appel magnétique du regard de Chutsky, et à en croire les médecins elle ne risque pas de faire grand-chose avant un moment : auquel cas, au lieu de rester ici à me tasser lentement pour finir en loque aux yeux rouges, mieux vaut que je regagne mes pénates pour prendre quelques heures d’un vague repos.

Chutsky n’y voit pas d’objection. Il agite la main en marmonnant qu’il garde la boutique, et je sors en titubant dans la nuit moite de Miami, bien agréable après le froid glacial de l’hôpital. Je marque une pause pour respirer l’odeur de la végétation et des pots d’échappement. Un quart de lune d’un jaune malsain flotte dans le ciel en gloussant tout seul, mais je ne ressens pas vraiment son attraction. Je suis incapable de penser au scintillement joyeux que produirait une lame par une telle nuit ou aux délices débridés que je devrais pourtant désirer ardemment. Avec Deborah sur un lit d’hôpital, c’est impossible. Ce n’est pas que ce serait mal, c’est juste que je n’ai pas le cœur à ça. Je n’éprouve rien. Je suis vide, abattu, épuisé.

En tout cas, si je ne peux rien faire pour Deborah ni contre le vide et l’abattement, je peux au moins remédier à l’épuisement.

Je rentre chez moi.

Je me réveille de bonne heure avec un sale goût dans la bouche. Rita est déjà dans la cuisine et une tasse atterrit devant moi avant même que je sois assis.

— Comment va-t-elle ?

— C’est trop tôt pour le dire, expliqué-je.

— Ils disent toujours ça.

Je bois une longue gorgée de café et je me relève.

— Je ferais mieux de prendre de ses nouvelles.

J’appelle Chutsky.

— Rien de neuf, dit-il d’une voix rauque de fatigue. Je t’appelle si jamais il y a quoi que ce soit.

Je retourne m’asseoir, avec l’impression que je vais sombrer dans le coma à tout moment.

— Alors ? demande Rita.

— Pas de changement, dis-je en m’affalant le nez dans la tasse.

Plusieurs cafés et six pancakes à la myrtille plus tard, je suis un peu ragaillardi et prêt à partir travailler. Je me lève, dis au revoir à Rita et aux gosses et je m’en vais. Je vais faire comme d’habitude et laisser le rythme de mon quotidien artificiel me bercer pour atteindre une sérénité synthétique.

Mais le bureau n’est pas du tout le refuge auquel je m’attendais. Je suis accueilli partout par des mines compatissantes et on me demande à mi-voix : « Comment elle va ? » Tout l’immeuble a l’air de vibrer de sollicitude au cri de guerre de « Trop tôt pour se prononcer ». Même Vince Masuoka a pris le coup. Il a apporté des beignets – pour la deuxième fois de la semaine ! - et, dans un esprit de pure charité, m’a mis de côté celui à la crème pâtissière.

— Comment elle va ? demande-t-il en me l’offrant.

— Elle a perdu beaucoup de sang, réponds-je, surtout histoire de varier.

— Ils sont très bons, à Jackson, dit-il. Ils ont l’habitude.

— Je préférerais qu’ils n’aient pas à s’occuper d’elle, lâché-je avant de mordre dans le beignet.

Dix minutes plus tard, je reçois un appel de l’assistante du capitaine Matthews.

— Une si jolie voix… Ce ne peut être que Gwen, notre ange de lumière.

— Il a dit tout de suite, rétorque-t-elle avant de raccrocher. Je me retrouve devant le bureau de Matthews quatre minutes plus tard, face à Gwen en personne. C’est son assistante depuis toujours, depuis l’époque où on l’appelait secrétaire, et cela pour deux raisons. La première est qu’elle est incroyablement efficace. La seconde, qu’elle est incroyablement laide et qu’aucune des trois épouses successives du capitaine n’a jamais réussi à lui trouver le moindre défaut.

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