Jeff Lindsay - Dexter dans de beaux draps

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Dexter dans de beaux draps: краткое содержание, описание и аннотация

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Il ne fait pas bon être un touriste à Miami. Un tueur particulièrement inspiré s’est mis en tête de transformer les saisonniers en paniers garnis, prenant bien soin de mettre les tripes de côté. Excellente remise en jambe pour Dexter. Les choses se corsent lorsque Deborah apprend le péché mignon de son frère avant d’être poignardée et qu’une vidéo sur You Tube menace de révéler la véritable nature de Dexter…

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Pensant bêtement m’en tirer à bon compte, je réponds : « Son frère », et je suis accueilli par un sourire.

— Très bien. Exactement ce qu’il me fallait.

— Je peux la voir ?

— Non.

Elle m’empoigne par le coude et entreprend de m’entraîner d’une main ferme vers un bureau.

— Vous pouvez me dire comment elle va ?

— Veuillez vous asseoir, je vous prie, dit-elle en me poussant vers une chaise en plastique moulé face à un petit bureau.

— Mais comment elle va ? insisté-je, refusant de me laisser faire.

— Nous allons y venir dans un instant, dès que nous aurons réglé ces formalités administratives. Veuillez vous asseoir, monsieur – monsieur Morton ?

— Morgan.

— J’ai Morton, sur mon formulaire.

— C’est Morgan, M-O-R-G-AN.

— Vous êtes sûr ? demande-t-elle.

Et l’ambiance surréaliste de l’hôpital s’abat sur moi. Je me laisse tomber sur la chaise comme si j’avais pris un gros coup de polochon.

— Tout à fait certain, affirmé-je d’une voix faible en continuant de m’affaisser sur la petite chaise branlante.

— Alors il va falloir que je change ça sur l’ordinateur, se rembrunit-elle. Flûte !

J’ouvre et referme la bouche comme un poisson échoué tandis qu’elle prend son temps pour taper sur son clavier. C’en est trop. Même son laconique « Flûte ! » est une offense à la raison. C’est la vie de Deborah qui est en jeu.

Cela prend un temps infini, mais je réussis à remplir correctement les formulaires et à convaincre cette bonne femme que, en tant que parent et fonctionnaire de police, j’ai largement le droit de voir ma sœur. Mais bien sûr, les choses étant ce qu’elles sont dans cette vallée de larmes, on ne me laisse pas la voir. J’ai tout juste le droit de rester dans un couloir et de jeter un coup d’œil par un hublot à un groupe de personnes en blouse verte rassemblées autour d’une table, en train de faire à Deborah des choses aussi affreuses qu’inimaginables.

Je reste ainsi pendant une éternité à fixer la scène, tressaillant de temps à autre quand apparaît au-dessus de ma sœur un instrument ou une main ensanglantés. L’odeur de désinfectant, de sang, de sueur et de peur est suffocante. Mais, enfin, je les vois s’écarter de la table et pousser la civière vers la porte. Je m’efface pour les laisser passer, puis j’empoigne par le bras celui qui a l’air le plus expérimenté parmi les derniers à sortir. Erreur de ma part : ma main touche quelque chose de froid, d’humide et de gluant et je la retire aussitôt – elle est tachée de sang. Je me sens soudain tout étourdi, souillé et au bord de la panique, mais je me ressaisis juste à temps quand le chirurgien se retourne.

— Comment va-t-elle ?

Il regarde la civière qui s’éloigne, puis :

— Qui êtes-vous ? demande-t-il.

— Son frère. Elle va s’en tirer ?

Il me gratifie d’un demi-sourire moins que joyeux.

— C’est beaucoup trop tôt pour se prononcer. Elle a perdu beaucoup de sang. Elle peut se rétablir autant que subir des complications. Nous ne pouvons pas encore le savoir.

— Quel genre de complications ?

La question me paraît tout à fait raisonnable, mais elle me vaut un soupir irrité.

— N’importe quoi, depuis une infection jusqu’à des séquelles cérébrales. Nous ne saurons rien avant un jour ou deux. Vous allez donc devoir attendre que nous puissions fournir un pronostic, d’accord ?

J’ai droit à l’autre moitié du sourire, puis il s’éloigne dans le couloir.

Je le suis du regard en repensant à cette histoire de séquelles. Puis je tourne les talons pour suivre la civière qui emporte Deborah.

12

Il y a tellement d’appareils autour de Deborah qu’il me faut un moment pour la repérer au milieu de ce fouillis qui bipe et bourdonne. Elle gît, immobile, dans son lit, environnée de tubes et de canules, le visage à moitié couvert par un masque à oxygène, aussi pâle que ses draps. Je reste tétanisé un moment, sans savoir comment réagir. J’ai tout fait pour réussir à la voir, mais maintenant que j’y suis, pas moyen de me rappeler avoir lu quelque part comment il convient de se comporter quand on se trouve aux urgences au chevet d’un être cher. Dois-je lui prendre la main ? Cela paraît probable, mais je ne suis pas très sûr, et puis elle a une perfusion enfoncée dans celle qui est la plus proche, et ça ne me semble pas une bonne idée de risquer de l’arracher.

Du coup, je prends une chaise que j’approche à une distance que j’estime raisonnable et je m’installe.

Quelques minutes plus tard, un bruit me fait lever le nez. À la porte apparaît la tête d’un flic noir que je connais vaguement. Wilkins.

— Salut. Dexter, c’est ça ? fait-il.

Je hoche la tête et lui montre mon badge.

— Comment elle va ? demande-t-il.

— C’est trop tôt pour le dire.

— Désolé, mon vieux. Le capitaine veut que quelqu’un la surveille. Je suis dans le couloir.

— Merci.

Il retourne prendre son poste à la porte.

J’essaie d’imaginer ce que serait la vie sans Deborah. Cette simple idée est dérangeante, bien que je ne sache dire pourquoi. Je n’arrive pas à trouver de différences assez importantes ou évidentes, aussi, je me creuse la cervelle. Je réussirais probablement à manger mon coq au vin chaud la prochaine fois. J’aurais moins de bleus sur les bras à force de prendre ses coups. Je n’aurais plus à craindre qu’elle m’arrête. Tout ça n’est que bénéfice. Pourquoi suis-je si inquiet ?

Malgré tout, cette logique ne me convainc guère. Et si elle avait des séquelles au cerveau ? Cela pourrait gêner sa carrière dans la police. Elle pourrait avoir besoin d’une assistance permanente – qu’on la nourrisse, qu’on lui change ses couches - et ça ne serait pas facile, professionnellement parlant. Et qui devrait se farcir la corvée de s’occuper d’elle ? Je ne m’y connais guère en matière d’assurance médicale, mais je sais que ce n’est pas gratuit. Et si c’était moi qui étais censé m’occuper d’elle ? Cela empiéterait sûrement beaucoup sur mes loisirs. Mais qui d’autre y a-t-il ? Elle n’a pas d’autre famille au monde que moi, le Doux et Docile Dexter. Personne d’autre pour pousser son petit fauteuil, préparer sa bouillie et essuyer ses filets de bave. Il faudrait que je m’occupe d’elle jusqu’à son dernier soupir, quand nous serions vieux, et nous serions là à regarder la télé pendant que le reste du monde continuerait à s’entre-tuer allègrement, sans moi.

Juste avant de succomber à une nouvelle vague de déprime, je me rappelle Kyle Chutsky. Le qualifier de petit copain de Deborah n’est pas tout à fait juste, puisqu’ils vivent ensemble depuis plus d’un an. Sans compter que ce n’est pas un gamin. Il a dix bonnes années de plus qu’elle, c’est un costaud bien amoché, à qui il manque la main et le pied gauches à la suite de sa rencontre avec le même chirurgien amateur qui a rectifié le portrait du sergent Doakes.

Pour être honnête avec moi-même – ce qui me paraît très important –, je ne pense pas simplement à lui parce que j’ai envie qu’un autre que moi s’occupe d’une Deborah éventuellement handicapée. Il faut peut-être le prévenir qu’elle est aux urgences. Du coup, je sors mon mobile et je l’appelle. Il répond aussitôt.

— Kyle, c’est Dexter.

— Salut, mon pote, fait-il d’un ton faussement enjoué. Quoi de neuf ?

— Je suis avec Deborah. Aux urgences, à Jackson.

— Qu’est-ce qui s’est passé ? demande-t-il après un court silence.

— Elle a pris un coup de couteau et perdu pas mal de sang.

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