Philipp Vandenberg - Le huitième péché

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La ville de Rome dissimule bien des mystères. L'antiquaire Lukas Malberg qui y mène des recherches sur un manuscrit précieux, est habitué aux découvertes surprenantes. Mais pas à trouver des cadavres.
Tout semble indiquer que la femme s'est suicidée, mais de curieuses coïncidences et un carnet en latin sèment le doute.
Désormais, pour Malberg, il ne s'agit plus de travailler sur de poussiéreux manuscrits, mais d'exhumer certains des secrets les mieux gardés du Vatican.
Des recherches scientifiques seraient en effet en cours pour décoder... le gène de Dieu! D'étranges cardinaux, des meurtres non résolus et une confrérie secrète forment une intrigante énigme qui mêle religion, histoire et science.
Le nouveau thriller de Vandenberg, l'un des maîtres du genre, surnommé par la presse internationale le "Dan Brown allemand".

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- Recule, pas un pas de plus !

Dans la lumière déclinante, Malberg pouvait à peine voir son visage. Mais, même sans distinguer ses traits, il comprit qu'elle ne plaisantait pas.

Malberg était coincé entre deux créneaux. Il eut soudain le vertige. Le sang bourdonnait dans ses oreilles. Obnubilé par l'idée qu'il se trouvait à une bonne trentaine de mètres au-dessus du sol, il s'agrippa aux murs. Il était tétanisé, incapable de concevoir la moindre pensée lucide. Comment sortir de cette situation ? Il avait peur. Il n'avait encore jamais eu aussi peur. Les questions se bousculaient dans sa tête, mais il n'osait pas les poser. Marlène pouvait tirer d'un instant à l'autre. Cette femme était folle, complètement folle !

Il n'écoutait que d'une oreille ce que Marlène lui disait.

- C'est à cette époque que ma sœur Liane est venue me voir. Lorsqu'elle faisait escale à Rome et qu'elle n'avait rien de mieux à faire, elle me rendait visite. Elle avait eu vent de ma liaison avec le cardinal Gonzaga. Elle voulait absolument faire sa connaissance. Je n'avais rien contre. Ce dont je ne pouvais pas me douter, c'était que Liane avait l'intention de séduire Gonzaga. Coucher avec un cardinal, pour une fille comme elle, c'était une aventure particulièrement excitante. Un jour, alors qu'elle revenait d'une excursion dans les Abruzzes, j'ai remarqué que ses vêtements étaient imprégnés d'une odeur que je connaissais. Les excursions se succédèrent, si bien que j'ai fini par lui demander des explications. Liane n'a même pas tenté de nier. Elle m'a expliqué froidement qu'elle avait tous les hommes à sa botte. C'est là que j'ai eu l'idée de me venger. Écoute-moi !

Marlène pensait que Malberg ne faisait plus attention à ce qu'elle disait. Elle brandit le revolver et l'agita dans tous les sens.

- Mais bien sûr que je t'écoute. Seulement, je n'aime pas trop avoir sous les yeux le canon d'une arme avec laquelle tu peux tirer d'une seconde à l'autre.

Marlène ne releva pas la remarque et poursuivit, d'une voix pleine d'ironie mordante :

- Pendant que Liane se prélassait de nouveau dans les Abruzzes, j'ai reçu un étrange appel téléphonique. Un certain don Anselmo essayait de me faire comprendre dans un langage fleuri que, dans le fond, j'étais une femme bonne, même si le malin s'était emparé de moi dans des circonstances fâcheuses. En parlant du malin, l'homme visait le cardinal secrétaire d'État Gonzaga. Je m'apprêtais à raccrocher en lui disant d'aller au diable, lorsqu'une idée a soudain germé dans mon esprit. Tu entends ce que je dis ?

- Oui, s'empressa de répondre Malberg.

- J'avais bien sûr immédiatement compris que j'avais affaire à un exorciste. J'ai fait semblant d'abonder dans son sens. J'ai convenu avec lui d'une date et fait en sorte que Liane soit là à ma place pour l'accueillir. Je voulais lui administrer une correction. Je ne pouvais pas me douter que cela allait lui coûter la vie. Je ne peux pas dire que sa disparition m'ait profondément attristée. Néanmoins, j'ai eu un choc lorsque Murath, chez qui je me trouvais pendant ce temps, m'a averti que j'étais morte. Cela fait une drôle d'impression, d'entendre l'annonce de sa propre mort. Murath avait appris par des voies détournées que la femme exorcisée à son corps défendant était décédée. Tout le monde croyait qu'il s'agissait de moi. Dans un premier temps, ils ont tenté de faire passer cette mort pour un accident. Et ils y sont d'ailleurs parvenus grâce aux relations étroites qu'ils entretenaient avec les plus hautes instances gouvernementales. Puis ils ont enterré la morte dans l'anonymat.

- Mais nous nous sommes parlé au téléphone... C'était quelques heures avant la mort de ta sœur... dit Malberg.

Marlène eut un sourire fielleux :

- Tout est possible avec les téléphones portables. À ce moment-là, je me trouvais déjà au château de Layenfels. Je voulais te donner une leçon, mais je voulais surtout me débarrasser de toi. Pour qui te prends-tu ? Tu crois peut-être que je n'avais pas remarqué tes yeux brillants de convoitise lorsque nous nous sommes revus ? Tu crois que j'ignorais ce que tu espérais de cette visite à Rome ? Mais je n'ai jamais oublié les humiliations que tu m'as fait subir à l'école. Je vais te dire une chose : j'avais les cheveux crépus, les seins peu développés pour une fille de dix-sept ans, un appareil dentaire que j'ai dû garder plus longtemps que les autres, et mes parents n'avaient pas d'argent pour me payer des vêtements à la mode. Mais étais-tu obligé de me balancer tout cela à la figure ? À compter de ce jour, je t'ai haï et je n'ai jamais cessé de te haïr.

- Je ne savais pas, bredouilla Malberg. En tout cas, je n'en ai aucun souvenir. Crois-moi, c'est la vérité ! Mais si cela s'est vraiment passé comme tu le dis, je le regrette.

- Tiens donc ! Tu regrettes tout d'un coup parce que tu as les pétoches !

- Oui, j'ai peur. Tu as l'intention de me tuer ?

- Moi ? Te tuer ? Non ! cria Marlène hors d'elle, c'est toi qui vas te tuer. Trois pas en arrière, et hop ! tout sera fini.

Avec l'énergie du désespoir, Malberg parvint à articuler quelques mots.

- Tu es complètement cinglée. Non, je ne sauterai pas dans le vide. Tu vas devoir tirer. Allez, tire !

Malberg sentait le sang bouillonner dans ses veines. Il suivit, les yeux écarquillés, Marlène qui fit trois ou quatre pas en arrière. Elle s'immobilisa entre deux créneaux à environ six mètres de lui.

- Pour la dernière fois. Trois pas en arrière !

- Tu ne tireras pas ! Je ne me jetterai pas dans le vide !

Dans la lumière du crépuscule, Malberg remarqua que son œil, le canon du revolver et l'œil de Marlène étaient alignés.

Puis il entendit un sifflement, immédiatement suivi par un coup sourd. Bizarrement, il ne sentait rien. Mais la douleur n'allait pas tarder à apparaître.

Soudain, il vit Marlène jeter son arme. Elle se mit à tituber puis à tourner sur elle-même. C'est alors que Malberg, paralysé par la peur et incapable de comprendre ce qui s'était réellement passé, remarqua la flèche plantée dans le dos de Marlène. Puis il la vit basculer la tête la première dans le vide et entendit quelques secondes plus tard un bruit sourd.

- Marlène ?

Des cris retentirent dans la cour de la forteresse. Malberg s'avança comme un somnambule vers le créneau, à l'endroit où Marlène avait disparu. Terrorisé, il s'agrippa à la muraille et regarda.

Le corps disloqué de Marlène gisait neuf étages plus bas.

Il entendit des pas dans l'escalier. Gruna surgit de l'obscurité avec un arc à la main, un de ces modèles sophistiqués qu'on utilise lors de compétitions sportives.

- Vous ? demanda Malberg, interloqué.

Gruna acquiesça.

- Je vous ai observé d'en face. J'ai d'abord cru à une dispute sans importance. Mais, dans la lunette de mon arc, j'ai vu que cette femme braquait son revolver sur vous. J'ai alors compris que l'affaire était sérieuse.

- Vous n'auriez pas dû faire cela, murmura Malberg presque en lui-même, vous n'auriez pas dû faire cela.

- Vous auriez donc préféré vous retrouver en bas, étendu mort au pied de la muraille ?

Malberg chancelait. Il ne comprenait rien.

- Marlène, répéta-t-il, Marlène.

- La seule femme en ces lieux, parmi une centaine d'hommes. Cela ne pouvait que mal se terminer. Mais Murath avait réussi à convaincre Anicet de lui faire cette concession. Le professeur avait même dit qu'il ne resterait au château, et donc qu'il ne poursuivrait ses recherches, qu'à la condition que Marlène soit autorisée à vivre ici. Ils vivaient ensemble.

Tout en écoutant les explications de Gruna, Malberg perçut une drôle d'odeur. Une odeur de fumée que Gruna remarqua à son tour :

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