Gérard De Villiers - La blonde de Pretoria

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— Les voilà, dit Malko.

Il sortit de son attaché-case plusieurs diapositives que le colonel sud-africain tendit aussitôt à sa collaboratrice. Celle-ci alluma le projecteur. La photo d’une jeune femme de face, plutôt jolie apparut dans un silence de mort qui se prolongea très longtemps. Enfin, Ferdi laissa tomber, d’une voix déçue :

— Ce n’est pas elle !

— Tant mieux, dit Malko, parce que cette femme est en ce moment en prison à Rome.

L’écran redevint blanc. Autre photo. Cette fois prise de plus loin. Au télé. Ferdi se rapprocha, l’inspecta sous tous les angles, et finalement secoua la tête.

— Je ne crois pas, fit-il, mais je ne suis pas sûr.

— Vous pouvez être certain, dit Malko, celle-là s’est fait abattre par les Israéliens, il y a deux mois, dans une opération palestinienne dans le Sud-Liban. La suivante.

Blanc, clic-clac ; un énorme gros plan d’une très jolie femme avec de longs cheveux bruns cascadant sur les épaules occupa l’écran.

Cette fois, Ferdi n’attendit pas trois secondes pour rugir :

— C’est elle ! C’est elle.

Il s’approcha de l’écran, cacha les cheveux avec ses mains et répéta comme en transe :

— C’est elle !

— Vous êtes sûr ? demanda Malko, plutôt pour la forme.

— Totalement ! Je me rappellerai le visage de cette salope toute ma vie, lâcha Ferdi avec son lourd accent sud-af.

— Son véritable nom est Gudrun Tindorf. Elle est allemande, lesbienne et a appartenu au Mouvement du 2 Juin, un groupe terroriste qui s’est démantelé en 1968 sous les coups du BND, Gudrun a subi un entraînement militaire dans un camp tchèque et est considérée par les Allemands comme une des terroristes les plus dangereuses. C’est d’ailleurs la seule qui ait échappé au coup de filet.

— Qu’est-ce qu’elle fait maintenant ?

Johanna ralluma la lumière. Ferdi était suspendu aux lèvres de Malko.

— Elle tue, dit ce dernier. Pour le compte de tous ceux qui la paient bien. Au cours des dix dernières années, elle a travaillé pour plusieurs groupes terroristes, en Europe et en Amérique du Sud. Son activité au sein du Mouvement du 2 Juin lui a permis de nouer de nombreux contacts dans les milieux terroristes, et d’y jouir de leur confiance. Mais maintenant, elle agit pour son propre compte. C’est une mercenaire, elle ne travaille que pour de l’argent. Peut-être aussi, par orgueil féminin. C’est une excellente professionnelle. Nous avons eu beaucoup de mal à l’identifier avec votre portrait-robot…

Les ordinateurs de la CIA en avaient attrapé la migraine. Sans parler des innombrables informateurs. La femme qui avait déclenché l’explosion de Church Street évoluait forcément dans le milieu du terrorisme et son sang-froid prouvait que c’était une vieille routière. En partant de ces données simples et en communiquant un signalement sommaire aux différents Services de renseignements européens, on avait obtenu une vingtaine de noms. Sans tenir compte de la coiffure ou même de la couleur des yeux. Avec les lentilles de contact, il était facile de la changer. Ensuite, il avait fallu une enquête fastidieuse pour isoler les meilleures « candidates ». Gudrun Tindorf était demeurée la dernière. Ultime élément, son dossier avait révélé qu’elle parlait hollandais. Comme les Africains du Sud.

— Vous n’avez rien de plus sur elle ? demanda Ferdi.

— Rien, avoua Malko. Elle utilise des tas de fausses identités et a accès à des faux papiers de grande qualité.

— Nous allons quand même vérifier avec l’Immigration, dit Ferdi.

— À mon avis, suggéra Malko, elle a dû repartir depuis longtemps. Ce n’est pas le genre de personne à courir des risques.

— Depuis l’attentat, nous avons surveillé Jan Smuts, contra le colonel sud-af, et tous les points de sortie.

— Il y a les bateaux et les exfiltrations clandestines…

Le colonel sud-africain garda le silence quelques instants. Comme s’il hésitait à communiquer une information à Malko. Finalement, il sortit un papier de sa poche et le lui tendit :

— Nous avons reçu ça, il y a deux jours. Peut-être Gudrun Tindorf se trouve-t-elle encore ici.

Malko lut le papier, quelques lignes tapées à la machine en anglais :

Si Nelson Mandela et Walter Sisilu ne sont pas libérés avant la fin de la semaine, il y aura d’autres bombes. Umkhonto We Sizwec.

— Que signifie cette signature et qui sont ces hommes ? demanda Malko.

— Deux militants de l’ANC, expliqua Ferdi, emprisonnés pour vingt ans après avoir commis des attentats terroristes. La signature signifie en zoulou « La lance de la Nation ». C’est le bras armé de l’ANC. Avez-vous jamais entendu parler d’un certain Joseph Grodno ?

— Jamais.

— Dommage. Joseph ou, si vous préférez, Joe Grodno est notre pire ennemi. Un des fondateurs du parti communiste sud-africain et maintenant animateur de l’ANC, un Lituanien. Il est réfugié en Zambie, à Lasaka, et, de là, il dirige toutes les opérations terroristes contre nous. C’est un ancien du Komintern, un homme redoutable. Il nous hait.

Malko avait entendu parler de Joe Grodno, mais préférait faire l’imbécile. Les Sud-africains l’avaient toujours raté, mais sa femme était morte dans des circonstances bizarres dans l’explosion d’une lettre piégée. Incident dont les services spéciaux sud-africains n’étaient peut-être pas complètement innocents.

Malko rendit la lettre à son homologue :

— Vous prenez cette menace au sérieux ?

— Très, répondit Ferdi. Joe Grodno nous avait prévenus qu’il y aurait bientôt des voitures piégées. Il y a eu Church Street. Nous nous trouvons en face d’un complot de grande envergure destiné à faire pression sur notre gouvernement. Si d’autres explosions se produisent, l’opinion publique va exiger la libération de ces deux terroristes.

— Vous n’avez aucun moyen de retrouver Gudrun Tindorf ?

Le colonel Koster secoua la tête.

— Non. Nous avons diffusé un portrait-robot, fouillé les hôtels, les aéroports, donné son signalement à la presse. Personne ne l’a vue.

— Elle doit être hébergée par un de ces salauds de domini [4] Curé. , coupa Johanna, d’une voix acide.

Son regard croisa celui de Malko et s’adoucit aussitôt.

— J’espère que je ne vous ai pas choqué…

L’Église était contre l’Apartheid et le Conseil Œcuménique des Églises aidait presque tous les mouvements terroristes du monde. Malko voyait cependant mal Gudrun Tindorf chez un prêtre. On savait, chez les Américains, que les Services sud-africains, peu rodés au terrorisme urbain, nageaient complètement dans l’affaire de Church Street. C’est bien pourquoi Malko se trouvait en Afrique du Sud.

La CIA avait été révulsée par la mort atroce de ses deux agents tués en train d’accomplir une mission théoriquement sans risques. Le directeur des opérations de la Company avait piqué une rage noire à la nouvelle du massacre, rejetant sur les Sud-Africains la responsabilité de la mort de Burt Gluckenhaus et de Steve Orbach. Seulement, il fallait les venger et, pour cela, collaborer avec les Services spéciaux sud-afs. Douloureux dilemme résolu par l’envoi de Malko, en Afrique du sud, afin de suivre l’enquête d’une façon pas trop voyante. Malko n’appartenant pas à la Company, personne ne pourrait soupçonner la CIA de collaborer avec les « diables » de Pretoria, maudits par l’ONU.

Le silence était retombé dans la pièce.

— Où peut se trouver cette salope ? murmura Ferdi pour lui-même. J’aimerais lui arracher la tête…

— Vous n’avez aucune piste ? demanda Malko. La voiture des deux terroristes ?

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