Gérard De Villiers - La blonde de Pretoria

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La blonde de Pretoria: краткое содержание, описание и аннотация

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L’officier sud-africain s’attendait à ce qu’elle en sorte quelque chose, mais il n’en fut rien. Elle continua à marcher, d’un pas qui lui parut plus raide, lui tournant le dos, la main enfoncée dans son sac.

En un éclair, Ferdi comprit ce qui se passait. Une boule obstrua sa gorge et il s’arrêta net. Il avait très peu de temps pour prendre sa décision. D’un bloc, il se retourna, puis se mit à courir aussi vite qu’il le pouvait, d’abord sur le trottoir, puis traversant la chaussée de Church Street en biais. Ses deux adjoints le virent jaillir devant eux, courant vers la Toyota des deux Américains.

Interloqués, ils le regardèrent sans comprendre. Il se retourna et cria :

— La blonde, là-bas, avec un chemisier vert, rattrapez-la !

Disciplinés, ils se précipitèrent vers le carrefour. L’inconnue blonde avait disparu au coin de Schubart Street.

Burt Gluckenhaus avait suivi le manège de Ferdi, se disant que le Sud-Africain devait attendre quelque chose. La femme blonde était trop loin pour qu’il la remarque. Lorsqu’il vit le colonel des Services spéciaux revenir sur ses pas en courant, il fut aussitôt en alerte. Il tourna la tête vers la Galant. Les deux terroristes n’avaient pas bougé.

Son regard se reporta sur Ferdi au moment où ce dernier se lançait comme un fou dans la circulation de Church Street, gesticulant dans sa direction au risque d’alerter les occupants de la Galant.

Effectivement, le Noir aux cheveux plaqués, assis à côté du conducteur, se retourna. L’Américain croisa son regard brusquement affolé. Le terroriste se pencha vers la portière. Au même moment, Burt rafla son Browning sur la banquette et ouvrit sa portière d’un coup d’épaule. L’heure n’était plus à la ruse ; le Noir l’aperçut au moment où il mettait le pied sur la chaussée et s’immobilisa. Ferdi avait disparu, dissimulé par un bus qui lui avait coupé la route.

La pendule de la Nedbank indiquait 16 h 32.

Ceux qui se trouvaient dans Church Square, calme place bordée par le Palais de Justice et plusieurs banques, à six blocs de là, entendirent une effroyable déflagration et, aussitôt, une vague d’air sous pression fit trembler toutes les vitres. Certains témoins affirmèrent même qu’ils avaient vu osciller la statue de bronze de Paul Kruger, fondateur de l’Afrique du Sud, érigée au milieu du square.

Tous les passants se retournèrent, et s’immobilisèrent, terrifiés et médusés : à la hauteur de Bosman Street, Church Street était barrée par un nuage épais de fumée noire mêlée de flammes rouges qui montaient jusqu’au dixième étage des immeubles. Puis le bruit de l’explosion les assourdit et un souffle brûlant les balaya.

* * *

Ferdi se trouvait au milieu de la chaussée quand la bombe explosa. Il n’eut même pas le temps de s’abriter, mais un gros bus fit écran. Ses vitres se désintégrèrent, criblant les passants d’éclats de verre et les passagers commencèrent à hurler. À côté de Ferdi, un homme porta la main à son œil droit et la retira rouge de sang. Il se mit à crier, tournant sur lui-même comme un derviche. Le colonel sud-africain eut l’impression que le bitume se soulevait sous ses pieds et tomba à genoux. Puis une rafale d’air brûlant le projeta à terre, tandis que l’énorme enseigne de la Nedbank de l’autre côté de la rue semblait voler à travers les airs, perdant les lettres au fur et à mesure.

L’officier sud-africain se releva au bout d’un temps qui lui parut très long avec la sensation de vivre une scène de cauchemar : les vitrines se pulvérisaient autour de lui dans un silence absolu, criblant les voitures en stationnement d’éclats, comme pendant un bombardement. Il lui fallut plusieurs secondes pour réaliser que l’explosion l’avait assourdi. Il toussa sous la fumée âcre et noire, essuya du sang qui coulait d’une blessure au cuir chevelu et contourna le bus. Il buta sur quelque chose en plein milieu de la chaussée : le corps d’un jeune Noir, contorsionné dans une position grotesque, les genoux à vif. Il découvrit alors un spectacle d’horreur. La Toyota des deux Américains grillait comme une sardine à la broche, avec de grandes flammes claires. Il aperçut une silhouette recroquevillée à l’intérieur. Steve Orbach.

Il vit quelque chose de plus atroce encore. Burt Gluckenhaus était toujours à la même place, debout près de la voiture, mais il flambait ! Sa barbe, ses cheveux, ses vêtements. Une torche vivante. Il fit quelques pas, puis tomba en avant et continua à brûler, allongé sur le ventre, dans Church Street.

Ferdi se rua en avant. Des gens couraient dans tous les sens. Il eut le temps de voir que l’immeuble de la Nedbank était en ruine jusqu’au quatrième étage, avec des morceaux de poutrelles pendant dans la rue.

De la voiture des deux terroristes, il ne restait qu’un chaudron de flammes dégageant une épaisse fumée noire. La chaussée était jonchée de débris divers, de bouts de glace tombés des immeubles. Des corps étaient étendus partout, des gémissements stridents commençaient à s’élever dans toutes les directions. Des gens se précipitaient affolés de la partie de Church Street protégée de l’explosion. Des soldats en uniforme entreprirent de boucler la rue. Machinalement Ferdi se dit que seuls les parcmètres ne semblaient pas avoir souffert de l’explosion. La première sirène d’ambulance se mit à hurler au moment où il s’agenouillait près de Burt Gluckenhaus. Avec son blouson, Ferdi essaya d’étouffer les flammes, en se brûlant les mains. Un de ses adjoints, pistolet au poing, stupide, regardait une femme à qui il manquait la moitié du visage, les jupes relevées jusqu’à l’aine, serrant encore son sac dans la main droite. Une grosse Noire se traînait sur le trottoir, sans réaliser qu’elle n’avait plus de jambe gauche, le regard mort. Une autre, les cheveux très courts, une blouse blanche maculée de sang, fixait les flammes, immobile, ailleurs.

Le menton de Ferdi se mit à trembler. Il aperçut les démineurs qui arrivaient en courant et murmura pour lui-même :

— My God ! My God !

* * *

Les sirènes hurlaient sans interruption. Les voitures de pompiers stationnaient en haut de Church Street, des ambulances arrivaient et repartaient sans arrêt. Un gros véhicule du « Mobile Control » était arrêté au milieu de la chaussée. Trois hommes passèrent en courant près de Ferdi, portant un corps dans un drap blanc.

Hébétés, des passants regardaient, ne sachant comment se rendre utiles. Des membres des Services spéciaux en civil, avec des walkie-talkies, jaillis des bureaux du trente-deuxième étage, essayaient de rétablir un peu d’ordre. Les gros incendies étaient éteints, mais l’odeur âcre de la fumée continuait à imprégner l’air de Church Street, comme s’il s’était solidifié. Seules, des flammes continuaient à ravager les débris des voitures. On soignait les blessés les plus graves à même le sol, dans un tohu-bohu de médecins et d’infirmiers. Ferdi se pencha sur le visage devenu rose vif de Burt Gluckenhaus :

— You are OK ?

L’Américain était allongé sur la chaussée sur un drap blanc. On lui avait enlevé ses vêtements et on ne voyait que sa peau uniformément rose. Grâce à la morphine, il ne semblait pas trop souffrir. L’aiguille d’un goutte à goutte tenu par un infirmier était plantée dans son bras gauche. On attendait une ambulance spéciale pour l’évacuer, Church Street étant trop étroite pour permettre à un hélicoptère de se poser. Ferdi avait vu qu’il était brûlé sur presque toute la surface du corps. Et pourtant, il était parfaitement conscient. Ses yeux aux cils calcinés fixaient le Sud-Af calmement :

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