Gérard de Villiers - Les otages de Tokyo

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Un groupe extrémiste prend des diplomates en otage. Malko fait l’échange contre un prisonnier que réclame le groupe. S’ensuit une course-poursuite dans Tokyo entre cette féroce leader, la CIA, la police et la maffia.

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Elle disparut dans l’appareil, et aussitôt le bruit du rotor augmenta. L’hélicoptère trembla sur ses roues, se souleva légèrement, puis s’arracha d’un coup. Malko, les mains dans les poches de son manteau, le regarda s’élever et s’enfoncer dans le brouillard qui recouvrait Tokyo. On ne vit plus bientôt que ses feux de position, puis plus rien… Aussitôt Malko se retourna et s’aperçut que l’ambassadeur avait disparu. Il ne restait que Chris Jones et Milton Brabeck. En bas, c’était un remue-ménage incroyable. La chasse commençait.

* * *

Roy Henderson pleurait, effondré dans un fauteuil du bureau du Premier conseiller au milieu d’un brouhaha de fin du monde. Les policiers avaient condamné le bureau de l’ambassadeur pour le passer au peigne fin à la recherche d’indices. Malko, encore assourdi par le grondement de l’hélicoptère, fut entouré d’un groupe bruyant et chaleureux. Un vieux Japonais tout sec, le préfet de Tokyo, multipliait les courbettes comme s’il était l’empereur.

— Il dit que vous avez été fantastique, traduisit Tom Otaku.

Dehors, des policiers envoyaient frénétiquement des messages radio. Les premiers journalistes se frayèrent un chemin à travers la masse des policiers. Un camion de la NHK s’installa dans le parking. Chris Jones grogna à l’oreille de Malko.

— Enculés de gooks ! Ils nous ont bien eus…

Tom Otaku, qui avait entendu, arbora un sourire confiant sur son visage grassouillet.

— Tous les policiers de Tokyo sont sur les dents. Vingt-cinq hélicoptères patrouillent au-dessus de la ville. Les radars militaires sont alertés.

La tension se dénouait brusquement. Malko avait du mal à garder les yeux ouverts, étourdi par le long voyage, l’épreuve avec Hiroko et le tumulte qui l’entourait.

— Je suis sûr qu’on pouvait les flinguer, fit Milton Brabeck. Ils n’étaient que trois. On était six.

— Non, dit Malko.

Un civil fendit la foule et arriva droit sur lui, la main tendue.

— Merci, fit-il. Vous avez été formidable. Je m’appelle Al Borzoï, je suis le conseiller militaire.

C’était un homme massif, un peu empâté, au regard fuyant sous des paupières lourdes, le cheveu très noir avec une espèce de bec-de-lièvre qui lui soulevait la lèvre supérieure. On avait parlé de lui à Washington. Malko savait que c’était le chef de station de la C.I.A. à Tokyo. Il aurait affaire à lui. Borzoï était un bon professionnel. Un analyste surtout, peu accoutumé à l’action clandestine.

La C.I.A. était chez elle au Japon. Rien qu’autour de Tokyo il y avait quinze bases américaines importantes. Les Japonais collaboraient sans détours. Le plus gros travail de la C.I.A. était d’espionner la Chine… Par personne interposée. Et de surveiller les progrès des relations nippo-soviétiques.

Al Borzoï remua l’énorme gourmette de son poignet droit en allumant une cigarette. Il souffla la fumée avec délices.

— J’ai cru que ces dingues allaient tous vous tuer, dit-il.

Malko n’en pouvait plus. Il s’excusa rapidement et chercha des yeux William Lowell.

— Faites-moi conduire à mon hôtel, dit-il. Sinon cet épisode aura fait une victime de plus.

Il n avait même pas envie de suivre les péripéties de la chasse à l’hélicoptère. Il faillit tomber endormi en s’enfonçant dans les coussins de la Cadillac après s’être frayé un chemin dans la meute qui assiégeait l’ambassade.

Le chauffeur prit place au volant, et ils démarrèrent précédés par une voiture de police.

* * *

Les pylônes métalliques balisés de feux rouges des antennes radio du ministère de l’Intérieur surgirent du brouillard. L’hélicoptère volait littéralement au ras des toits depuis son décollage de l’ambassade. Il ne lui avait pas fallu plus d’une minute pour parcourir les deux kilomètres.

— Descends, ordonna Hiroko au pilote.

Ils survolaient le quartier des ministères, en bordure de Hibaya Park, la grande esplanade en plein coeur de Tokyo, à côté des cent dix hectares du Palais Impérial cerné de douves. Le seul grand espace vert préservé du béton. En face on devinait les lumières des buildings modernes bordant Hibaya Dori Avenue. De l’autre côté c’était Ginza, le quartier des bars et des boutiques. L’hélicoptère glissa vers les pelouses de Hibaya Park. Le pilote y voyait à peine. Il faillit atterrir sur une des nombreuses voies qui coupaient le parc, frôla des arbres et toucha terre avec une secousse brutale. Le brouillard était si épais qu’on distinguait à peine les hauts buildings de Hibaya Dori, pourtant à moins de trois cents mètres. Seule la publicité rouge de la QANTAS à Hibaya Corner émergeait du brouillard.

— Descendez ! cria Hiroko.

Les trois Japonais obéirent.

Hiroko braqua son Beretta sur le dos du pilote et appuya sur la détente. Sans s’arrêter de tirer, elle passa au copilote, tirant jusqu’à ce que le chargeur soit vide. Les deux hommes s’effondrèrent sur leurs commandes.

Hiroko sauta à terre. Elle ne pouvait se permettre de prendre le moindre risque. Vivants, les pilotes auraient immédiatement signalé leur position.

Les quatre terroristes partirent en courant vers la voiture qu’ils avaient garée près de la Hibaya Library trois jours plus tôt. Une Datsun crème. Ignorant à quel point leurs projets seraient facilités par le brouillard… Hiroko ouvrit les portières. Ils jetèrent les armes dans le coffre et s’entassèrent dans la voiture. Furuki s’était assis à l’arrière sans dire un mot. On ne voyait plus l’hélicoptère. Le moteur démarra tout de suite, et ils se ruèrent à travers Hibaya Park pour rattrapper Ushidori Dori qui remontait vers le nord en longeant les douves du Palais Impérial.

La police ne pouvait pas avoir prévu de barrages partout dans cette agglomération de vingt-cinq millions d’habitants.

Hiroko, la sacoche aux cinq cent mille dollars sur ses genoux, avait envie de crier de joie. Dans le rétroviseur, elle chercha le regard de Furuki. Elle avait hâte de se retrouver avec lui dans leur repaire. Pour assouvir enfin sa haine.

Chapitre IV

Les bajoues de Tom Otaku, le chef de la lutte antiterroriste, pendaient tristement, affalées sur le col de sa chemise. Engoncé frileusement dans son gros pardessus bleu, il contemplait l’hélicoptère violemment éclairé par les phares mobiles des voitures de police. Une ambulance venait d’emporter les deux pilotes. L’un respirait encore et il y avait une minuscule chance de le sauver. Le hululement de la sirène s’éloignait. Malko réprima un frisson. Le froid et la fatigue… Alors que la Cadillac allait pénétrer sous l’auvent de l’hôtel Imperial , la radio de bord, branchée sur la fréquence de la police, avait annoncé la chute de l’hélicoptère. L’appareil avait été repéré par un policier du petit poste, au coeur de Hibaya Park et Hibaya Dori.

— Nous avons mis des barrages en place, annonça Tom Otaku à Malko.

Effectivement, tous les policiers de Tokyo étaient sur les dents. À travers le brouillard, on devinait les cinq étages de briques rouges de l’immeuble de la direction générale de la police. Les terroristes ne manquaient pas d’audace. Mais Tokyo était une ville immense. La police ignorait même comment ils avaient fui Hibaya Park. Il y avait une entrée de métro, à trois cents mètres de l’endroit où l’hélicoptère s’était posé sur Hibaya Dori. Malko préféra ne pas extérioriser ses doutes. Hiroko était recherchée depuis plus de deux ans. En vain. Cela signifiait qu’elle s’était parfaitement organisée dans la clandestinité…

Il décida qu’il était temps de décrocher. Il serra la main grassouillette du chef du Kohan. Le Japonais plongea dans une superbe courbette, prolongée tant que Malko ne se fut pas engouffré dans la longue Cadillac. Il n’y avait pas plus de trois cents mètres jusqu’à l’ Imperial , mais il avait l’impression d’avoir du plomb collé à ses semelles. Son cerveau se grippait. Demain serait un autre jour. Il savait que sa mission à Tokyo ne faisait que commencer, mais n’en avait cure.

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