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Gérard de Villiers: Les fous de Baalbek

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Gérard de Villiers Les fous de Baalbek

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Malko n’osait plus bouger, même d’un millimètre. L’explosion pouvait se produire s’il tendait encore plus le fil. Mais la première tension pouvait aussi avoir été le système d’armement de la machine infernale, se déclenchant alors si on relâchait le fil… Dans les deux cas, il était cloué au sol.

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Le Marine qui avait lâché une rafale dans sa direction s’était précipité vers le corps de l’agent de la CIA, ne réalisant pas vraiment ce qui se passait, et regrettant déjà d’avoir tiré. Il n’avait entendu aucun coup de feu : l’Américain pouvait avoir été victime d’un malaise. Pourvu qu’il n’ait pas commis une bavure en tirant sur un civil innocent … Ses doutes se dissipèrent devant le sang qui inondait le visage de John Guillermin. Le Marine se redressa, gesticulant en direction du véhicule blindé protégeant l’ambassade.

— Go for him ! hurla-t-il. He killed him [1] Rattrape-le ! Il l’a tué ! !

L’engin blindé rugissait déjà. Les soldats postés autour y montèrent en voltige et il démarra en trombe, arrachant un bout de trottoir, filant à la poursuite de l’Arabe. La sentinelle le regarda s’éloigner, tordu de rage. Il ne pouvait abandonner son poste. Il regagna son blockhaus et hurla dans sa radio :

— Mr Guillermin has been shot ! He is dead ! [2] M. Guillermin a été abattu ! Il est mort !

Le meurtrier se trouvait à la hauteur de l’ambassade de Grande-Bretagne, lorsqu’il se retourna et vit l’engin blindé foncer vers lui, le drapeau planté à l’arrière flottant au vent. Il se remit à courir, mais pas trop vite. Devant lui, les deux Marines chargés de garder l’entrée ouest du périmètre émergèrent de leur blockhaus, indécis devant ce civil qui avait l’air affolé. Un des deux, un grand Noir, se planta à tout hasard en travers de son chemin et cria :

— You stop !

Sans cesser de courir, le tueur sortit son pistolet et au jugé, vida ce qui restait de son chargeur sur le Marine. Plusieurs projectiles atteignirent son gilet pare-balles, et leur faible calibre les fit s’écraser dessus mais, sous le choc, le Marine fut projeté en arrière. La rafale de son M16 se perdit dans le ciel. Le tueur s’accroupit à l’abri d’un énorme cube de ciment et, avec un sang-froid extraordinaire, mit un chargeur neuf dans son arme. Il regarda par dessus son épaule : le Bradley arrivait dans un fracas d’enfer, suivi d’une jeep bourrée de Marines.

Le tueur risqua un œil. Le soldat qu’il avait atteint, sonné, gisait encore à terre, le second le guettait, retranché derrière ses sacs de sable. Il était pris entre deux feux. Portant deux doigts à sa bouche, il poussa un sifflement strident qui couvrit le bruit des chenilles du blindé. Aussitôt, quatre hommes jaillirent d’une Volvo grise arrêtée dans la rue du Nigéria, petite voie montant le long du parc de l’ambassade de Grande-Bretagne, juste à la limite du périmètre de sécurité. Les nouveaux venus débouchèrent dans le dos du Marine indemne et ouvrirent le feu au Kalachnikov.

Le soldat s’effondra, le blindé s’arrêta net pour le secourir. Dans la confusion, le meurtrier de John Guillermin traversa la chaussée en biais, zigzaguant entre les cubes de béton, et rejoignit ses complices.

Tous se replièrent vers la rue du Nigéria, lâchant de courtes rafales pour couvrir leur fuite. Les Marines sautèrent de la jeep et se déployèrent à leur poursuite, protégés par le Bradley qui s’était remis à avancer. Ce dernier, écrasant les rouleaux de barbelés, fonça vers la petite rue. Cent mètres plus loin, en face de l’hôtel Riviera, les soldats d’un poste libanais s’agitaient sans vraiment intervenir. Les claquements secs des M16 se mêlaient à ceux plus sourds des Kalachnikov. Les terroristes ne semblaient pas fuir le combat. Ils se repliaient sans hâte, se couvrant les uns les autres, sans vraiment chercher à rompre le contact. Ils atteignirent enfin la Volvo grise et s’y entassèrent, continuant à tirailler par la lunette arrière brisée, tandis que le véhicule commençait à remonter lentement la rue du Nigéria.

Le Bradley dut s’arrêter à l’entrée de la rue, gêné par une voiture en train de déboîter de sa place de parking. La Volvo se trouvait maintenant à cent mètres. Elle stoppa et, posément, un de ses occupants, descendit et ouvrit le feu sur les soldats. Ceux-ci, abrités derrière les blocs de béton du périmètre de sécurité, hésitaient un peu à s’aventurer plus loin. Apercevant le Bradley bloqué, leur sergent-chef hurla :

— Poursuivez-les, bon Dieu !

Une douzaine de Marines commencèrent à progresser, dépassant le véhicule blindé. Le mitrailleur du Bradley, voyant la Volvo redémarrer, hurla :

— Je vais me les payer ! Laissez !

Il prit fébrilement la voiture grise dans la ligne de mire de sa M60. Seulement, il n’eut pas le temps d’appuyer sur la détente. Une Fiat 132 rouge, garée près de la voiture qui manœuvrait, en bas de la rue du Nigéria, s’embrasa, se transformant en une énorme boule de feu qui avala les soldats les plus proches. Une explosion assourdissante fit trembler le sol, arrachant le mur de l’ambassade de Grande-Bretagne sur vingt mètres et projetant des débris divers jusque dans la mer. Le Bradley tournoya sur ses chenilles et prit feu. Le véhicule qui manœuvrait n’était plus qu’une partie du brasier.

Puis un silence pesant tomba d’un coup. Des volutes de fumée blanchâtre montaient vers le ciel, la chaussée était parsemée de corps inertes, déchiquetés. Le mitrailleur du Bradley serrait toujours la poignée de sa M60, mais il n’avait plus de tête.

* * *

Robert Carver, chef de station de la Central Intelligence Agency, présidait une réunion consacrée à la sécurité lorsqu’une explosion toute proche secoua la baie vitrée de la pièce. Un silence de mort interrompit les conversations.

— Oh, no ! murmura l’Américain pour lui-même, en se levant.

Il ouvrit, se pencha à la fenêtre et aperçut un panache de fumée qui montait plus haut que l’ambassade de Grande-Bretagne, mêlé de flammes rouges. Il se rua dans l’escalier, se heurta à un garde qui lui annonça la mort de John Guillermin. Dehors, cela grouillait de soldats, de gardes en civil avec des talkies-walkies. On le mena au corps de John Guillermin. Il vit les poches retournées, les papiers emportés par le vent, se demanda ce que l’assassin avait recherché. Robert Carver partit en courant vers le lieu de l’explosion avec son escorte, dépassé par un Bradley avec une dizaine de Marines accrochés à son blindage.

Au moment où il parvenait à l’entrée de la rue du Nigéria barrée par les flammes, la fumée, des coups de feu claquèrent et, aussitôt, les Marines se mirent à rafaler comme des fous. Quand le calme revint, on s’aperçut qu’ils avaient tué deux pompiers libanais accourus, cachés par le rideau de fumée. Les premiers coups de feu venaient de rafales tirées en l’air par des miliciens du quartier pour écarter les curieux …

Le cœur dans la gorge, Robert Carver avança vers l’entonnoir de quatre mètres creusé à l’emplacement de la voiture piégée. Les balcons de l’immeuble voisin étaient retombés en pluie fine, avec les corps déchiquetés de ceux qui s’y trouvaient … La carcasse d’une voiture achevait de se consumer. À l’intérieur, l’Américain aperçut un escarpin contenant encore un magma de chairs et d’os. Des Marines s’agitaient dans tous les sens, secourant leurs camarades blessés. Le sergent qui avait donné l’ordre d’avancer passa près de Robert Carver, le visage ruisselant de larmes, parlant dans le vide.

Un hurlement de femme couvrit le remue-ménage. La vendeuse d’une boutique située à côté du Riviera découvrait, horrifiée, ce qui venait d’atterrir dans son magasin : une main d’homme coupée net au poignet.

Un des gardes tira Robert Carver en arrière :

— Sir, venez, ce n’est pas sûr.

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