Gérard de Villiers - Le printemps de Varsovie

Здесь есть возможность читать онлайн «Gérard de Villiers - Le printemps de Varsovie» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1978, ISBN: 1978, Издательство: Plon, Жанр: Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Le printemps de Varsovie: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le printemps de Varsovie»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Le printemps de Varsovie — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le printemps de Varsovie», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Ils n’étaient plus qu’à cent mètres de l’auberge. Malko vit les yeux fous de Jerzy, les cernes noirs sous ses yeux, la détermination de ses traits.

Le jeune Polonais poussa violemment Wanda en avant, faisant face aux cinq hommes qui barraient la route.

— Vite, sauvez-vous, cria-t-il. Passez par le champ. Je les retiens.

Malko hésita. Il était armé. Mais les coups de feu attireraient immanquablement d’autres miliciens. C’était un suicide. Wanda le tira par le bras.

Il y eut un cri aigu. Un des miliciens venait de se faire trancher le bras par le sabre. Il recula, tenant son moignon. Malko sauta hors du fossé, traînant Wanda. Un des miliciens voulut les poursuivre, mais glissa et s’étala par terre. Jerzy barrait la route aux autres, faisant de grands moulinets avec son sabre.

Malko et Wanda avaient pris vingt mètres d’avance. Ils coururent d’un trait jusqu’à l’auberge et se dissimulèrent dans l’ombre de son mur avant d’aller plus loin.

Des cris et des exclamations venaient de la route derrière eux.

— Mon Dieu, fit Wanda. Ils vont le tuer. Jerzy reculait pied à pied. Mais le cercle s’était refermé autour de lui.

De loin, Malko vit un des miliciens jeter sa longue matraque entre les jambes du jeune Polonais qui perdit l’équilibre. Aussitôt, un autre lui assena de toutes ses forces un coup de matraque sur la tête. Jerzy tomba à plat ventre, lâchant son sabre qu’un autre milicien balaya d’un coup de botte.

Ils se ruèrent à la curée. C’était à qui frapperait le plus fort. Le bruit mat du bois faisant éclater les chairs, brisant les os, écrasant les reins. Wanda se boucha les oreilles tandis que les miliciens s’acharnaient à coups de pied, à coups de leurs longues matraques. Jerzy ne bougeait plus depuis les premiers coups… Parfois, deux matraques se cognaient et cela faisait un bruit plus clair… C’était insoutenable, abominable.

Du pied, un des miliciens retourna le corps inerte et abattit sa matraque en travers du visage. Jerzy n’était plus qu’une bouillie innommable. Le son des coups avait changé, d’ailleurs. Enfin, les miliciens s’arrêtèrent, parlant entre eux. Malko tira Wanda. Tétanisée, la jeune femme se laissa faire. Ils glissèrent le long du mur sombre, parvinrent à l’autre côté, pour s’arrêter net. Un cordon de miliciens coupait la route. Avec des projecteurs portatifs. Pas question de passer. Malko revint sur ses pas, tirant Wanda. Ils trouvèrent une porte vitrée, fermée à clef. D’un coup de crosse du Tokarev, Malko brisa une vitre et tourna la poignée de l’intérieur.

La chaleur leur fit du bien, mais Wanda tremblait comme une feuille, encore sous le coup de l’horrible spectacle. Malko la garda contre lui. Le temps passait. S’ils n’étaient pas sortis de Zelazowa dans dix minutes, ils risquaient de ne jamais sortir de Pologne.

— Il faut essayer de partir d’ici, dit-il.

Wanda Michnik se laissa pousser docilement en avant. Ils débouchèrent dans un petit hall très chaud et très enfumé où une douzaine de personnes se bousculaient : des partisans de Roman Ziolek, affolés, traqués par les miliciens. À gauche il aperçut une salle à manger, mais personne ne s’y trouvait. Un civil en manteau de cuir fit signe impérieusement à Malko et à Wanda.

— Allez dehors, vite. Un policier.

Ils durent obéir. Dès qu’ils furent dehors, ils se retrouvèrent cernés par des miliciens aux visages mauvais qui poussaient tout le monde vers les deux bus. Le groupe des cinq miliciens revenait, tirant le corps de Jerzy au bout d’une corde comme une charogne. Wanda détourna la tête et vomit.

Malko, la main serrée sur la crosse du Tokarev, guettait le danger. Les miliciens étaient débordés et pas assez nombreux. Il baissa les yeux vers sa Seiko-Quartz. L’aiguille des secondes avançait avec une régularité lancinante. La marge diminuait entre la liberté et la mort.

Poussant Wanda devant lui, il se dirigea vers le premier bus. Un milicien les aperçut et leur cria :

— Pas celui-là, il est plein, l’autre !

Malko fit comme s’il n’avait pas entendu, et continua. Le milicien cria encore, mais il avait autre chose à faire. Effectivement, le bus était bondé. Malko poussa les gens à coups d’épaule, parvint à insinuer Wanda et lui au milieu des visages hagards, assommés. Tous ceux qui étaient là savaient qu’ils allaient se retrouver en prison, soumis à des vexations plus ou moins graves. Les portes se refermèrent avec un chuintement hydraulique. Le chauffeur était un milicien.

Malko échangea un regard avec Wanda. Il se pencha à son oreille.

— Pour le moment, nous allons vers Varsovie, c’est le principal.

Malko se glissa derrière le chauffeur. Il aperçut les feux rouges d’un autre véhicule devant : un fourgon gris de la Milicja.

Cela n’allait pas lui faciliter la tâche.

Wanda s’appuya contre lui et se mit à pleurer silencieusement. Dans sa poche, Malko sentait la lourde masse du Tokarev. Il était encore libre de son destin.

La route était rectiligne, déserte, le bus roulait à 70 à l’heure sans secousses. Les gens somnolaient à cause du chauffage mis à fond. Ils traversèrent Leszno sans ralentir, continuant vers Varsovie par la route secondaire. Malko avait encore trente minutes de calme avant d’agir. Il essaya de maintenir son esprit éveillé tandis que le bus roulait dans la campagne enneigée. Les premières maisons des faubourgs neufs de Varsovie apparurent. Puis quelques usines. Malko se raidit. Bientôt, les points de repère qu’il avait mémorisés allaient apparaître.

Le bus ralentit pour franchir un passage à niveau. Premier repère. Un kilomètre plus loin, il y en avait un second.

Le bus le franchit à son tour. Maintenant, ils étaient dans Varsovie. La route de Leszno se transforma en une avenue à deux voies avec un peu plus de circulation. Cinq cents mètres plus loin, il y avait un feu au croisement avec l’avenue Towarowa.

Le bus stoppa ; trois voitures derrière le feu qui était au rouge. Écartant les passagers, Malko s’approcha encore du chauffeur du bus. Le fourgon gris de la Milicja était le premier arrêté au feu.

Le feu passa au vert. Le fourgon démarra. Le chauffeur du bus relâcha son pied du frein. Au même moment, il sentit quelque chose de rond et de froid s’enfoncer dans son cou. Il tourna la tête pour se retrouver nez à nez avec le Tokarev. Derrière il y avait les yeux dorés de Malko, froids et décidés.

— Skrec na prawo, [45] Tourne à droite. dit Malko en polonais. Dans Towarowa.

Comme le chauffeur ne démarrait pas, pétrifié, des voitures klaxonnèrent derrière lui. Le fourgon de la Milicja avait déjà franchi le carrefour, continuant vers le centre. Malko accentua la pression de l’arme. Le chauffeur démarra enfin. Pour ne laisser rien au hasard, Malko se pencha en avant et commença à tourner lui-même le volant vers la droite.

Le chauffeur termina la manœuvre. Ils étaient dans Towarowa. Personne ne s’était aperçu de rien, sauf les voisins les plus proches de Malko qui n’en croyaient pas leurs yeux.

— Qu’est-ce que cela veut dire ? fit le chauffeur, retrouvant son sang-froid.

Malko lui agita le canon de l’arme sous le nez.

— Cela veut dire que si tu ne vas pas très vite, tu prends une balle dans la tête.

L’autre accéléra de mauvaise grâce. Par chance, ils arrivèrent sur le carrefour quand le feu était au vert et le franchirent de justesse. Trois cents mètres devant il y avait la place Zawiski, un grand carrefour de cinq voies. Le fonçait dessus à 70 à l’heure. Malko se pencha pour apercevoir le rétroviseur et sentit son estomac se serrer. Le fourgon de la Milicja était derrière eux.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Le printemps de Varsovie»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le printemps de Varsovie» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Gérard Villiers - Les canons de Bagdad
Gérard Villiers
libcat.ru: книга без обложки
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Opération apocalypse
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Naufrage aux Seychelles
Gérard de Villiers
Gérard De Villiers - Cyklon w ONZ
Gérard De Villiers
Gérard de Villiers - Cyclone à l'O.N.U.
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - SAS à Istanbul
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - La panthère d'Hollywood
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Aventure en Sierra Léone
Gérard de Villiers
Gérard Villiers - Arnaque à Brunei
Gérard Villiers
Gérard de Villiers - Le disparu de Singapour
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Rendez-vous à San Francisco
Gérard de Villiers
Отзывы о книге «Le printemps de Varsovie»

Обсуждение, отзывы о книге «Le printemps de Varsovie» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x