Gérard de Villiers - Le printemps de Varsovie

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— Je préfère ne pas vous en parler. C’est remonté jusqu’au Spécial Coopération Committee. C’est pire que de déclarer la guerre aux Japonais…

Toutes les actions importantes de la C.I.A. devaient désormais être approuvées par ce comité siégeant à la Maison-Blanche.

— Enfin, c’est une bonne nouvelle, dit Malko. Bien que votre fourchette de temps soit plutôt étroite.

— Désolé, reconnut Cyrus Miller. Nous sommes en Pologne, vous savez.

— Vous avez ce que je vous avais demandé ?

— Oui.

Le chef de station de la C.I.A. plongea la main dans sa poche et en ressortit un pistolet automatique. Un Tokarev 9 mm qu’il tendit à Malko en le tenant par le canon. Un chargeur supplémentaire était lié à la crosse par un élastique.

— Je suppose que vous n’avez pas l’intention de déclencher un combat de rue, dit Miller. Ça vous suffira. En tout cas, il est intraçable. Cadeau de la T.D. [43] Technical Division. .

Malko empocha l’arme. Le compte à rebours était commencé. Ses yeux dorés se posèrent sur l’Américain.

— Eh bien, Cyrus, merci pour tout. Espérons que cela marchera.

Cyrus Miller hocha la tête.

— Let’s cross our fingers… À propos, j’ai des renseignements supplémentaires sur votre amie Anne-Liese. Avant l’Allemagne, elle s’est spécialisée en Angleterre dans la récupération des « défecteurs ». Trois d’entre eux ont disparu totalement après avoir été vus en sa compagnie. Sans qu’on puisse jamais rien trouver. Des hommes qui étaient sur leurs gardes. Ou plutôt, deux hommes et une femme…

Malko éprouva un petit pincement au creux de l’estomac. Cyrus Miller l’observait du coin de l’œil.

— J’ai gardé le meilleur pour la fin, dit-il. Nous avons eu des informations, par l’intermédiaire d’une de nos filières de pénétration. Le S.B. vous prépare un coup de Jarnac…

— Ça, ce n’est pas une information, dit Malko, c’est une évidence.

— Attendez, précisa l’Américain. Ils veulent vous enlever. Discrètement. Ensuite, vous mettre au pentothal. À haute dose. Jusqu’à ce que vous crachiez ce que vous savez. Quitte à vous rendre gentiment après, pour ne pas faire trop de vagues.

— Quand ?…

— Ça… c’est le seul élément qui me manque. Le plus important. Malko se leva.

— Cyrus, je dois vous quitter.

L’Américain stoppa la barrière électronique et ouvrit la porte. En silence, ils se dirigèrent vers l’ascenseur. Malko regrettait la « cage ». On y était si tranquille. Cyrus Miller l’accompagna dans le hall et lui serra de nouveau la main.

— À bientôt.

— À bientôt, dit Malko.

Il pouvait très bien y avoir des micros dans le hall.

* * *

Le cercueil encore ouvert était posé sur des tréteaux, au milieu d’une petite crypte latérale de l’église Notre-Dame-des-Grâces. Six gros cierges brûlaient autour. Deux hommes se tenaient agenouillés, à la tête du cercueil, priant. L’un était Jerzy, l’autre inconnu de Malko. En voyant ce dernier, Jerzy se releva et alla à sa rencontre.

Malko vit briller l’émotion dans ses yeux.

— Vous êtes venu ! dit-il. On va fermer le cercueil dans quelques minutes.

Malko s’approcha. Le visage lisse de Maryla Nowicka reposait sur un coussin de soie blanche, les yeux fermés, un peu enflé, les cheveux tirés en arrière. Les maquilleurs avaient dû avoir un sacré travail pour la rendre présentable. Elle avait les mains croisées sur un chapelet et on l’avait habillée d’une robe grise ras du cou.

À voix basse, Jerzy commença à réciter une prière. Les accents chuintants du polonais en étaient presque harmonieux. Il termina par un grand signe de croix. Malko regardait le visage de la morte. Quelle tristesse qu’on ne puisse communiquer ! Si Maryla avait su ce qu’il préparait, elle serait peut-être partie pour l’éternité avec moins de regrets…

Les croque-morts arrivaient. Malko les regarda visser les grosses vis de cuivre après avoir fermé le couvercle.

Adieu, Maryla. Broyée par des forces qui la dépassaient. Il serra silencieusement la main de Jerzy. Celui-ci lui dit tout à coup :

— Vous savez, nous avons réfléchi. Je crois que vous avez raison.

Rien ne pouvait faire plus plaisir à Malko.

— Alors, à tout à l’heure, dit-il.

Il sortit de l’église et regarda sa montre. Une heure avant d’aller retrouver Anne-Liese. Le pistolet automatique pesait dans la poche de son manteau. Il était certain que le S.B. ne tenterait rien avant sa visite chez la Polonaise.

Là, allait se jouer la première manche. Il avait un avantage. Grâce à ses observations et aux informations de Cyrus Miller, il croyait maintenant savoir à quoi il pouvait s’attendre. Le tout était de forcer le scorpion à se piquer avec son propre dard.

* * *

À la lueur joyeuse dans les yeux bleus soulignés de leur habituel trait noir, Malko devina immédiatement que c’était l’hallali. Contrairement à son habitude, Anne-Liese l’embrassa goulûment sur le pas de la porte, s’appuyant contre lui de tout son corps massif, avec tous les signes de la passion la plus exacerbée. La danse du scalp avait commencé. Quand il lui effleura la poitrine sacrée d’un geste impie, elle se contenta de sourire.

— Attends.

Elle avait remis la jupe fendue en velours noir de la première fois. Avec le haut infernal. Et les chaussures rouges. Une odeur d’encens flottait dans l’appartement. Malko posa la bouteille de vodka achetée un dollar au Victoria et se laissa guider jusqu’au lit. Anne-Liese avait posé dessus un plateau d’argent avec une boîte de caviar, des toasts et des verres.

— J’espère que tu ne t’en iras pas, aujourd’hui, dit-elle espièglement.

Ses yeux brillaient de joie. Malko comprit d’un coup pourquoi elle travaillait pour le S.B. Ses relations avec ses « victimes » devaient lui procurer une jouissance inouïe. Surtout lorsqu’il s’agissait d’une proie difficile, comme Malko… Elle s’assit sur le lit et replia ses jambes. Par la fente de la jupe à brandebourgs, Malko aperçut une bande de chair blanche. Anne-Liese avait troqué ses collants pour des bas.

Malko passa les doigts dessus. Pas très fins, un peu trop courts, mais des bas. Le S.B. ne reculait devant aucun sacrifice. Il remonta, suivant la hanche, jusqu’à la lourde courbe d’un sein.

Pour la première fois depuis qu’il la connaissait, Anne-Liese n’avait pas protégé la peau satinée de sa poitrine par un soutien-gorge. Sous la soie du haut boutonné, il sentait la tiédeur molle du sein. Il s’amusa à effleurer le tissu, agaçant la pointe qui sembla tout à coup prête à percer le tissu comme un petit animal indépendant. Anne-Liese ferma les yeux, appuyée sur les coudes. La tête en arrière. Image même de l’extase. Malko en profita pour balayer d’un regard précis la chambre. Mais le S.B. était trop habile pour laisser traîner des micros. De toute façon, le danger venait d’ailleurs.

— Tu veux du caviar ?

Anne-Liese avait rouvert les yeux et l’observait. Il stoppa sa caresse.

— Si tu veux.

De toute façon, il avait le temps. Plus de deux heures à tuer. Pendant qu’elle amassait une montagne de caviar russe sur un toast, il continua à lui caresser les jambes, remontant plus haut que le bas, sur la cuisse blanche et musclée. C’était comme s’il avait caressé une pierre. Anne-Liese ne renversa pas un grain de caviar…

* * *

À genoux sur le lit, le dernier brandebourg de la jupe de velours noir défait, Anne-Liese ondulait comme un cobra au rythme de la Vie en rose nouvelle version. Importée au marché noir en Pologne. La voix rauque de la chanteuse était parfaite pour ce qu’ils faisaient.

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