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Gérard Villiers: Les canons de Bagdad

Здесь есть возможность читать онлайн «Gérard Villiers: Les canons de Bagdad» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1990, ISBN: 2-7386-0134-0, издательство: Éditions Gérard de Villiers, категория: Шпионский детектив / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Gérard Villiers Les canons de Bagdad

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Pour mettre l’opération Osirak sous les meilleurs auspices, Tarik Hamadi, un agent irakien, a donné rendez-vous à Farid Badr, « commerçant » libanais, dans les Alpes bavaroises, au Berchtesgaden (ancien nid d’aigle d’Hitler), pour constater que les krytrons, composants électroniques indispensables à la fabrication d’une bombe nucléaire, étaient bien disponibles. L’opération Osirak envisagée n’est rien de moins que la « vitrification » d’une partie d’Israël, épargnant quand même Al Qods (Jérusalem). En même temps : un Américain « déçu », George Bear, a mis au point un canon capable d’envoyer des charges très lourdes à grande distance. En réunissant les deux technologies, cela devrait faire du bruit ! Malko, pour éviter une apocalypse nucléaire dans la région, devra entre Vienne et Istanbul, en passant par Amboise (France), déjouer tous les pièges d’Irakiens très adeptes du nettoyage par le vide. Il sera assisté, vu l’importance de la mission, de tous ses collaborateurs de base : Elko, Chris, Milton et Mandy, « la sulfureuse ».

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Il descendit les marches de la terrasse et se dirigea vers le terre-plein, sans se retourner, Farid sur ses talons.

Ils furent avalés par le brouillard et disparurent en quelques secondes comme des fantômes.

John Mac Kenzie fut pris à contre-pied. Il avait bien vu Tarik Hamadi et son ami sortir du restaurant et s’était retourné aussitôt. Lorsqu’il fit semblant de gagner les toilettes pour les repérer de nouveau, les deux hommes avaient disparu ! Il lui fallut une seconde pour comprendre qu’au lieu de faire la queue pour prendre l’ascenseur, ils redescendaient à pied ! John se pencha aussitôt à l’oreille de Heidi.

— Reste là, je vais voir où ils sont allés. C’est peut-être une feinte.

Il fendit la foule et sortit du Kehlstein Haus juste à temps pour voir les deux silhouettes se fondre dans la brume recouvrant maintenant le promontoire rocheux. Théoriquement, le sentier pour redescendre se trouvait derrière le bâtiment à l’opposé, mais il pouvait en exister d’autres. Impossible de prendre le risque. À son tour, il s’enfonça dans les nuages cotonneux et gris. Lorsqu’il se retourna au bout de quelques mètres, il ne pouvait déjà plus apercevoir le Kehlstein. Et les nuages continuaient à s’amonceler…

John Mac Kenzie avançait silencieusement, tendant l’oreille, essayant de percer la brume opaque qui le cernait. Mais peu à peu il perdit le sens des distances et de l’orientation. La grande croix dressée sur son socle de pierre surgit soudain devant lui et il la contourna. Plus trace des deux hommes. Comment deviner le sentier qu’ils avaient choisi dans cette purée de pois ?

Il s’aperçut de son erreur. Même s’ils descendaient à pied, ils reprendraient un des bus orange, au départ de l’ascenseur ; il suffisait donc de les y attendre. Dans ce brouillard, il risquait tout simplement de tourner en rond et de les perdre.

Deux silhouettes surgirent soudain de la brume droit devant lui. Il les prit d’abord pour des touristes retardataires, puis il vit les visages basanés et moustachus, l’expression de leurs yeux, et surtout les jumelles infrarouges qui pendaient au cou de l’un d’eux, permettant de percer le brouillard.

Abaissant son regard, il découvrit que chacun d’eux tenait un poignard, à l’horizontale. Ils avaient des tenues de sport, blousons de nylon, jeans, baskets et un sac attaché à la ceinture. Il voulut reculer, mais aussitôt deux bras puissants se refermèrent autour de son torse, l’immobilisant et le soulevant du sol.

Il voulut se débattre, mais un des deux hommes qui se trouvaient devant lui le contourna et lui prit le bras gauche, le tordant violemment, le droit restant maintenu par son agresseur invisible.

Derrière lui, une voix douce lança en arabe :

— Vas-y, Ibrahim. Sers-le.

Chapitre II

Ibrahim Kamel avait commencé sa carrière en cuisinant les prisonniers de guerre iraniens. Son imagination dans les tortures l’avait rapidement propulsé au rang de chef interrogateur. Sa spécialité étant d’enfoncer un tuyau dans l’anus de celui qu’il interrogeait et d’ouvrir une bouteille d’air comprimé… La victime souffrait atrocement et finissait par exploser, intestins et péritoine déchiquetés. Lorsqu’il avait le temps, Ibrahim asseyait sa victime sur un cône d’acier, attachant ensuite à sa taille des poids de plus en plus lourds, de façon à ce qu’il s’empale progressivement, là aussi jusqu’à la mort.

Paysan fruste, il n’avait jamais accordé beaucoup d’importance à la vie humaine. Il obéissait aux ordres aveuglément, quelle qu’en soit l’horreur. Rapidement remarqué par le général Saadoun Chaker, il avait été muté dans les Services et affecté à la liquidation des opposants. Ce qui lui permettait de voyager, de porter une Rolex en or et de consommer quelques belles putes grâce à ses dollars facilement gagnés. En Europe, il était titulaire d’un passeport diplomatique, en tant que représentant de l’OPEP à Vienne, ce qui lui offrait une impunité absolue. Toujours vêtu de chemises en soie, il était devenu extrêmement raffiné, lui qui avait pris son premier bain à l’âge de vingt-cinq ans.

Les deux hommes, qui maintenaient John Mac Kenzie en lui tordant les bras derrière le dos, n’étaient que de vulgaires exécutants.

L’Américain essayait de maîtriser les battements de son cœur. Il n’avait pas pensé à un guet-apens. Sans le brouillard, c’eut été impossible au milieu des touristes. Il affronta le regard de l’Arabe et sut qu’il allait mourir. Une sueur glacée dégoulina dans son dos, collant sa chemise.

— Laissez-moi ! lança-t-il. Vous êtes fous !

Ibrahim Kamel s’approcha et le piqua légèrement de son poignard, juste à hauteur de l’estomac. Il était plus petit que l’Américain, très large avec le front dégarni et le menton fuyant.

— Tais-toi, sale Sioniste !

Remettant son poignard dans sa gaine, il fouilla John Mac Kenzie soigneusement, jetant au fur et à mesure dans un sac en tissu noir ce qu’il trouvait. Lorsqu’il eut terminé, il recula avec un rictus cruel. Tuer impunément, c’était quand même la partie la plus agréable de son job. Il lança un ordre en arabe à ses deux acolytes qui entraînèrent aussitôt John Mac Kenzie.

Ce dernier se débattit de toutes ses forces, sans résultat. Le brouillard l’empêchait de voir très loin, mais il savait que le précipice était tout près. Un des hommes qui le maintenaient lui assena une violente manchette sur la nuque et il perdit à demi connaissance. Lorsqu’il récupéra, il se trouvait sur un rocher plat surplombant la vallée par un à-pic de cent mètres. Les nuages n’étaient pas encore descendus jusque-là et il pouvait apercevoir dans le lointain la tache bleue du Konigsee. Il se dit qu’il avait une chance minuscule de s’en sortir avec quelques fractures, malgré les rochers coupants.

Ibrahim Kamel surgit de nouveau devant lui, arborant un mauvais sourire. Quelques instants, il fit miroiter la lame de son poignard devant les yeux de John Mac Kenzie. Puis, d’un geste précis, il en promena le tranchant effilé comme celui d’un rasoir sur la gorge de l’Américain. Ce dernier ne ressentit d’abord qu’une sensation de brûlure et pensa que l’Irakien s’était contenté de lui faire une estafilade sans gravité. Mais, une fraction de seconde plus tard, un voile noir passa devant ses yeux. Il eut l’impression d’étouffer et le sang jaillit de ses deux carotides, à l’horizontale. Il voulut crier, mais aucun son ne sortit de sa gorge, à part un horrible gargouillement. Pourtant, il était encore vivant lorsqu’il bascula dans le vide, poussé par Ibrahim Kamel.

Ce dernier regarda le corps tournoyer puis s’écraser sur les rochers acérés, avant de disparaître dans la végétation. Satisfait, il se détourna et partit en courant vers la grande croix à l’Edelweis où l’attendaient Farid Badr et Tarik Hamadi. Ce dernier le remercia d’un sourire et prit le sac noir contenant les affaires de l’agent de la CIA.

— La fille maintenant, ordonna-t-il simplement.

— Mahmoud est derrière elle, répondit Ibrahim Kamel. Il a l’ordre d’agir dès que c’est possible.

— Vas-y toi-même Ibrahim, dit Tarik Hamadi. Nous allons redescendre par le sentier et nous nous retrouverons à Intereck.

Il laissa les trois tueurs prendre un peu d’avance puis s’ébranla à son tour, escorté par Farid Badr. Ce dernier n’avait pas vu mourir l’agent de la CIA, mais le calme de Tarik Hamadi ne le trompait pas : tout danger était écarté de ce côté-là. Le Libanais se dit qu’il garderait toute sa vie, dans ses oreilles, le souvenir du gargouillement atroce perçu faiblement, celui d’un homme qu’on égorge. Il l’avait entendu une fois au Liban lorsqu’un milicien avait exécuté un traître à trois mètres de lui.

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