G.J. Arnaud - Le Commander prend la piste

Здесь есть возможность читать онлайн «G.J. Arnaud - Le Commander prend la piste» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1969, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Le Commander prend la piste: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le Commander prend la piste»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Une piste secrète cisaillerait l'Amérique latine du Nord au Sud, aménagée, construite, surveillée par les maquis castristes : la piste Fidel Castro, par laquelle peuvent s'engouffrer des centaines de camions bourrés d'armes et de ravitaillement, une rocade invisible du ciel faisant plus pour la réunification des groupes rebelles que n'importe quelle conférence politique.
Le Commander et Marcus Clark, son adjoint, se font engager comme camionneurs clandestins, descendent la fameuse piste Fidel Castro tracée au cœur de la jungle, sur les hauteurs de la Cordillère, dans les plateaux torrides.
Leur mission ? Établir une carte précise de la piste, placer des balises radio aux points stratégiques, détruire éventuellement

Le Commander prend la piste — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le Commander prend la piste», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Tout cela en allemand, pour ne pas être compris des autres. Le camion fut dirigé vers une maison à un étage, jusqu’au fond d’une grange dont les portes se refermèrent sur eux.

— Venez, dit Caracas.

Tous, ivres de fatigue, montaient difficilement les marches d’un escalier de bois. Une jolie fille, jeune et métissée d’Indien, les accueillit dans une cuisine assez bien équipée, vu l’isolement et la sauvagerie de l’endroit.

— J’ai fait un ragoût de mouton, dit-elle, et les lits vous attendent.

— Toute seule ? demanda Caracas.

— Mes frères surveillent la route de la frontière. La Colombie et le Venezuela échangent du matériel militaire ces temps-ci, et ça les inquiète pour les guérilleros de Colombie. Beaucoup d’automitrailleuses et de mortiers sur roues.

Kovask et Marcus dévoraient tout en l’écoutant, buvaient un mélange d’alcool et d’eau très fraîche.

— La police est venue hier, mais n’est pas entrée dans le pueblo. Deux jeeps avec des mitrailleuses.

Cette information faisait froncer les sourcils de Caracas.

— Il faudra utiliser la bretelle supérieure, ne plus passer ici pendant quelque temps, dit-il.

— Attention, l’avertit Maria, il y a eu des éboulements plus haut. Toujours la pluie. Jamais on n’en avait vu tomber autant en quelques heures. Une rue s’était bouchée dans le village et toute l’eau refluait vers ici.

Puis, elle conduisit les Américains jusqu’à une petite chambre où deux matelas confortables les attendaient.

— On aurait voulu se laver, dit Kovask.

— L’eau ne manque pas, et mes frères ont installé une sorte de douche. Venez voir.

Un réservoir d’une cinquantaine de litres et une pomme d’arrosoir suffisaient à leur bonheur. Kovask passa le premier puis sortit de là pour laisser la place à Marcus.

— Venez, lui cria Caracas depuis la cuisine, nos amis sont de retour.

Il s’agissait des frères de Maria. Kovask entra dans la pièce, un sourire aux lèvres. Les deux hommes présents, de taille moyenne mais impressionnants de force, se levèrent d’un bond.

— Le type de la Marginale ! cria l’un d’eux en portant la matin à sa ceinture.

Il en tira un énorme Magnum qu’il dirigea vers Kovask.

— Les mains en l’air, et vite !

Caracas le regardait comme s’il devenait fou.

— Mais que se passe-t-il ?

— Ce type-là m’a attaqué alors que j’étais avec mon frère et un autre ami, et il nous a fauché notre fusil mitrailleur. Il a même failli nous descendre tous.

Sorti de la douche, Marcus Clark attendait derrière la porte, prêt à intervenir si la situation s’aggravait brusquement.

CHAPITRE XIII

Le rire de Caracas les stupéfia tous. De la main, il écarta le Magnum, fit signe à Kovask.

— Ne vous inquiétez pas. Nos amis Guavara commettent une lourde erreur.

L’aîné des deux frères tapa du poing sur la table sans lâcher son gros pistolet.

— Je ne me trompe pas. Quand on l’a vu une fois, on le reconnaît, non ? Avec ses cheveux presque blancs et ses yeux clairs. Il était à la Marginale et a failli nous ensevelir sous tout un camion de terre. Ensuite, il nous a pris notre fusil mitrailleur et a tenté de nous descendre.

Caracas retenait difficilement son hilarité.

— Et alors ? Pourquoi l’attaquiez-vous ? Il n’a fait que se défendre, cet homme.

— Nous en avions reçu l’ordre. Le grand Américain nous avait dit qu’on pouvait les tuer tous les deux…

— Suffît, dit le chef des guérilleros. On ne vous en demande pas tant. Je suis au courant de cette affaire. Vous avez voulu les tuer, ils ont été les plus forts. Il n’y a rien de mal à cela. Pourtant, ils ne sont pas des ennemis, et si tu as reçu une blessure d’amour-propre, tâche de l’oublier maintenant.

Guavara aîné regarda son cadet. Les deux hommes paraissaient mal convaincus. Kovask s’approcha lentement de la table.

— Je suis à la disposition du senior s’il estime que je n’ai pas combattu loyalement.

L’homme se leva d’un bond, mais Caracas fut encore plus rapide.

— Suffit. Je suis votre chef à tous et je n’admets pas de telles sottises. Kovask, vous êtes fatigué. La nuit prochaine sera très dure. Vous devriez aller vous coucher.

Kovask sourit.

— Votre ami Guavara sait bien que nous ne sommes pas des lâches. Ils étaient trois, armés, et nous, deux seulement dans notre camion. Mais je serai toujours à sa disposition. Bonsoir.

Dans le couloir, il se heurta à Marcus qui guettait l’issue de cette confrontation. Ils attendirent d’avoir refermé la porte de leur chambre pour parler.

— Ça a failli craquer, dit le lieutenant, à voix basse et en allemand.

— Preuve que nous ne sommes pas loin de la Marginale et que les guérilleros qui paralysent les travaux ont leur base dans ce pueblo. Ces gars connaissent bien la montagne et peuvent tenir en échec toutes les forces de police lancées à leurs trousses. Mais ce n’est pas tout. Tu as entendu la réflexion de Guavara ?

— Roy avait ordonné de nous attaquer ?

— Oui. Caracas était au courant. Et on nous a embauchés pour ce travail de camionneurs. Comme si Roy nous avait recommandés.

Marcus gratta ses cheveux noirs et un peu longs pour un lieutenant de vaisseau.

— Une épreuve ? Roy teste les bons camionneurs capables d’en découdre avant de les envoyer à Huchi ?

— Mais ce n’est pas lui qui nous a envoyés à l’Indien.

— Rowood ! … Tu crois qu’il y a complicité entre les deux ? Mais Rowood a été attaqué, lui aussi.

— Il lui fallait justifier son immobilisation. Ainsi, il peut fureter. Il a dû fouiller dans nos bagages pour se faire une idée plus précise sur nous.

Ils dormirent profondément jusqu’à ce que Maria frappe à leur porte.

— Le café est prêt ! leur cria-t-elle.

Dans la cuisine, Caracas et ses deux hommes étaient déjà prêts.

— Pas le temps de se raser ? demanda Marcus.

— Non, il faut partir maintenant. Et puis, nous allons de plus en plus rencontrer des barbus.

Ce qui fit rire tout le monde. Ce n’était qu’une plaisanterie, les effectifs des Castristes étant le plus souvent d’origine indienne et imberbes la plupart du temps.

— Mangez confortablement, car il faudra rouler toute la nuit sans s’arrêter. La partie la plus dangereuse du trajet peut-être, car nous roulerons à proximité de villes importantes. Dans une demi-heure, nous allons traverser la route de frontière. Les frères de Maria sont partis en éclaireurs.

Tout en buvant du café, ils engloutirent des tranches d’un jambon écarlate, qui devait sa couleur à la composition de son assaisonnement, du maïs baignant dans du beurre fondu et des beignets au miel.

— Il faut partir, maintenant, dit Caracas en jetant son cigare noir.

De sa poche, il sortit quelques billets qu’il tendit à Maria. Elle les déposa sur le coin d’un buffet, les accompagna jusqu’à la grange. Kovask s’installa au volant tandis que Marcus le guidait pour sortir. Ils sourirent une dernière fois à la jeune fille, puis se lancèrent dans la rue étroite du village, si étroite qu’ils auraient pu toucher les façades de chaque côté. Les guérilleros avaient sauté en marche. Il n’y avait qu’à descendre en direction de la route de frontière. Caracas ne tarda pas à prendre place sur le marchepied.

— Tenez-vous prêt à obéir aux lumières que vous apercevrez. Une verte et une rouge. Si elles brillent toutes les deux, vous vous arrêtez. Seulement la verte, vous foncez. La rouge, vous ralentissez sans vous arrêter. Cette route est très fréquentée et les moments de rupture dans la circulation sont très rares. Il faut en profiter. Ne vous inquiétez pas pour les buissons que vous apercevrez devant vos roues. Ils ont été plantés par les guérilleros, une sorte de plante caoutchouteuse qui se redresse après et masque le passage.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Le Commander prend la piste»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le Commander prend la piste» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Le Commander prend la piste»

Обсуждение, отзывы о книге «Le Commander prend la piste» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x