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Gérard De Villiers: Magie noire à New York

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Gérard De Villiers Magie noire à New York

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Un des haut-parleurs se rapprochait. La voix anonyme martelait :

— Diana Lynn, vous êtes en danger de mort…

La propre angoisse de la jeune femme semblait se refléter dans la voix de l’homme. Ou peut-être rêvait-elle ?…

Sans réfléchir, elle se mit à courir vers la 57 eRue. Il y avait une cabine téléphonique au coin de Fifth Avenue. Elle en était sûre.

La cabine était vide. Fiévreusement, Diana entra et referma sur elle la porte de verre, comme une fragile protection, et chercha dans son sac une dime.

Elle n’avait plus de monnaie. Une seconde, le désespoir la submergea. Puis ses réflexes de « bonne Américaine » lui revinrent. Décrochant l’appareil, elle composa le zéro sur le cadran. Dès qu’elle eut l’opératrice en ligne, elle demanda d’une voix haletante :

— Ici Diana Lynn, passez-moi la police, immédiatement.

* * *

La Lincoln Continental remontait la 57 eRue, entre Park et Madison. Elle fut croisée par une voiture haut-parleur qui dévidait son appel. Malko secoua la tête.

— Elle ne se rendra pas.

Le quartier grouillait d’agents du FBI, qui, malheureusement, ne possédaient qu’un vague signalement de la jeune femme. Seul Malko pouvait l’identifier.

Soudain, une voix cria dans la radio.

— Elle est dans la cabine au coin de Fifth et 57 e !

La Lincoln bondit comme une Ferrari, laissant au passage un bout d’aile accroché au pare-chocs d’un autobus.

— Pourvu que nous arrivions à temps, dit Malko.

C’est lui qui avait eu l’idée des haut-parleurs.

Ils franchirent Park Avenue. Plus que deux cents mètres. En ce moment toutes les voitures de police convergeaient vers le même point.

Malko la vit le premier. Une fragile silhouette dans la cabine vitrée un peu plus loin. Malheureusement, il y avait une cinquantaine de voitures devant eux, bloquées par le feu. Impossible de voler par-dessus.

Il aperçut presque en même temps une Cadillac noire venant en face, arrêtée au feu rouge. Juste au moment où un homme en sortait : Janos Ferenczi. Il n’était séparé de Diana que par la largeur de la rue. Le lieutenant Walker leva son colt et le rabaissa avec un juron. La foule était trop compacte pour prendre le moindre risque.

Malko cria :

— Il va la tuer.

Ouvrant la portière, il sauta sur la chaussée. Walker lui jeta un gilet pare-balles qu’il attrapa au vol et passa en courant. Il n’avait même pas d’arme.

Diana, dans la cabine, avait vu Ferenczi. Comme fascinée par un serpent, elle attendait sans bouger.

— Baissez-vous, cria Malko.

Mais son cri fut étouffé par le tumulte de la circulation.

Janos Ferenczi traversait à pied. Lui et Malko étaient à égale distance de la cabine. Bousculant les gens, Malko accéléra encore. À ce moment, le Tchécoslovaque le vit. Il aperçut également une voiture de police qui arrivait dans la rue derrière lui.

Janos Ferenczi n’était plus qu’à dix mètres de la cabine. Il s’agenouilla derrière une borne d’incendie rouge et tira un long pistolet noir de sa veste. Posément, comme au stand, il visa la silhouette de Diana Lynn.

La porte de verre vola en éclats. Diana Lynn fut projetée en arrière par le choc de la balle. Malko la vit tituber, la bouche ouverte, une tache de sang s’élargissant déjà sur sa robe imprimée, en pleine poitrine.

Il repoussa violemment la porte et entra dans la cabine. Saisissant la jeune femme à bras-le-corps, il se plaça de façon à lui faire un paravent de son corps. Une autre balle siffla, brisant le taxiphone. Malko se raidit. Les policiers n’avaient pas encore atteint Janos Ferenczi. Celui-ci, le visage crispé de rage, leva encore son arme.

Malko sentit un choc dans son côté droit. Une balle venait de s’écraser contre le gilet pare-balles. Une autre suivit. Il voyait distinctement le canon du pistolet et les petites flammes des départs. Le gilet ne protégeait que le corps jusqu’au haut des cuisses.

Si Ferenczi visait la tête, il était mort. Derrière lui, il sentit le corps de Diana s’affaisser. Elle s’était évanouie.

Une balle claqua encore, puis brusquement le corps de Janos Ferenczi sembla secoué de décharges électriques. Assourdi par le fracas des détonations, Malko aperçut enfin un policier en uniforme qui vidait sur Ferenczi le chargeur d’une mitraillette Thomson. Des balles perdues fracassèrent la vitrine d’une galerie de tableaux.

Le corps de Janos Ferenczi retomba sur le trottoir, foudroyé. Il devait avoir vingt balles dans le corps. Les gens s’attroupaient, criaient. Empêtré dans le lourd gilet de plaques d’acier qui lui avait sauvé la vie, Malko prit dans ses bras Sabrina, inerte. Elle respirait encore. Elle ouvrit les yeux, poussa un gémissement, et murmura :

— J’ai mal…

Il n’avait pas le temps d’attendre une ambulance. La Lincoln s’arrêta le long du trottoir.

— Quel est l’hôpital le plus proche ? demanda Malko.

— À la 76 e, dit le lieutenant du FBI.

Quelques secondes plus tard, la Lincoln fonçait sur Fifth Avenue le long de Central Park. La tête sur les genoux de Malko, Diana respirait faiblement.

— Vous m’avez sauvé la vie, murmura-t-elle.

— Vous pouvez sauver la mienne, dit Malko. En disant tout ce que vous savez.

— Je le ferai, dit-elle.

Ils arrivaient à l’hôpital. Deux infirmiers chargèrent Diana sur une civière. La salle d’opération était prête.

Malko fit demander immédiatement un magnétophone. Quelques minutes plus tard, un médecin vint la trouver, le visage grave.

— La personne que vous avez amenée est inopérable. Il ne lui reste que quelques heures à vivre. Elle vous réclame. Ne la fatiguez pas trop.

Diana était très pâle dans une petite chambre blanche. Elle serra convulsivement la main de Malko dès qu’il se pencha sur elle.

— Vite. Je veux tout dire. Maintenant. Je ne me sens pas bien.

Dès que le magnétophone fut installé, elle commença à répondre aux questions du lieutenant Walker ; Malko faisait les cent pas dans le couloir. Il avait préféré ne pas assister à l’interrogatoire.

Walker sortit au bout d’une demi-heure. Il mit la main sur l’épaule de Malko.

— Tout est clair. C’était une machination diabolique. Allez-y, elle vous réclame.

Malko entra dans la chambre, les pommettes de Diana étaient roses et ses mains s’accrochaient au drap. C’est tout juste si elle le reconnut. Il resta près du lit jusqu’à ce que le soir tombe. Vers sept heures, elle prononça quelques mots incompréhensibles, puis sombra dans l’inconscience.

Elle mourut à huit heures dix. Sans avoir repris connaissance. Son corps alla rejoindre, à la morgue municipale, la dépouille déchiquetée de celui qui l’avait tuée, Janos Ferenczi. Épuisé, Malko prit une chambre au Plaza et s’endormit comme une masse.

Il aurait aimé sauver Diana. Même après qu’elle eut parlé.

CHAPITRE XIX

Malko se réveilla en sursaut, cherchant machinalement près de lui la présence d’un corps. Mais il était seul et bien seul. Le soleil déjà haut entrait à flots par la fenêtre sans volets.

Il referma les yeux pour retrouver son rêve : Sabrina était étendue près de lui, ses jambes somptueuses à demi repliées, comme elle aimait le faire. Puis le rêve avait débouché sur un cauchemar, avec le visage raviné et dur du capitaine Pavel Andropov, les yeux noirs sans expression de Janos Ferenczi.

Malko décida d’aller prendre une douche. Ce n’était pas bon de laisser divaguer son imagination.

Sabrina était morte. Sous le nom de Diana Lynn. Sans avoir révélé autre chose que le rôle qu’elle avait joué dans l’histoire Rudi Guern.

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