Gérard de Villiers - A l'ouest de Jérusalem

Здесь есть возможность читать онлайн «Gérard de Villiers - A l'ouest de Jérusalem» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1967, Издательство: PLON, Жанр: Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

A l'ouest de Jérusalem: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «A l'ouest de Jérusalem»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

A l'ouest de Jérusalem — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «A l'ouest de Jérusalem», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Le danger commençait là. Car Malko n’avait absolument rien à faire dans cette zone, en tant qu’invité. Il aurait dû emmener Carole, mais il aurait fallu lui donner des explications. D’ailleurs, avec ses bandelettes et son slip, il n’avait vraiment pas l’air d’un espion. Résolument il s’engagea dans le patio, chaloupant volontairement sa démarche. Il aurait toujours la ressource de jouer l’ivrogne. Cela n’étonnerait personne.

Mais il parvint de l’autre côté sans encombre. Une porte était en face de lui, il tenta de l’ouvrir.

Fermée à clef. Tout était noir. Une seconde, l’idée l’effleura qu’il était tombé dans un piège. Tout cela aurait dû être gardé. Mais il n’avait pas beaucoup de temps pour se poser des questions.

Il se remit en marche et contourna le bâtiment. Avec ses espadrilles, il ne faisait aucun bruit. Arrivé au coin du mur, il regarda.

Devant lui, il y avait encore une galerie avec plusieurs appliques.

Déserte.

D’où il se trouvait, il entendait le bruit de la mer dans l’obscurité. Si au moins les gorilles avaient pu l’accompagner !

Aucun bruit ne filtrait. D’innombrables étoiles brillaient dans le ciel limpide. La brise était encore tiède, en dépit de l’heure tardive.

Malko se décida à poursuivre.

À Dieu vat !

Malko entendit soudain un glissement derrière lui. Il n’eut pas le temps de se retourner. Sa tête éclata et il glissa dans l’inconscience.

11

C’est la lumière du jour qui réveilla Malko. Un rayon de soleil brûlant lui chauffa le visage. Il ouvrit les yeux et les referma aussitôt. Il avait l’impression que l’orchestre de la soirée psychadélique continuait à jouer dans sa tête. Avec précaution, il tâta la bosse qu’il avait derrière l’oreille gauche. Un œuf de pigeon.

Courageusement, il ouvrit les yeux pour de bon. Il se trouvait dans une pièce aux murs peints en blanc, style hôpital, meublée du lit sur lequel il se trouvait, d’une armoire, d’une table et d’une chaise. Des sangles pendaient du lit, permettant d’attacher la personne qui s’y trouvait, mais, lui, était absolument libre de ses mouvements. Il se redressa, se mit debout et s’approcha de la fenêtre. Si on pouvait appeler « fenêtre » une ouverture d’un mètre de côté fermée par des barreaux en croisillons, épais chevrons de deux doigts. Ils étaient scellés dans un mur de pierre de taille.

De l’autre côté, c’était le paysage aride d’une colline sarde, coupée en deux par une rangée de barbelés. Il devait être très tôt car le soleil était encore à mi-chemin du zénith mais une brume de chaleur formait déjà un halo autour des pics dans le lointain. Malko alla jusqu’à la porte et tenta de l’ouvrir. Bien entendu, elle était fermée à clef. Il retourna s’étendre sur le lit, ignorant s’il avait dormi une nuit ou une semaine.

Son pistolet avait disparu et il était vêtu en tout et pour tout, de son slip. Dans un coin de la chambre, les bandelettes qu’on lui avait arrachées formaient un petit tas blanchâtre.

Au moment où il se recouchait une clef tourna dans la serrure, le géant café au lait apparut, cette fois il braquait sur Malko son P. 08 qui disparaissait dans son énorme patte. Il fit signe à Malko de se lever et de le suivre. S.A.S. obéit. L’autre l’aurait sans aucun doute transformé en passoire à la moindre incartade. Chris et Milton étaient dehors, eux. Il fallait gagner du temps.

Malko frissonna dans le couloir frais. Ils ne croisèrent personne. Le bâtiment à la forme d’un U n’avait pas d’étage. Toutes les portes étaient semblables et fermées.

Enfin, ils parvinrent au bout du couloir. Le géant frappa à la porte, l’ouvrit et poussa brutalement Malko à l’intérieur. L’émir Katar était assis derrière un bureau. Sans même lever les yeux sur Malko, il dit une courte phrase en arabe et continua à examiner la pile de dossiers qui se trouvaient devant lui. L’Arabe enserra le bras de Malko de sa patte énorme et lui fit faire demi-tour, refermant soigneusement la porte du bureau derrière lui. Cette fois, Malko n’y comprenait plus rien. Il aurait donné cher pour parler arabe. Mais sa mémoire étonnante ne s’était jamais exercée sur cette langue. Manque d’atomes crochus.

De nouveau ce fut l’enfilade du couloir. Puis, brusquement, l’éblouissement d’un patio désert. Le domaine privé de l’émir était en réalité immense. La partie où se trouvait Malko était la plus éloignée des bungalows des invités. Le gorille s’arrêta devant une trappe de bois, au niveau du sol. Sans lâcher Malko, il la souleva d’une seule main et la laissa retomber de côté découvrant une ouverture carrée. Malko eut soudain l’impression qu’une pelle à vapeur lui enserrait la nuque. Le géant était en train de le courber vers l’ouverture. Pris de panique, Malko se débattit furieusement, donnant des coups de pieds, mordant même le bras de son adversaire. Mais l’autre était le plus fort. Inexorablement la tête s’inclina vers l’ouverture. Il aperçut la surface lisse d’une eau dormante.

Quelque chose flottait près de la surface. Ébloui par le soleil, Malko mit quelques secondes à repérer un corps humain : le corps de Carole. Bien que gonflé et déformé, le visage était très reconnaissable. Elle portait toujours ses dessous noirs et ses bottes. Un détail fit frémir Malko d’horreur. Une de ses mains était retournée et il vit les ongles arrachés et la peau du bout des doigts en lambeaux. On avait jeté Carole vivante dans le puits.

Le géant café au lait le tira violemment en arrière et referma la trappe. Malko tremblait de dégoût. Ainsi, la gentille Carole avait payé de sa vie l’aide qu’elle lui avait apportée. Lui, qui abhorrait la violence, avait envie soudain de sentir la crosse d’un solide pistolet dans sa main. Poussé par son gardien, il reprit le chemin du bureau de l’émir.

* * *

L’émir Katar fumait un cigarillo quand Malko se retrouva toujours en slip dans son bureau. Cette fois ses yeux de myope se posèrent sur Malko, avec une expression ironique et cruelle. Malko le toisa avec dégoût :

— C’est pour m’impressionner que vous avez voulu que je voie le cadavre de Carole Ashley ?

L’émir tapota la cendre de son cigarillo et répliqua de sa voix chantante :

— Certainement pas. Vous êtes un professionnel, n’est-ce pas, au-dessus de ces choses ? C’est seulement pour vous monter que je ne bluffe pas et que je suis sûr de moi. J’aurais pu faire disparaître cette fille purement et simplement. Au lieu de cette solution simpliste, un bateau emmènera le corps dans la baie. Lorsqu’on le retrouvera, on conclura à une congestion, due à un bain de minuit après une trop forte ingestion d’alcool. L’eau de ce puisard est salée.

L’émir parlait un anglais parfait en choisissant ses mots avec une certaine pédanterie. Son blazer de flanelle bleu marine et son polo à col roulé étaient d’une élégance raffinée. Seule la lueur cruelle de ses yeux ne venait pas d’Eton. Malko haïssait sa pédanterie d’assassin bien élevé. Bien que nu, il conservait toute sa distinction et il sentit que l’émir était sensible à cette classe.

— Où voulez-vous en venir ? demanda-t-il sèchement. Pourquoi m’avez-vous kidnappé ?

L’émir ne put maîtriser un tremblement dans sa voix, comme s’il implorait Malko.

— Je suis dans une situation très délicate, dit-il. D’où, seul, Foster Hillman peut me sortir.

Une seconde, il fut sur le point de parler à Malko de Aziz et de Baki, puis se retint. Après tout cet homme était son prisonnier. Mais il avait absolument besoin de se justifier, ce pauvre émir. C’était bien la première fois qu’il trempait ses mains dans le sang, lui-même.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «A l'ouest de Jérusalem»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «A l'ouest de Jérusalem» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Gérard Villiers - Les canons de Bagdad
Gérard Villiers
libcat.ru: книга без обложки
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Le printemps de Varsovie
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Naufrage aux Seychelles
Gérard de Villiers
Gérard De Villiers - Cyklon w ONZ
Gérard De Villiers
Gérard de Villiers - Cyclone à l'O.N.U.
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - SAS à Istanbul
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - La panthère d'Hollywood
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Aventure en Sierra Léone
Gérard de Villiers
Gérard Villiers - Arnaque à Brunei
Gérard Villiers
Gérard de Villiers - Le disparu de Singapour
Gérard de Villiers
Gérard de Villiers - Rendez-vous à San Francisco
Gérard de Villiers
Отзывы о книге «A l'ouest de Jérusalem»

Обсуждение, отзывы о книге «A l'ouest de Jérusalem» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x