John Buchan - Les Trente-Neuf Marches

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Les Trente-Neuf Marches: краткое содержание, описание и аннотация

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Fortune faite en Afrique du Sud, Richard Hannay revient à Londres pour goûter pleinement une vie d'oisiveté. Ses plans sont boulersés par l'assassinat d'un homme dans son appartement. Le voici mêlé à une histoire d'espionnage, nous sommes à la veille de la Seconde Guerre mondiale.

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Mes hôtes refusèrent toute rétribution, et à 6 heures, ayant déjeuné, je piétonnais de nouveau vers le sud. Mon dessein était de rejoindre la ligne du chemin de fer à une ou deux stations au delà de celle où j'étais descendu la veille et d'y reprendre le train en sens inverse. Je jugeais ce moyen le plus sûr, car la police présumerait naturellement que je m'éloignais toujours de Londres dans la direction de quelque port de l'Ouest. Je croyais avoir encore une bonne avance, car, selon mon raisonnement, il faudrait plusieurs heures pour fixer l'accusation sur moi, et un laps de temps égal pour identifier l'individu qui avait pris le train à Saint-Pancras.

Il faisait encore ce joli temps pur et printanier qui me rendait positivement incapable d'éprouver du souci. Réellement je n'avais pas été d'aussi bonne humeur depuis des mois. Je m'engageai sur une longue bande de bruyère courant au flanc d'une hauteur que le paysan avait appelée Cairnsmore of Fleet. Courlis et pluviers chantaient de toutes parts, et les prés verts au long des torrents fourmillaient de jeunes agneaux. Toute ma veulerie des mois précédents avait disparu et je me sentais jeune comme à dix ans. Sur ces entrefaites je parvins à une croupe qui dévalait vers un petit cours d'eau, et un mille plus loin sur la lande j'aperçus la fumée d'un train.

En approchant de la station, je la jugeai idéale pour mon dessein. La bruyère moutonnait tout alentour et ne laissait de place que pour la ligne à voie unique, la voie d'évitement, une salle d'attente, un bureau, la maisonnette du chef de gare, et un minuscule carré de groseilliers et d'œillets de poète. Aucune route ne semblait y aboutir, et pour compléter la désolation les vaguelettes d'un étang battaient leur berge de granit à un demi-mille de là. J'attendis caché dans la bruyère haute jusqu'au moment où je vis poindre à l'horizon la fumée d'un train se dirigeant vers l'est. Alors je m'avançai vers le guichet et pris un billet pour Dumfries.

Les seuls occupants du wagon étaient un vieux paysan et son chien – une bête aux yeux sournois dont je me méfiai. L'homme dormait, et sur la banquette auprès de lui s'étalait le Scotsman du matin. Je m'en saisis avidement, dans l'espoir d'y trouver quelque chose.

Il contenait deux colonnes sur l'assassinat de Portland Place, comme on l'appelait. Mon Paddock avait donné l'alarme et fait arrêter le laitier. Ce pauvre diable semblait avoir chèrement gagné son souverain – qui était pour moi de l'argent bien placé – car il avait tenu la police en haleine la plus grande partie de la journée. À la dernière heure je trouvai de nouveaux détails sur l'affaire. Le laitier était relâché, et le vrai criminel, dont la police cachait l'identité, avait, croyait-on, quitté Londres par une des lignes du Nord. Un court entrefilet me signalait comme le locataire de l'appartement. Je vis dans cette insertion une ruse grossière de la police tendant à me persuader que l'on ne me soupçonnait pas.

La feuille ne contenait rien d'autre, rien sur la politique étrangère ni sur Karolidès, rien sur les sujets qui intéressaient Scudder. Je la reposai, et m'aperçus que nous approchions de la station où j'étais descendu la veille. Le chef de gare déterreur de pommes de terre avait été appelé à une autre occupation, car le train allant vers l'ouest attendait pour laisser passer le nôtre, et il en était descendu trois hommes qui lui posaient des questions. Je devinai qu'ils faisaient partie de la police locale, et que celle-ci, prévenue par Scotland Yard, avait suivi ma piste jusque dans ce pays perdu. Bien rencogné dans l'ombre, je ne les quittais pas des yeux. L'un d'eux, un carnet à la main, prenait des notes. Le vieux déterreur de pommes de terre semblait assez penaud, et le gamin qui avait recueilli mon billet parlait avec volubilité. Tous les cinq regardaient par-dessus la bruyère dans la direction de la route blanche. Je comptais les voir prendre ma piste de ce côté-là.

Notre train quittait la station lorsque mon voisin s'éveilla. Il me lança un regard interrogateur, fit taire son chien d'un coup de pied, et me demanda où nous étions. Évidemment il avait beaucoup bu.

– Voilà ce que c'est d'être de la société de tempérance, conclut-il avec l'amertume du regret.

Je lui exprimai mon étonnement de voir en lui un de ces vaillants ligueurs.

– Si fait, j'en suis, et à fond, dit-il d'un ton agressif. J'ai prêté serment à la Saint-Martin dernière, et depuis je n'ai pas touché une goutte de whisky. Pas même le jour d'Hogmanay [4], et pourtant j'en avais bien envie.

Il allongea ses pieds sur la banquette, et enfonça dans les coussins sa tête ébouriffée.

– Et je n'ai que ce que je mérite, geignit-il. Un crâne plus brûlant que le feu de l'enfer, et deux yeux qui regardent chacun de leur côté.

– Qu'est-ce qui vous a valu ça? demandai-je.

– Le breuvage que l'on nomme eau-de-vie. En ma qualité de tempérant je me suis gardé du whisky, mais j'ai siroté de cette eau-de-vie toute la journée, et je ne m'en remettrai sûrement pas de la quinzaine.

Sa voix se perdit dans un vagissement, et la lourde main du sommeil s'appesantit à nouveau sur lui.

J'avais formé le projet de descendre quelques stations plus loin sur la ligne, mais une meilleure occasion s'offrit bientôt, car le train s'arrêta court à l'orifice d'une tranchée qui dominait un torrent mugissant couleur de bière blonde. Je regardai au-dehors et vis que toutes les fenêtres étaient fermées et que nulle forme humaine ne se montrait à l'horizon. J'ouvris donc la portière et me jetai vivement dans un fourré de coudriers qui longeait la voie.

Tout allait au mieux sans ce satané chien. Persuadé que je décampais avec le bagage de son maître, il se mit à aboyer et faillit me happer le fond de la culotte. Réveillé au bruit, le paysan se dressa dans le cadre de la portière en beuglant que je venais de me suicider. Je me faufilai au travers du fourré, atteignis la berge du torrent, et sous le couvert des buissons m'éloignai d'une centaine de mètres. Puis du fond de ma cachette je regardai en arrière, et vis le chef de train et quelques voyageurs groupés devant la portière ouverte de mon compartiment et regardant dans ma direction. Mon départ eût été moins public si je m'étais retiré clairon sonnant et musique en tête.

Par bonheur le paysan pochard fit diversion. Lui et son chien, qu'il tenait par une laisse attachée à sa ceinture, dégringolèrent soudain à bas du wagon, tête première sur le ballast, et roulèrent à quelque distance jusqu'au bord de l'eau. Au cours du sauvetage qui s'ensuivit, le chien dut mordre quelqu'un, car je perçus un éclat de jurons violents. On finit par m'oublier; et lorsque je me hasardai, après voir rampé un quart de mille, à jeter un coup d'œil en arrière, le train s'était remis en route et achevait de disparaître dans la tranchée.

Je me trouvais dans un vaste demi-cercle de bruyère, dont la rivière jaune figurait le diamètre, et dont les hauteurs du nord formaient la circonférence. Rien qui révélât une présence humaine, pas d'autre bruit que le ruissellement des eaux et le piaulement continuel des courlis. Et cependant, chose bizarre, pour la première fois la crainte d'être poursuivi s'empara de moi. Ce n'était pas à la police que je songeais, mais bien à ces autres individus qui me savaient en possession du secret de Scudder et qui n'oseraient pas me laisser vivre. J'étais sûr qu'ils me poursuivraient avec une vigilance et une perspicacité inconnues à la justice anglaise, et qu'une fois leurs serres refermées sur moi je n'aurais plus de grâce à espérer.

Je regardai en arrière, mais le paysage était vide. L'acier des rails et les pierres mouillées du torrent luisaient au soleil, et l'on ne pouvait imaginer scène plus pacifique. Néanmoins je me mis à courir. Me dissimulant dans les creux du marais, je courus tant que la sueur finit par m'aveugler. Cette crise de frayeur ne me passa qu'en atteignant l'hémicycle de montagnes, où je me jetai tout pantelant sur une crête dominant de haut la cours naissant de la rivière jaune.

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