John Buchan - Les Trente-Neuf Marches
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Mon premier devoir était de durer encore trois semaines. Comme nous étions au 24 mai, cela signifiait vingt jours à me cacher avant de pouvoir tenter de joindre les problématiques autorités. Je prévoyais que deux catégories de gens me rechercheraient – les ennemis de Scudder, afin de me supprimer, et la police, qui m'accuserait du meurtre de Scudder. Ç'allait être une chasse vertigineuse. Mais cette perspective, loin de m'abattre, me stimulait. J'étais demeuré si longtemps oisif que j'accueillais avec joie toute occasion d'activité. Tant qu'il me fallait rester seul avec ce cadavre et m'en remettre au hasard, je ne valais pas mieux qu'un ver de terre écrasé; mais du moment où le salut de ma tête dépendait de ma seule intelligence, j'affrontais la lutte avec joie.
Je me posai ensuite la question de savoir si Scudder avait sur lui quelques papiers susceptibles de me renseigner un peu mieux. Je soulevai la nappe et explorai ses poches, car le corps ne m'inspirait plus aucune répugnance. Son visage était merveilleusement calme pour celui d'un homme frappé de mort violente. Il n'y avait rien dans la pochette de côté, et seulement quelques pièces de billon et un porte-cigares dans le gilet. La culotte renfermait un petit canif et de l'argent, et la poche intérieure de la jaquette contenait un vieil étui à cigares en peau de crocodile. Pas la moindre trace du petit calepin noir sur lequel je l'avais vu prendre des notes. Je ne doutai pas que l'assassin l'eût emporté.
Mais en relevant les yeux je vis des tiroirs grands ouverts au secrétaire. Jamais Scudder ne les eût laissés dans cet état, car c'était le plus rangé des mortels. Quelqu'un devait y avoir cherché quelque chose – peut-être le calepin.
Je passai en revue l'appartement, et découvris que tout avait été fouillé – l'intérieur des livres, les tiroirs, les placards, les cassettes, jusqu'aux poches des vêtements dans ma garde-robe, et au buffet de la salle à manger. Nulle part il n'y avait trace de carnet. Fort probablement l'ennemi l'avait trouvé, mais ailleurs que sur le corps de Scudder.
Je pris alors un atlas, et consultai une grande carte des îles Britanniques. Mon dessein était de gagner une région sauvage, où mettre à profit ma science du «veld», car dans une cité je serais comme un rat en cage. L'Écosse me parut convenir le mieux, puisque ma famille était écossaise et que je pouvais passer partout pour un Écossais quelconque. Je songeai d'abord à être un touriste allemand, car mon père avait eu des associés allemands, et l'on m'avait appris à parler couramment cette langue, où je m'étais encore perfectionné grâce à mes trois ans de «prospection» pour le cuivre au Damaraland germanique. Mais je comptai qu'il serait moins voyant d'être un Écossais, outre que la police me repérerait moins facilement. Comme région, je choisis le Galloway. C'était la partie sauvage de l'Écosse la plus proche, autant que j'en pouvais juger, et, à voir la carte, la population n'y abondait pas.
Une recherche dans l'indicateur m'apprit qu'un train quittait la gare Saint-Pancras à 7 heures 10, ce qui me mettrait dans la soirée à une station quelconque du Galloway. C'était parfait, mais il m'importait davantage de savoir comment arriver à Saint-Pancras, car j'étais trop certain que les amis de Scudder surveilleraient la maison. Ce problème m'arrêta un moment; puis il me vint une inspiration, sur quoi je me mis au lit et dormis deux heures d'un mauvais sommeil.
Je me levai à 4 heures et ouvris les persiennes de ma chambre à coucher. La jeune lumière d'un beau matin d'été envahissait le ciel, et les moineaux pépiaient déjà. Un grand revirement se fit en moi, et je m'apparus un pauvre insensé. J'inclinai à laisser aller les choses, convaincu que la police anglaise verrait mon cas sous un jour raisonnable. Mais en récapitulant la situation je ne trouvai plus aucun argument pour combattre ma décision de la nuit, et je me résolus enfin, la bouche sèche, à exécuter mon plan. J'éprouvais non pas un trac réel, mais comme une répugnance à aller au-devant des ennuis, si j'ose m'exprimer ainsi.
Je dénichai un complet de cheviotte très usagé, une paire de forts souliers à clous, et une chemise de flanelle à col rabattu. Dans mes poches je bourrai une chemise de rechange, une casquette de drap, plusieurs mouchoirs, et une brosse à dents. J'avais deux jours plus tôt retiré de la banque une bonne somme d'or, pour le cas où Scudder aurait eu besoin d'argent, et je pris là-dessus cinquante livres en «souverains» dans une ceinture que j'avais rapportée de Rhodésie. C'était à peu près tout ce qu'il me fallait. Ensuite je pris un bain, et taillai ma moustache, que je portais longue et retombante, en une courte frange hérissée.
Puis je passai à un autre exercice. D'ordinaire Paddock arrivait ponctuellement à 7 heures 30 et ouvrait lui-même à l'aide d'un passe-partout. Mais vers 7 heures moins 20, comme me l'avait appris une amère expérience, le laitier s'amenait à grand fracas de bidons, et déposait ma provision devant la porte. J'avais vu plusieurs fois ce laitier en sortant pour une promenade matinale. C'était un jeune homme de ma taille à peu près, à la moustache peu fournie, et qui portait une blouse blanche. Sur lui reposait toute ma combinaison.
Je pénétrai dans le fumoir obscur où les rais du soleil naissant s'insinuaient peu à peu entre les lames des persiennes. J'y déjeunai d'un whisky-soda et de quelques biscuits empruntés au buffet. À ce moment il allait être 6 heures. Je mis une pipe dans ma poche et allai pour emplir ma blague au pot à tabac qui se trouvait sur la table voisine de la cheminée.
En manipulant le tabac, mes doigts rencontrèrent un corps dur, et je ramenai au jour le petit calepin noir de Scudder.
Cela me parut de bon augure. Je soulevai la nappe de dessus le cadavre, et m'étonnai de voir la paix et la dignité de cette face morte.
– Adieu, vieux camarade, lui dis-je; je vais faire tout mon possible pour toi. Souhaite-moi bonne chance, où que tu sois.
Puis je restai dans le vestibule à attendre le laitier. Ce fut là le plus dur de l'affaire, car je n'en pouvais absolument plus d'être enfermé. 6 heures 30 passèrent; puis 6 heures 40, et toujours pas de laitier. Cet imbécile avait choisi ce jour entre tous pour venir en retard.
Une minute après 7 heures moins le quart je perçus au dehors le tintamarre des bidons. J'ouvris la porte du palier: notre homme était là, sifflotant, et dégageant mon bidon du faisceau qu'il portait.
Il tressauta un peu à mon apparition.
– Entrez donc un instant, lui dis-je. J'ai deux mots à vous dire.
Et je le fis passer dans la salle à manger.
– Je suis sûr que vous avez l'esprit sportif, repris-je, et j'ai besoin que vous me rendiez un service. Prêtez-moi votre calot et votre blouse pour dix minutes, et ce souverain est à vous.
Ses yeux s'élargirent à la vue de l'or, et il s'épanouit en un sourire.
– Qué jeu c'est-y? demanda-t-il.
– Un pari, fis-je. Je n'ai pas le temps de vous expliquer, mais pour le gagner il faut que je sois moi-même un laitier pendant dix minutes. Tout ce que vous avez à faire est de rester ici jusqu'à mon retour. Vous vous mettrez un peu en retard, mais cela ne fera de tort à personne, et vous aurez ce jaunet pour vous.
– Ça colle! fit-il joyeusement. C'est pas moi qui empêcherai jamais la rigolade. Tenez, patron, v'là les frusques.
Je mis son calot bleu et sa blouse blanche, empoignai les bidons, claquai ma porte, et descendis l'escalier en sifflant. Le portier, au bas, me conseilla de «fermer ma boîte», ce qui voulait dire que mon déguisement était congru.
Tout d'abord je pensai qu'il n'y avait personne dans la rue. Puis je découvris un policeman à cent mètres plus loin, et un vagabond qui traînait ses savates sur l'autre trottoir. Un instinct me fit lever les yeux vers la maison d'en face, et à une croisée du premier étage j'aperçus une figure. Le vagabond leva les yeux en passant, et je crus voir qu'on échangeait un signal.
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