John Buchan - Les Trente-Neuf Marches

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Les Trente-Neuf Marches: краткое содержание, описание и аннотация

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Fortune faite en Afrique du Sud, Richard Hannay revient à Londres pour goûter pleinement une vie d'oisiveté. Ses plans sont boulersés par l'assassinat d'un homme dans son appartement. Le voici mêlé à une histoire d'espionnage, nous sommes à la veille de la Seconde Guerre mondiale.

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Je traversai la rue, sifflant allègrement, et imitant l'allure faraude du laitier. Mais au premier tournant, je pris une rue transversale et la remontai jusqu'à hauteur d'un terrain vague. Comme la rue était déserte, je lançai les bidons de lait par-dessus la palissade et envoyai la coiffure et la blouse les rejoindre. Je venais à peine de mettre ma casquette lorsqu'un facteur déboucha du coin. Je lui souhaitai le bonjour et il me répondit d'un air naturel. À ce moment 7 heures sonnèrent à une église du voisinage.

Je n'avais plus une seconde à perdre. Sitôt arrivé dans Euston Road je pris mes jambes à mon cou. À l'horloge d'Euston Station je vis 7 heures 5. À Saint-Pancras je n'eus pas le loisir de prendre un billet, d'autant que j'ignorais encore ma destination. Un porteur me désigna le quai, où j'arrivai comme le convoi s'ébranlait. Deux employés de la gare tentèrent de me barrer le passage, mais je les esquivai et sautai en marche dans la dernière voiture.

Trois minutes plus tard, tandis que le train filait en grondant sous les tunnels du nord, un contrôleur grincheux m'interpellait. Il me délivra un billet pour Newton-Stewart, nom qui m'était revenu tout d'un coup à la mémoire, et il me fit passer du compartiment de première classe où je m'étais établi, dans une troisième «fumeurs», occupée par un marin et une grosse femme avec un poupon. Il s'éloigna tout irrité, et en m'épongeant le front je fis remarquer à mes voisins dans mon écossais le plus épais que c'était une rude affaire d'attraper un train. Je m'étais déjà pénétré de mon rôle.

– Je vous demande un peu, quel malhonnête, ce contrôleur! prononça la dame, d'un ton acerbe. Heureusement qu'il y a des Écossais pour le remettre à sa place. Voulait-il pas me faire prendre un billet pour cette moucheronne qui aura tout juste un an au mois d'août, et empêcher ce monsieur de cracher!

Le marin l'approuva d'un air flegmatique, et j'étrennai ma nouvelle vie dans une atmosphère de révolte contre l'autorité… Je me souvins que huit jours plus tôt je trouvais le monde fastidieux.

3 L'aventure de l'aubergiste littérateur

Il faisait ce jour-là un temps admirable pour voyager dans le Nord: un bel azur de mai, avec toutes les haies d'aubépine en fleurs, et je me demandais comment, lorsque j'étais encore un homme libre, j'avais pu rester indéfiniment à Londres, sans jouir de ce pays admirable. Je n'osai affronter le wagon-restaurant, et pris à Leeds un panier-repas que je partageai avec la grosse femme. Par la même occasion je pris les journaux du matin, qui donnaient les pronostics pour le Derby et les premières nouvelles de la saison de cricket, plus quelques entrefilets sur les affaires balkaniques et sur la visite à Kiel de l'escadre anglaise.

Les journaux parcourus, je tirai le petit calepin noir de Scudder et l'examinai. Il était presque tout rempli de notes, principalement de signes algébriques, parmi lesquels se détachait çà et là un nom en caractères ordinaires. Ainsi les mots «Hofgaard», «Lunéville» et «Avocado» revenaient très souvent, et plus encore le mot «Pavia».

Or, il me répugnait de croire que Scudder eût jamais rien fait sans motif, et je me persuadai qu'il y avait là-dessous un «chiffre». La cryptographie est un sujet qui m'a toujours intéressé, et j'en ai fait moi-même un peu jadis comme agent de renseignements à Delagoa-Bay, au cours de la guerre des Boers. J'ai des dispositions pour les échecs, la «patience» et les jeux analogues, et je m'estimais de bonne force dans le déchiffrement des cryptogrammes.

Celui-ci m'avait l'air d'appartenir au genre numérique, où des séries de signes correspondent aux lettres de l'alphabet; mais comme tout homme un peu subtil arrive à trouver la clef de ces documents-là en une heure ou deux de travail, je ne croyais pas que Scudder se serait contenté d'un procédé aussi simple. Je m'attachai donc aux mots en clair, car on peut composer un très bon cryptogramme numérique en se servant d'un mot-clef qui donne la série des lettres.

Je m'y essayai plusieurs heures, mais aucun des mots ne marchait. Je m'endormis et ne m'éveillai qu'à Dumfries, tout juste à temps pour sauter à bas et prendre le tortillard du Galloway. Il y avait sur le quai un homme dont la mine ne me revenait guère, mais il ne m'accorda même pas un coup d'œil, et j'en compris la raison lorsque je m'aperçus dans la glace d'un distributeur automatique. Avec ma figure basanée, ma vieille défroque et ma dégaine pesante, je ressemblais comme deux gouttes d'eau à l'un de ces paysans de la montagne qui s'entassaient dans les voitures de troisième.

Je voyageai avec une demi-douzaine de ceux-ci dans une atmosphère de gros tabac et de pipes en terre. Ils revenaient du marché, et n'avaient à la bouche que des prix. Je les entendis parler des résultats de l'agnèlement dans les vallées du Cairn, du Deuch, et de dix autres rivières aussi énigmatiques. Une bonne moitié de ces hommes avaient déjeuné copieusement et exhalaient une forte odeur de whisky, mais ils ne firent aucune attention à moi. Nous roulâmes lentement à travers une région de petites vallées boisées, puis ce fut une vaste étendue de bruyère déserte, coupée d'eaux miroitantes, et enclose de hauts sommets bleuâtres à l'horizon du nord.

Vers 5 heures, le compartiment se vida, et je restai seul comme je l'espérais. Je descendis à la première station, un petit patelin dont je ne regardai même pas le nom, située au beau milieu d'un marécage. Je crus revoir l'une de ces petites haltes perdues au fin fond du Karroo. Un vieux chef de gare bêchait dans son jardin, et ce fut son outil sur l'épaule qu'il accourut au train, prit livraison d'un colis postal, et s'en retourna à ses pommes de terre. Un gamin de dix ans reçut mon billet à la sortie, et je débouchai sur une route qui filait toute blanche parmi la sombre verdure.

C'était un merveilleux soir de printemps, où chaque montagne se détachait avec la pureté d'une améthyste. L'air, malgré la troublante senteur des herbes marécageuses, était vif comme en pleine mer, et il produisit sur moi un effet des plus singuliers. Je me sentis tout à coup le cœur léger. Je me serais cru volontiers un gosse en vacances, au lieu d'un homme de trente-sept ans recherché activement par la police. Je me sentais dans les mêmes dispositions qu'autrefois lorsque je partais pour une grande trotte sur le haut veld par un matin glacé. On me croira si l'on veut, mais je marchai sur cette route en sifflant. Je n'avais en tête aucun plan de campagne, si ce n'est d'aller de l'avant parmi cette adorable contrée montagneuse aux senteurs rustiques, et chaque mille parcouru augmentait ma bonne humeur.

En traversant un bosquet je me coupai une baguette de coudrier, et abandonnai bientôt la grand-route pour un petit chemin qui remontait le cours d'un torrent tumultueux. Je me croyais encore bien à l'abri de toute poursuite et rien ne m'empêchait pour ce soir de m'amuser comme je l'entendais. Je n'avais rien mangé depuis des heures, et la faim commençait à me tenailler, lorsque j'arrivai à une chaumière de paysan nichée dans un creux au bord d'une cascade. Une femme au teint hâlé se tenait devant la porte, et me salua avec la modestie familière en usage sur la lande. Lorsque je lui demandai à loger pour la nuit elle me répondit que je serais le bienvenu «dans le lit du grenier», et elle me servit promptement un frugal repas composé d'œufs au lard, de galettes d'avoine et de lait crémeux.

À la brune son homme rentra de la montagne: un bon géant qui d'une enjambée couvrait la même distance qu'en trois pas un simple mortel. Ils ne me questionnèrent point, car ils avaient le tact parfait de tous ceux qui vivent dans la solitude, mais je vis qu'ils me prenaient pour une sorte de marchand, et je me donnai la peine de les confirmer dans cette opinion. Je parlai beaucoup des bestiaux, sujet peu familier à mon hôte, de qui je tirai, concernant les marchés locaux du Galloway, maints détails que je notai dans ma mémoire pour m'en servir à l'occasion. À 10 heures je vacillais sur ma chaise, et le «lit du grenier» reçut un homme éreinté qui n'ouvrit plus les yeux jusqu'à 5 heures, moment où le lever du soleil mit de nouveau sur pied la petite maisonnée.

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